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"Plus le corps est faible, plus il commande plus il est fort, plus il obéit "
J’ai 82 ans, et plus de 45 ans que je pratique l’art de vivre macrobiotique. J’ai fait connaissance de cet art de vivre, au plus haut de ma réussite professionnelle et au plus profond du désespoir.
Mon épouse et mère de mes deux filles de 10 et 11 ans, venait d’être terrassée brutalement à l’âge de 36 ans par un cancer généralisé, après avoir été disséquée par des apprentis sorciers aveugles sans état d’âme.
Au soir de ce 25 décembre 1968, je suis à son chevet dans une chambre isolée de l’hôpital de Genève. Totalement inconsciente depuis plus d’une semaine, étendue, immobile, le visage cireux, reliée aux nombreux tuyaux qui la maintiennent prisonnière, sur ce lit de souffrance, donnant l’illusion d’un souffle de vie arrivé depuis longtemps à son terme.
En ce jour de Noël, comme chaque soir depuis depuis de nombreux jours, je viens veiller près de ce corps inerte, dans un silence pesant, troublé uniquement par le flux régulier du respirateur.
La soirée est déjà bien avancée, je m'apprête à partir, plus désespéré que jamais devant mon inutilité, lorsque la porte s’ouvre, l’interne de garde, passe la tête en disant d’une voix endormie « tout va bien ici » ! . Brutalement je suis envahi par une poussée d’adrénaline, dans un furieux sentiment d’indignation, je réponds calmement, OUI, OUI… attendez-moi dans le couloir, j’ai deux mots a vous dire. Je me lève d’un seul coup, traverse la chambre, pousse le toubib dans le couloir et le saisis par le col de sa blouse blanche, et tout en le secouant, je lui hurle au visage :
– «Vous avez l’intention de la laisser “comme-ça“ encore longtemps,
vous savez bien que c’est finiiiiii…»
Et là, stupéfait, j’entends « l’interne de garde ce soir de Noël » me
répondre calmement… Mais monsieur, si vous m’exprimez clairement votre
décision de faire stopper le soutien médical vital indispensable pour
maintenir Madame W… en vie, je peux le faire immédiatement.
– Là… abasourdi, par ce que je viens d’entendre, je le lâche.
– Quoi… qu'est-ce que vous dites !
– Écoutez, je n’ai pas le droit de prendre cette décision de mon propre chef, mais si vous me le demandez, dans ces circonstances, je peux prendre la responsabilité de la débrancher.
Je n’hésite pas une seconde.
– Faites-le, tout de suite.
– D’accord, mais ne restez pas là, allez dans mon bureau, je viendrai vous chercher quand tout sera fini.
1/2 heure plus tard, le jeune interne est de retour.
– C’est fait, vous pouvez retourner dans la chambre dans laquelle repose votre femme.
Là un choc m’attend… Marie est là, étendue, un petit bouquet de fleurs entre ces mains croisées sur sa poitrine. Son visage détendu reflète une sérénité indescriptible.
Tout les instruments de tortures ont disparu, le lit à été fait, avec des draps d’un blanc immaculé. C’est terminé, le temps suspendu un instant, s’est remis en marche, il est minuit, en ce soir de Noël 1968. Je vais rester auprès d’elle pour la veiller jusqu’au matin, puis complètement sonné pas les événements de la nuit, je rentre chez moi, une boule dans le ventre qui mettra plusieurs mois pour disparaitre.
C’est durant cette nuit, anéanti, scandalisé et révolté, que j’ai pris la décision irrévocable d’abandonner le système que cette société me propose et la voie toute tracée qui m’était destinée, et surtout, de renoncer à cette médecine symptomatique destructrice dont j’ai pu constater l’hypocrisie et les terribles limites.
« Plus jamais ça ».
OUI…oui, plus jamais ça, renoncer, changer, mais par quoi remplacer ?
– Je n’en avais pas la moindre idée.
