CAUSES DU CANCER
Si on se nourrit mal pendant une longue période de temps, on court le risque d’épuiser les capacités de l’organisme à évacuer l’excédent de déchets et de toxines. Et les choses peuvent devenir sérieuses à partir du moment où une couche de graisse se développe sous la peu, empêchant l’élimination naturelle au travers des pores cutanés. C’est ce qui se produit lorsqu’on fait une consommation régulière et importante de lait, de fromage et de produits laitiers de toute sorte, d’œufs, de viande, de volaille et de tout aliment gras, riche en huile et en graisse.
A ce stade, des dépôts internes de mucus ou de graisse commencent à se former, s’établissant d’abord dans les zones qui ménagent un accès direct vers l’extérieur, notamment les sinus, l’oreille interne, les poumons, les reins, les organes reproducteurs et les seins.
Dans ces derniers, une telle accumulation se traduit généralement par un durcissement des tissus et la formation de kystes. Le surplus de déchets s’accumule en dépôts de mucus et d’acides gras à la consistance visqueuse et épaisse, qui se constituent en kystes à la façon dont l’eau se solidifie en glace.
Le processus est accéléré par la consommation de produits alimentaires frais ou glacés, tels les glaces, le lait, les boissons gazeuses et les jus de fruits.
Si les femmes qui ont allaité courent relativement moins de risques de voir se développer des kystes ou des tumeurs malignes du sein, celles qui n’ont pas nourri leurs enfants ne disposent pas de la possibilité d’éliminer au travers du mamelon, ce qui accroît la probabilité de formation de dépôts dans cette zone.
Pour la plupart, diététiciens et médecins sont maintenant bien informés de la relation existant entre la consommation de graisses saturées, la formation de cholestérol et l’apparition de maladies dégénératives, mais ils sous-estiment trop souvent les effets du sucre et des produits laitiers, largement responsables des troubles cardiaques, des cancers et d’autres maladies.
Dans nos sociétés, c’est d’ordinaire dès les tout premiers instants de la vie que les enfants sont accoutumés au lait et aux produits laitiers en général, et l’abandon progressif de l’allaitement a sans doute constitué un des changements biologiques les plus fondamentaux de l’époque moderne. Dans les sociétés traditionnelles, il est assez fréquent que les mères nourrissent leurs bébés pendant un an ou plus. Aux États-Unis, environ 60 % des nourrissons étaient encore allaités au début du XXè siècle, pourcentage qui a brusquement chuté au cours des années soixante-dix. Une étude effectuée en 1978 établissait que seuls 11 % des mères américaines déclaraient vouloir nourrir leur enfant, et que les deux tiers d’entre elles abandonnaient au bout de trente à quarante jours.
La composition du lait de vache et du lait humain est pourtant fort dissemblable. Le premier contient en effet quatre fois plus de calcium, trois fois plus de protéines, deux tiers d’hydrates de carbone en plus. La morphologie et la croissance respective des petits veaux et des nouveau-nés rendent d’ailleurs bien compte des différentes proportions de ces ingrédients. Le veau naît avec un cerveau et un système nerveux déjà achevés, et les quantités importantes de calcium et de protéines du lait qu’il tète servent au développement de sa structure osseuse et musculaire ; au bout de six semaines, il n’est pas rare qu’il ait grossi d’une trentaine de kilos. L’organisme du petit être humain, lui, est adapté à une croissance beaucoup plus lente et ne gagne guère que deux à trois livres de poids au cours des six premières semaines. A la naissance, son cerveau n’est développé qu’à 23 % et les substances nutritionnelles du lait de sa mère lui sont nécessaires pour achever le développement de son système nerveux. ( Un veau devient adulte en 1 an un enfant mets 20 ans ! )
En outre le lait maternel contient des anticorps qui enraient le développement de bactéries et de virus, immunisent le nourrisson contre les maladies infectieuses et le protègent de carences (notamment le rachitisme, les salmonelloses, la polio, la grippe, les infections dues aux streptocoques et aux staphylocoques), et contribuent à la formation de nombreux leucocytes, ou globules blancs . Il transmet également la B. bifidum, type particulier de bactérie qui se développe dans l’appareil intestinal des bébés dont elle renforce la résistance à un grand nombre de micro-organismes.