Quoi qu’il en soit, depuis cette tragique nuit de Noël, “je renonce“.
J’ai vendu mes meubles, abandonné mon appartement, et me suis acheté un mobile home que j’ai installé dans un camping sauvage à quelques kilomètres du centre de Genève, au bord de l’Arve, ( une rivière boueuse issue du Massif du Mont-Blanc qui traverse la ville et ce jette dans le Rhône au lieu dit « la Jonction».)
Un an plus tard, je m’efforce de revenir à l’état d’homme. Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre, je cherche, je crie… pourquoi ! ; tout allait si bien... pour moi.
C’est là que le destin va me faire signe…
Pour téléphoner, il faut se rendre à la cabine téléphonique la plus proche. Eh oui, à cette époque, le téléphone portable n’était pas né, et n’avait pas encore envahi la planète.
C’est donc en allant téléphoner à cette cabine, qu’un jour je découvre un petit livre vert, posé sur la tablette des anciens bottins téléphoniques papier, abandonnés ou oubliés là par le précédent utilisateur. Merci inconnu.
Je ne le sais pas encore, mais à cet instant ma vie vient de basculer et va bientôt connaître de profonds changements.
Intrigué, je l’ouvre machinalement, feuillette quelques pages, qui me semblent totalement incompréhensibles sur le moment, l’auteur un certain « Ohsawa » parle du Zen, de macrobiotique, et de cuisine yin-yang !!!
Sur la première page, dans l’avant-propos, je lis :
LES CHEMINS DU BONHEUR
Le bonheur, qui est le but de chacun dans ce monde, a reçu des Sages de l'Orient il y a quelques milliers d'années une définition qui me paraît encore grandement valable.
D'après eux, l'homme heureux est celui:
1 - qui a une vie saine, longue et qui s'intéresse à tout;
2 - qui n'a pas de soucis d'argent;
3 - qui sait instinctivement éviter les accidents et les difficultés entraînant la mort prématurée;
4 - qui comprend que l'univers est ordonné à tous les degrés.
5 - qui n'a pas le désir de briller au premier rang, ce qui provoque la chute au dernier, mais recherche le dernier, afin d'être mis pour toujours au premier.
La philosophie orientale enseigne le moyen d'atteindre ce bonheur sur tous les plans: individuel, familial et social.
Là je suis bien parti pour gagner le trophée de l’homme le plus malheureux en 5 points.
Encore quelques pages, l’auteur parle de santé et de paix. Des sept conditions de la santé et du bonheur. De yin et de yang.
Le reste du livre: – de cuisine, de recettes et d’ingrédients aux noms étranges... azuki – miso – kacha – tempura – gomasio – nituké – tofu – hizikis etc.
Tiens! un livre de cuisine japonaise, je vais pour le reposer, mais une petite voix, vous connaissez, celle qu’on écoute jamais... me dit prends-le, garde-le.
Cette fois je l’ai écoutée.
Quelques mois passent, je suis roulé en boule sur le plancher de ma caravane, en proie à une crise de calcul néphrétique, paraît que c’est aussi douloureux qu’un accouchement, heureusement que je suis un homme. Mais la douleur ne diminue pas pour autant.
C’est pas la première fois, je connais, il n’y a que la morphine qui fasse de l’effet, jusqu’à ce que le calcul passe. Mais la morphine y en n’a pas à l’épicerie du coin.
Je dois halluciner, non je n’ai pas encore pris de... juste un verre de whisky. Un passage du livre vert que j’ai trouvé il y a quelque temps me revient avec insistance avec le mot «néphrite».
Mais où est passé ce satané bouquin, on n’a pas idée, un livre si petit, comment le retrouver, vous savez comment c’est, le rangement dans une caravane. Je fouille, je remue, je plonge sous les banquettes, mais où ai-je bien pu mettre ce bouquin avec une couverture verte, en ce moment d’ailleurs, je ne sais même plus si elle était verte... ma vallée, non là je délire! La couverture. Je l’ai, je le tiens normal, je l’avais mis avec mes livres de cuisine, eh oui j’ai dû m’y mettre, j’en avais marre des œufs au plat et des spaghettis al dente, pas cuits.