Le lait se compose également de lactose, sucre naturel digéré par une enzyme présente dans l’intestin, la lactase. Or, dans les sociétés traditionnelles, la lactase cesse d’être produite dans l’organisme des enfants à la fin de la période de sevrage, lorsqu’ils ont entre deux et quatre ans. En conséquence, l’ingestion ultérieure de produits laitiers entraîne des indigestions, des diarrhées, des crampes abdominales, des allergies et des troubles divers (on appelle ce phénomène « intolérance au lactose »). En Occident en revanche, les habitudes alimentaires de bien des générations ont fait des produits laitiers des denrées de base. Sur le plan biologique il faut donc que la lactase continue d’être présente dans les intestins après la prime enfance afin que ces aliments puissent être assimilés à l’âge adulte et dans la vieillesse.
Quelles que soient nos capacités d’adaptation à l’ingestion prolongée de produits laitiers, nous payons de notre santé la quantité excessive de matières grasses contenues dans le lait, le fromage, le beurre, les glaces, les crèmes et autres aliments du même genre, et ce prix est devenu de plus en plus lourd au fur et à mesure que la consommation de ces produits se faisait plus importante. Aux États-Unis, elle s’élève maintenant à 160 kilos et 272 litres de lait par personne et par an. Dans le même pays, il existe désormais une vache pour deux habitants.
La teneur en matières grasses est respectivement de 28 % pour le lait, 50 % (en moyenne) pour le fromage, 95 % pour le beurre et 15 % (en moyenne) pour les yaourts.
La digestion des acides gras de ces aliments peut entraîner la formation de cholestérol autour d’organes et de certains tissus et ainsi engendrer des troubles cardiaques, des cancers et autres maladies dégénératives. Dans la mesure où ils influent sur le cerveau et le système nerveux, les produits laitiers ont aussi des conséquences intellectuelles et psychologiques, qui se traduisent par une certaine lenteur, la passivité et la dépendance. Des statistiques montrent que les individus appartenant à des groupes ethniques où l’intolérance au lactose est habituelle ont en général un Q.I. plus élevé. Enfin, les matières grasses du lait de vache isolent l’énergie électromagnétique et l’empêche de circuler dans le corps, entraînant l’amoindrissement de la polarité sexuelle et de l’attirance réciproque des hommes et des femmes.
Il faut dire aussi que la qualité des produits laitiers n’est pas la même qu’autrefois. Le lait lui-même, traité selon les méthodes modernes de chauffe, d’homogénéisation, de stérilisation et auquel on ajoute des ingrédients telle la vitamine D, est profondément dénaturé. Pour les rendre plus productives, on fait absorber aux vaches laitières des quantités d’hormones, d’anticorps, et autres substances chimiques qui contribuent à modifier la composition du lait.
Il résulte de tout ce qui précède que les produits laitiers que l’on trouve dans le commerce sont fort différents de ceux que consommaient les générations qui nous ont précédés. Autrefois, le régime lacté de la plupart des sociétés se limitait à la consommation de produits fermentés, tels le yaourt et le lait fermenté qui contiennent des enzymes et des bactéries leur permettant, même en l’absence de lactase, d’être assimilés au cours de la digestion. Les produits comme les yaourts restent d’ailleurs supérieurs aux autres produits laitiers, mais on ne saurait recommander d’en consommer régulièrement, car, n’étant pas préparés de façon traditionnelle et naturelle, ils ne peuvent être correctement assimilés par des individus au mode de vie sédentaire. Mieux vaut leur substituer des produits végétaux fermentés comme le miso, le tempeh, le natto ou le tamari qui, s’ils sont élaborés selon des méthodes naturelles, jouent un rôle important dans la prévention du cancer.
Dans le passé, on se servait de lait non humain (surtout celui de chèvre, de brebis ou d’ânesse) pour nourrir les enfants que leurs mères — pour des raisons médicales ou personnelles — ne pouvaient allaiter, mais toujours à certaines occasions et en petite quantité, à l’instar d’ailleurs des produits laitiers dans leur ensemble. La place excessive qu’ont pris ces derniers dans le régime alimentaire contemporain et la dénaturation artificiellement induite de leurs propriétés sont très largement responsables de l’augmentation des cancers du sein, des maladies cardiaques et de plusieurs syndromes graves. Car la qualité de notre alimentation quotidienne influe sur la composition du sang, qui à son tour détermine celle du lait maternel et donc le potentiel biologique des générations à venir.