Fébrile, je vais directement à l’index et je là trouve «maux de reins p. 164».
Maux de reins: Ces maux sont fort nombreux, mais souvenez-vous que les reins sont très yang, trois fois plus que le cœur. C'est pourquoi toutes les maladies des reins sont dues à une alimentation yin et en particulier à des boissons trop yin. Buvez de moins en moins et évitez toutes les nourritures qui sont très yin en consultant le tableau des aliments. Le remède spécifique consiste à prendre de la crème de riz (192 a) et du jus d'azukis avec un peu de sel (185). Si le mal est sérieux, utilisez les recettes 238, 239, 3, 123, 178, 50.
Je suis pourtant chimiste, (oui…oui…chez l’Oréal) mais là! Je suis sur une autre planète. Tout que j’ai c’est des borlottis et du sel, je les cuit, je les passe et bois le jus avec une grosse cuillère de sel.
J’ai soif mais il est dit de boire peu. Quant à ce qui est trop yin, comment voulez-vous que je le sache ? le whisky à votre avis, c’est trop yin ou quoi…?
Vous le croirez peut-être pas, mais 1 heure après ce traitement de cheval, la douleur a disparu et je pisse un caillou gros comme un diamant de 10 carats.
Je n’y crois pas encore vraiment, ça doit être une coïncidence comme disent les incrédules dans ces cas-là. Mais je suis quand même intrigué, va falloir que j’étudie plus à fond ce «zen macrobiotique» qui guérit apparemment toute les maladies et en plus qui vous rend heureux, parce que là je suis pas très bien servi.
Voilà comment tout a commencé. La suite, c’est comme maintenant, un vrai parcours du combattant. Mais où se trouvent ces macrobiotes, et les produits,? comment se les procurer.
Maintenant vous avez de la chance il y a internet et Google : tapez - macrobiotique - et miracle tous est là, bon faut trier – mais quand même.
Maintenant vous avez de la chance il y a internet et Google : tapez - macrobiotique - et miracle tous est là, bon faut trier – mais quand même.
Moi, j’ai fait simple, j’ai téléphoné à la librairie J. Vrin l’éditeur des livres de Georges Ohsawa, ils doivent bien le connaître cet Ohsawa!.
Allô... bla-bla-bla, je leur raconte mon histoire - pourrais-je avoir l’adresse de Monsieur George Ohsawa, je voudrais le rencontrer —, mais Monsieur W. Monsieur Ohsawa est décédé depuis 4 ans, je vous donne l’adresse de son ancienne secrétaire qui s’occupe de diffuser son enseignement : Mme Françoise Rivière. 8 rue Rochebrune - 75011 - Paris.
Maintenant, je suis impatient, j’ai la nette impression de tenir quelque chose d’important, de primordial, vite, vite. Le lendemain sans autre, je prends le train pour Paris ; Boulevard Voltaire - Rue Rochebrune - Tenryu. Ouf j’y suis et j’ai trouvé Madame Rivière, je vous passe les détails, où - comment - pourquoi ? Le soir même je prenais mon premier cours de cuisine macrobiotique.
Arrivé à mi-vie à la croisée des chemins, j’ai perçu là- bas au fond de la nuit de mon désenchantement, une lumière de vérité, maintenant je sais qu’elle existe... venant de si loin!… Pourrais-je la saisir ?
Depuis bien de l’eau est passée sous les ponts de Paris et de Genève.
1970 - 2015
40 ans, à la vitesse de la vie qui passe. La macrobiotique m’a durablement et profondément transformé, elle m'a permis de découvrir la Voie qui mène à la véritable santé, à la liberté et au bonheur.