LE DIAGNOSTIC
90 % des cancers du sein sont diagnostiqués après que la femme, ou son partenaire, a découvert l’existence d’une grosseur. Celle-ci s’avère bénigne dans 80 % des cas, mais très souvent les médecins s’en assurent en radiographiant toute la glande mammaire (mammographie). S’ils suspectent une tumeur maligne, ils effectuent une biopsie pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un simple kyste. Généralement, ils ordonnent ensuite des tests hormonaux, de nouvelles radiographies de la poitrine et du squelette, des myélogrammes et des scanners, du foie et des os. Jusqu’au milieu des années soixante-dix, on proposait fréquemment une mammographie pour dépister des cancers aux tout débuts de leur formation. En 1976 toutefois, le Journal of the National Cancer Institute, affirma que les rayons X provoquaient autant de décès par radiations qu’ils sauvaient de vies en permettant une détection précoce. Depuis, on recourt beaucoup moins à cette technique que les médecins ne prescrivent qu’aux femmes de plus de 50 ans, à celles de plus de 35 ans qui ont déjà un cancer du sein, et à celles de 30 à 35 ans dont la mère ou une des sœurs a eu un cancer du sein.
A l’auto-palpation, le diagnostic corporel ajoute l’observation de l’aspect et de la complexion des joues, qui permet de repérer les signes de l’évolution des troubles mammaires. Étant donné que leur développement embryonnaire a été concomitant, les joues reflètent les altérations sous-jacentes qui peuvent se produire dans la cage thoracique, notamment celles qui touchent les poumons et les seins, et dans les organes de la reproduction.
Des joues fermes au teint clair et pur sont le signe de fonctions respiratoires et digestives saines, surtout si on n’y observe pas de ridules ni de boutons. Des pommettes rouges ou roses, sauf si elles se colorent ainsi à l’occasion d’exercices physiques ou parce qu’il fait froid, trahissent une dilatation anormale des capillaires sanguins, et donc des troubles cardiaques et circulatoires entraînés par la trop grande consommation de substances yin et de boissons, de fruits et de jus de fruits, de sucre et de médicaments.
Un teint laiteux est dû à l’absorption trop importante de produits laitiers — lait, fromages, crèmes et yaourts. Enfin, une couleur rosâtre où se mêle du blanc signe l’abus de produits farineux et de fruits. Ces différentes colorations sont la conséquence de dépôts de graisse et de mucus en diverses parties du corps, en particulier les seins, les poumons, les intestins et les organes génitaux. L’existence de vésicules adipeuses sur les joues, qu’elles soient de couleur noire, rouge ou blanche, révèle, au niveau à la fois des poumons et des seins, une accumulation de matières grasses qui précède souvent la formation de kystes ou de tumeurs. Le café et les diverses boissons stimulantes et aromatiques contribuent à l’apparition de ces taches. Les boutons sur les joues surgissent à cause de l’élimination de l’excès de matières grasses et de mucus absorbés avec les aliments d’origine animale, les produits laitiers, les huiles et les graisses. Si leur couleur est blanchâtre, les denrées à incriminer sont le lait et le sucre ; s’ils tirent sur le jaune, il s’agit des fromages, des volailles et des œufs ; enfin, l’ombre verte qui marque parfois les joues signale le développement d’une tumeur cancéreuse dans les seins, les poumons ou le côlon.
Certaines taches qu’on peut remarquer dans le blanc de l’œil indiquent également la survenue d’anomalies dans les parties correspondantes de l’organisme. S’agissant des seins, une marque presque transparente ou d’un blanc très pâle dans la partie supérieure et externe de l’œil atteste de la présence de graisses et de mucus pouvant ultérieurement donner naissance à un kyste ou une tumeur (la cataracte est elle aussi un signe de la formation de kystes) ; l’œil droit est en relation avec le sein droit, l’œil gauche avec le sein gauche.
L’apparition de vésicules verdâtres le long du méridien principal du cœur (ou grand méridien, qui va du poignet à l’épaule en suivant la face interne du bras) signale aussi le développement d’une pathologie cancéreuse dans les seins ou les poumons, tout comme d’ailleurs des marques de teinte verte et noire et des boursouflures irrégulières surgissant à l’intérieur du poignet.
RECOMMANDATIONS DIÉTÉTIQUES
En présence d’un cancer du sein il faut supprimer tous les produits laitiers, les aliments riches en matières grasses et en huile et ceux d’origine animale — viande, volaille, œufs —, le sucre, le miel et autres édulcorants, ainsi que les boissons sucrées et tous les aliments et breuvages enrichis en sucre. On s’abstiendra également de consommer fruits, jus de fruits et certains légumes tropicaux, y compris les pommes de terre, les ignames et les patates douces, les asperges, les tomates, les aubergines.
Dans la mesure où ils favorisent la formation du mucus, on évitera aussi les produits farineux, à l’exception du pain complet sans levain de seigle ou de blé qu’on pourra s’autoriser en certaines occasions. Les aliments et boissons artificiellement fabriquées, traités, contenant des additifs chimiques doivent être totalement supprimés. Pendant au moins 3 mois, on n’utilisera pas du tout d’huile, ou très peu, même s’il s’agit d’une huile végétale non saturée. On s’efforcera de ne pas manger ou boire glacé, ce qui oblige à se priver de glaces, et on n’usera ni de stimulants ni d’épices qui, sans être une cause directe du cancer du sein, peuvent en favoriser le développement.
Conseils diététiques et proportion des aliments de base dans le régime alimentaire.
- Céréales entières : 50 à 60 %. Les plus recommandées sont le riz complet à grains mi-Iongs ou ronds, suivi du millet et de l’orge. D’autres variétés permettront de temps à autre de varier les menus, notamment l’avoine et le quinoa. On pourra à l’occasion préparer du gruau de sarrasin. Outre le pain complet sans levain ni levure de blé ou de seigle, on s’autorisera parfois des produits dérivés de céréales, tels les chapatis, les galettes de blé ou de maïs, qu’il est recommandé de confectionner avec des grains cuits et broyés plutôt qu’avec des farines. Les nouilles de riz (udon) et de sarrasin (soba) varieront certains jours la composition et la saveur des repas.
- Soupes : 5 à 10 %. Soit un à deux bols par jour de soupe miso ou de bouillon de tamari, qu’on aura fait cuire avec du kombu, des wakamés où d’autres algues, et des légumes, des carottes et des oignons par exemple. Une soupe à base de céréales, riz complet ou orge par exemple, et de légumes pourra occasionnellement leur être substituée. Il est conseillé de s’approvisionner en miso élaboré selon des procédés naturels, et de choisir du miso d’orge ou du miso hatcho ayant fermenté au moins un an ou deux. Le tamari devra lui aussi avoir été fabriqué naturellement et avoir vieilli un temps équivalent.
- Légumes : 20 à 30 %. On pourra les cuisiner de différentes façons . Si on les fait cuire à la vapeur ou bouillir, on jettera l’eau de cuisson avant de servir. Les légumes racines, notamment la bardane, les carottes, le daikon et les jinenjos (pomme de terre allongée qui pousse en montagne) seront servis presque chaque jour. Les légumes ronds — choux, oignons, variétés de courges selon la saison, citrouilles — et les légumes à feuilles résistantes — cresson, brocolis, pissenlits —, également fort conseillés, seront préparés ensemble ou à part. On les assaisonnera avec du sel marin non raffiné, du tamari, un peu de miso. Rien n’empêche de manger une petite quantité de pickles, à condition qu’ils aient subi une fermentation longue. La consommation fréquente, voire quotidienne, de daikon séché et de feuilles de daikon longtemps conservées dans du son de riz (nuka) et du sel marin non raffiné aide à débarrasser le sang de ses composants gras. Si on a envie d’huile, on pourra faire sauter des légumes dans un peu d’huile de sésame ou, plus rarement, d’huile de maïs. Au début, pendant un laps de temps assez court dont la durée dépend de l’état général, mieux vaut éviter les crudités. En revanche, il est possible d’inclure assez souvent dans les menus des légumes ébouillantés une à deux minutes. Il serait sage de ne pas utiliser d’huile dans les assaisonnements.