Comme vous pouvez le voir et le sentir... hum... hum, le monde a changé depuis ces cinquante dernières années, surtout dans les villes, alors toutes ces années passées dans les zones urbaines ça suffit, nous partons à la campagne respirer l’air pur avec ce qui me reste de poumons après 50 années de clope et de gaz d’échappement sans catalyseur, mais en ayant mangé macrobiotique et biologique quand même.
L’époque actuelle est extraordinaire, dangereuse et aléatoire.
Regardée avec les lunettes dialectiques des lois universelles, rappelez-vous « la face et le dos de toutes choses » cela devient magique. Prévoir et anticiper les événements dans leurs grandes lignes confère un grand pouvoir, mais être dans l’incapacité d’en modifier le cours aussi peu que ce soit, provoque une grande frustration.
Installés à l’écart de l’agitation du monde, sans plus aucune obligation, débarrassé des lancinantes questions d’argent, une petite retraite suffit à des petits besoins, illusions ou rêves de jeunesse envolés, retraite bien méritée, entrée dans le 3e âge, petit passage en EMS et sortie définitive dans le 4e – Vive la vie !
Oui, c’est comme ça que cela se passe – quand tout va bien – les fins de vie dans nos sociétés avancées.
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Soigner la maladie de l’âme pour guérir les maladies du corps
J’étudie l’évolution alimentaire mondiale depuis bientôt 50 ans. D’abord pour des raisons professionnelles, étude d’agronomie et de biologie agricole; et par la suite – après la mort de ma femme, décédée d’un cancer de l’estomac à l’âge de 36 ans – par une approche médicale, diététique et finalement macrobiotique. C’est d’ailleurs à cette époque, 1969, révolté par les dangers de l’alimentation issue de l’agro-alimentaire industriel, que je commençais à percevoir dans l’agriculture productiviste – et le mutisme total du corps médical à ce sujet — que je suis devenu un fervent partisan de la révolution biologique lancée par G.Ohsawa dans les années 50.
Depuis cette époque héroïque des pionniers de la culture biologique et de la préservation de la nature, bien de l’eau polluée a coulé sous les ponts. Le vert a perdu son statut de couleur, pour devenir en Europe celui des partis politiques écologiques. L’alimentation biologique est devenue un enjeu économique, visant 10% de part du marché. La macrobiotique est connue de tout un chacun, en bien ou en mal, dans la plupart des pays de la planète. De nombreux scientifiques s’intéressent aux pollutions exponentielles de la société moderne industrielle et sonnent l’alarme, preuves à l’appui, sur les conséquences dramatiques, (réchauffement climatique, hausse des océans, etc. ) prévisibles à court terme. Alors tout va pour le mieux, pourrait-on croire, maintenant que le monde entier est au courant de la situation inquiétante où se trouve l’humanité. Les principaux dirigeants politiques devraient rapidement prendre les mesures adéquates pour stopper la dégradation de notre environnement vital.
Eh bien… détrompez-vous, tout n’est que poudre aux yeux et désinformation. Les lobbies des multinationales – pétroliers, pharmaceutiques, de la chimie et de l’agro-alimentaire – mènent la danse et poursuivent en toute quiétude, leur expansion et leur mainmise sur les ressources naturelles de la planète. Au stade actuel, rien, absolument rien de peut véritablement modifier la formidable expansion du modèle économique capitaliste, basé sur le profit et la loi du plus fort. Tout est cadenassé, particulièrement en ce qui concerne la filière alimentaire. De plus, pour couronner le tout, de nouveaux prédateurs encore plus dangereux sont venus se rajouter: ceux qui brevettent le vivant pour le vendre, les marchands grainiers, et les bio-généticiens.