- Légumineuses sous forme de petits haricots (tels les azukis ou les lentilles) : 5 à 10 %. On les préparera avec des algues comme le kombu, ou avec des oignons et des carottes. Il est préférable d’éviter pendant les premiers mois de consommer des légumineuses de plus grande taille, encore que, de façon exceptionnelle, on puisse préparer des pois chiches et du soja noir . On relèvera les plats avec du sel marin non raffiné, du tamari ou du miso. Les produits dérivés du soja, tels le tempeh, le natto, le tofu sec ou cuit, seront servis de temps en temps, mais en petite quantité.
- Algues : 5 % au plus. Les différentes variétés d’algues peuvent être intégrées aux menus après avoir été préparées de multiples façons. On privilégiera toutefois les izikis, les aramés et le kombu très cuit.
Les condiments les plus conseillés aux femmes souffrant d’un cancer du sein sont le gomasio (sel de sésame), l’algue kelp ou les wakamés en poudre, les prunes umébosis, le tekka et, de façon générale, tous les condiments habituellement utilisés en macrobiotique. On s’en servira quotidiennement pour relever céréales et légumes, mais sans en abuser et en respectant le goût et l’appétit de chacun.
Du vert d’oignon finement haché, mélangé et fait chauffer avec une part égale de miso et un peu de gingembre râpé contribuera à atténuer le durcissement des tissus atteints par la tumeur. On en saupoudrera une ou deux cuillères à café sur les plats quotidiens de céréales et de légumes.
Il est conseillé de se passer de tous les aliments d’origine animale. Toutefois, si on en a une envie impérieuse, on pourra assaisonner les céréales, les soupes et les légumes avec des petits poissons séchés et réduits en poudre. Au cas où ce désir ne céderait pas, on pourrait consommer des petits morceaux de poisson maigre à chair blanche.
Il faut éviter toutes les douceurs, les desserts, les fruits et jus de fruits. Là aussi, si cette règle est trop dure à suivre on pourra manger des fruits secs ou cuits, à condition qu’il soient de saison, aient mûri sur place, qu’on se contente d’une petite quantité et que cette exception reste rarissime. Les amandes et noix en tout genre ainsi que les purées d’oléagineux, très riches en matières grasses et en protéines, doivent être écartées. De temps à autre on peut en revanche déguster des graines grillées — de citrouille par exemple en guise de snack.
Employez avec modération le sel raffiné, le tamari, le miso et les différents condiments ou assaisonnements afin d’éviter d’avoir soif. Si vous vous sentiez particulièrement assoiffée après ou entre les repas, supprimez momentanément ces ingrédients jusqu’à ce que ce symptôme ait disparu.
Les autres conseils sur les aliments et les boissons peuvent suivre les recommandations générales à l’usage des patients souffrant d’un cancer présentées dans la partie générale. Pour calmer la faim, il est recommandé aux personnes atteintes d’un cancer du sein de manger une ou deux boulettes de riz complet farcies d’une demi-prune umébosi et enrobées de nori grillé.
L’indication la plus importante qu’on puisse donner quant à la façon de manger est de mastiquer consciencieusement, jusqu’à ce que la nourriture, bien mélangée à la salive, soit devenue liquide dans la bouche. Il est également essentiel d’éviter de trop se nourrir et de ne rien absorber avant d’aller se coucher.
POUR SE SOIGNER CHEZ SOI
Pour stimuler la circulation dans la zone atteinte, on appliquera dessus, pendant trois à cinq minutes, une serviette tiède, trempée dans de l’eau chaude puis essorée. On apposera ensuite un emplâtre d’algue kombu pour faciliter l’élimination des substances toxiques accumulées dans cette zone. Maintenu au moins quatre heures, au plus une nuit entière, cet emplâtre sera quotidiennement renouvelé pendant une période minimum d’un mois, sous le contrôle d’un conseiller macrobiotique expérimenté. Il permet d’attirer à la surface de la peau l’excédent de mucus et de graisse qui engorge les tissus de la glande mammaire. Le pus, les substances visqueuses et le sang contaminé sont ensuite drainés jusqu’à l’extérieur. Attention, c’est une épreuve particulièrement pénible et spectaculaire mais indolore.