Il n’est plus nécessaire de revenir sur la multitude d’additifs chimiques qui polluent toute l’alimentation industrielle. Faut-il encore rappeler dans quelles conditions abominables sont élevés les animaux, dans les usines à produire de la protéine animale vivante. Pour faire complet, n’oublions pas les radiations ionisantes que subissent les végétaux pour les conserver indéfiniment et supprimer chez eux toute velléité de se reproduire naturellement. Si on ne s’en tient qu’au secteur alimentaire, la situation s’aggrave de jour en jour, au fur et à mesure des nouvelles avancées de la science et des biotechnologies. (OGM)
Dans ces conditions, c’est encore miraculeux qu’un certain nombre d’êtres humains parviennent encore à vivre normalement, sans développer de maladie chronique mortelle. Rassurez-vous cela ne va pas durer encore bien longtemps, tout au plus une génération (30 ans) avant que les 3/4 de la population mondiale ne disparaissent.
Lorsque j’ai commencé la macrobiotique, nous pouvions encore trouver de la nourriture acceptable dans les magasins et sur les marchés, heureusement d’ailleurs, car à cette époque la production de produits bio était quasi inexistante et il n’existait que 5 magasins « bio-macro » en tout et pour tout, entre la France, la Belgique et la Suisse.
50 ans ont passé, des rayons entiers d’aliments biologiques s’offrent au chaland, dans toute les grandes surfaces, mais la majorité des petites épiceries macrobiotiques ont disparu, avalées par l’ogre du profit à tout prix. Les produits spécifiques à la macrobiotique peuvent être achetés sur internet, encore faut-il avoir un ordinateur. Paradoxe, un plus grand choix, une plus grande diffusion ont rendu le ravitaillement plus compliqué, surtout si on se soucie de la qualité.
Dispersés dans une multitude de sites, la recherche de produits de qualité bio ou pas, est devenue un vrai parcours du combattant et demande des qualifications et des connaissances spéciales en agriculture, en biochimie et en génétique.
Devant de telles complications, nous serions tentés de baisser les bras, d’aller au magasin le plus proche, tendre le bras, remplir son caddy et passer à la caisse, en se disant que finalement ces produits sont contrôlés, et ne peuvent pas vraiment nous faire du mal.
Erreur, grave erreur, grâce aux techniques sophistiquées mises en place dans l’agro-alimentaire pour produire toujours plus à moindre prix, les produits les plus courants indispensables au maintien de la vie humaine sont devenus le premier facteur de mortalité. (obésité, cancer, maladies cardiaques, diabètes… etc. etc.)
Donc se procurer des produits de qualité, malgré toutes ces difficultés est devenu non seulement nécessaire mais vital. Alors… bio pas bio – complet ou raffiné – régional ou importé – équitable ou esclavage – pas de sucre ou sucre complet – sel blanc ou sel gris… A ces nombreuses questions, une seule et unique réponse d’après mon expérience présente. Ne jamais cuisiner et consommer des aliments que vous n’avez pas préparés vous-même et dont vous ne connaissez pas la provenance. N’achetez aucun aliment ayant subi une ou plusieurs préparations/dégradations industrielles, même certifiés bio.
Nous voilà revenus aux sources de la macrobiotique et de la nature ; céréales – légumes – algues – légumineuses – fruits. Le reste dépend uniquement du savoir-faire du cuisinier ou de la cuisinière.
- Dans la situation présente de confusion et d’interrogation, il n’y a pas d’autre moyen, pour se maintenir en bonne santé ou pour la retrouver si vous l’avez perdue.
- Il n’y a pas d’autre approche si vous voulez avoir une vie heureuse et pleine d’aventure.
- Il n’y a pas d’autre voie plus efficace pour enfin commencer à entrevoir la lumière dans une vie sombre et désespérée.
La macrobiotique existe depuis au moins 3000 ans. Sa pratique a de tout temps été un exercice périlleux, combattue par toutes les autorités en place, l’église, l’état, et même maintenant par la science et le corps médical. Comme vous le voyez, rien n’a vraiment changé, malgré la démocratie et la liberté de penser, la macrobiotique fait toujours peur… aux autres.
Mais pourquoi un tel acharnement, une telle incompréhension pour un mode de vie naturel si simple et économique, qui préserve la santé physique et mentale des hommes tout en préservant leur environnement écologique.
L’Art de Vivre Macrobiotique donne trop de liberté à l’individu en lui permettant de décider de sa propre Vie : maladie — santé — malheur — bonheur — longévité — sérénité — mortalité – sont en réalité des choix personnels qui nous ont été dérobés pour mieux nous manipuler.
Dans les temps anciens, seules la numérologie puis par la suite l’église, c’est-à-dire Dieu a pu décider de la longévité de la vie humaine sur terre, on peut comprendre que la macrobiotique qui donnait les recettes de cette liberté à l’individu fut tellement combattue. Actuellement ce sont les corporations médicales qui ont pris le relais, qui interdisent toute intrusion dans leur pré-carré. Vous imaginez une population qui ne serait plus malade, qui ne consommerait plus de médicaments et qui ne payerait plus de prime d’assurance abusive…! Big Brother ne le permettra jamais, mais tout change, avec le temps yang devient yin et yin devient yang, alors qui sait…!
Mais pour ceux qui sont pressés et qui veulent vraiment s’en sortir, l’assiette standard ou le No.7 ne sont pas suffisants. L’art de vivre macrobiotique, comme tout système complet, comprend 3 aspects ou 3 approches différentes, qui ne peuvent pas être dissociés.
Cette trinité s’exprime ainsi :
1° Spirituel: La reconnaissance des lois de l’Ordre de l’Univers.
2° Métaphysique : La dialectique universelle énergétique.
3° Physique: Biologique, physiologique, matérialiste.
Malheureusement, dans la majorité des cas, la macrobiotique se résume à un régime alimentaire correspondant à une pathologie ou à un dérèglement organique (point 3°). C’est ainsi qu’elle est connue du grand public et c’est ainsi qu’elle est vendue, parfois fort cher.
Si vous êtes malade, malheureux et désespéré, vous devez avant toutes choses en rechercher la cause dans votre propre vie. Si vous pouvez admettre que vous avez violé certaines lois universelles, (ce n’est pas moi qui vous dirai lesquelles) et que vous êtes donc responsable de vos maladies et de votre propre malheur ; vous avez fait le pas le plus important vers la guérison définitive.
– Ça c’est pour le point 1°.
Vous pouvez acheter, préparer et consommer les meilleurs produits du monde, selon les recommandations macrobiotiques, si vous n’êtes pas capable de discerner la différence énergétique entre yin et yang et de l’appliquer – dans votre alimentation journalière – dans vos comportements et pour diagnostiquer les maladies – vos efforts, votre abnégation et même parfois vos frustrations seront stériles ou peu efficaces.
Voilà pour le point 2°.
Quant au point 3°: il est connu de tous, en tout cas en ce qui concerne les aliments, les régimes et les maladies : poids – forme – couleur – goût – composition chimique – zone climatique – environnement – mode de production – conservation – mise en œuvre – recettes de cuisine – cuisson – organes malades — dérèglement pathologique – maladies – soins externes – No.7 – régime non-non… etc.
Nous pouvons en conclure que l’Art de Vivre Macrobiotique depuis Platon jusqu’à Ohsawa est une application spirituelle à un Art de vie pratique et comme Oshawa l’a écrit :
«Le but de la macrobiotique est de guérir la maladie de l’âme, ce que la guérison physique ne peut pas faire. C’est seulement après un travail sur l’âme que nous sommes capables d’absorber les aliments justes. C’est l’âme qui guérit la maladie. Ce n’est pas la macrobiotique qui guérit, mais la compréhension de la philosophie dialectique. Ce n’est pas le riz ou le gomasio qui guérissent, mais votre esprit qui vous donnent la volonté. Ensuite la guérison arrive en quelques jours».
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