- Il y a quelque temps, on conseillait aux femmes affligées de ce type de cancer d’appliquer d’abord une compresse de gingembre, puis un emplâtre de taro (tubercule alimentaire qui pousse sous les tropiques). Cette méthode a souvent donné d’excellents résultats mais elle provoque une élimination beaucoup plus brutale que les compresses de kombu et risque parfois d’entraîner un accroissement ou une rupture de la tumeur. C’est pourquoi on préfère maintenant à ce remède trop rapide le traitement à base de kombu, qui agit de façon plus progressive. Si l’abcès a déjà crevé et que le drainage des substances toxiques se trouve ainsi accéléré, on passera de l’huile de sésame pure bio sur la partie affectée, avant de la protéger d’une compresse stérile pour empêcher que la plaie soit en contact avec les vêtements. Dans les cas extrêmes, il peut être nécessaire de recourir temporairement à un traitement médical qui ralentisse le processus d’élimination.
- Le thé aux racines de lotus fraîches ou séchées procure un soulagement certain aux malades. Il faudrait en boire une tasse par jour pendant deux à trois semaines, puis deux à trois fois par semaine, jusqu’à ce que l’état général s’améliore.
- Si, après ablation du sein, on constate l’apparition de grosseurs au niveau des ganglions lymphatiques du cou et du bras, on appliquera sur ces derniers un emplâtre de sarrasin à la suite d’une rapide compresse de gingembre.
REMARQUES COMPLÉMENTAIRES
• Les patientes atteintes d’un cancer du sein, souvent abattues et déprimées, doivent dans toute la mesure du possible essayer de chasser leurs soucis et rester de bonne humeur. Pour cela, profitez de chaque journée et donnez-vous des motifs de rester optimiste, souriez, dansez, chantez.
• Une friction quotidienne du corps entier avec une serviette préalablement plongée dans une infusion chaude de racine de gingembre favorise la circulation des fluides et de l’énergie dans l’organisme et l’élimination transcutanée des toxines accumulées à la suite d’une excessive ingestion de graisses et de protéines.
• Mieux vaut éviter de porter des vêtements en laine ou en fibres synthétiques . Passez au moins des sous-vêtements en coton et garnissez votre lit de draps et de taies d’oreiller de la même matière.
• Il est également conseillé de renoncer à porter tous bijoux en métal, qu’il s’agisse de bagues, de bracelets de colliers. Ils condensent en effet les tensions énergétiques de l’atmosphère ambiante et les transmettent aux organes internes par l’intermédiaire des méridiens qui courent le long des doigts et des mains. Il est cependant réconfortant de garder son alliance.
• Dans le même ordre d’idées, il est conseillé de ne pas regarder de longues émissions à la télévision, car les ondes émises par le récepteur se réfléchissent surtout sur le thorax. Le même principe devrait vous tenir éloignée des sources artificielles d’énergie électromagnétique, tels les écrans vidéo, les détecteurs de fumée et tous les appareils électriques que l’on manipule à la main.
• Il est recommandé de renoncer aux pilules contraceptives ainsi qu’aux traitements de substitution des hormones œstrogènes. Les unes et les autres affaiblissent beaucoup l’organisme et risquent d’accélérer le développement du cancer du sein.
( D’après l’enseignement de Michio Kushi et Alex Jack )
L’Inserm a mené une étude pendant 15 ans sur des femmes ménopausées et les résultats de l’étude sont clairs : un bonne hygiène de vie après la ménopause permet d’éviter un cancer du sein sur deux. Voici donc les comportements à adopter après la ménopause.
Cancer du sein ? Le cancer du sein est une tumeur maligne de la glande mammaire. Autrement dit, c’est un cancer qui naît dans les unités cellulaires dont la fonction est de sécréter le lait, essentiellement chez la femme , avec 89 cas pour 100 000 (le cancer du sein survient 200 fois moins souvent chez l’homme, qui possède lui aussi des seins, bien qu’atrophiés). 500 000 femmes meurent chaque année de ce cancer dans le monde selon l’OMS3. 5 à 10 % de ces cancers ont une origine génétique héréditaire ; 85 à 90 % des cas (forme dite sporadique ou non-héréditaire) ont des origines environnementales mal comprises. Une proportion importante des cancers du sein sporadiques est induite par des traitements hormonaux chez les femmes présentant une prédisposition à ce type de cancer. Certains choix de mode de vie (alcool, acides gras trans, obésité, manque d’exercice physique) favorisent aussi ce cancer.
Gérard Le Wenk - 1315 - CH
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