mercredi 26 octobre 2016

DU MISO CONTRE UN MONDE RADIOACTIF

par Michel Dogna - février 2016

QUELQUES CUILLÈRES DE MISO CONTRE CE MONDE RADIOACTIF.




Bonjour,

Vous me reprochez souvent d’être catastrophisme, d’entretenir les peurs, et cette semaine, une nouvelle fois, en lisant à quoi sert le miso (plus bas), vous allez me dire que nous faisons encore une crise de parano. Vous avez un peu raison, nous voyons les catastrophes arriver avant les autres et nous ne pouvons pas nous empêcher de vous les signaler. Soyez pourtant certains qu’elles arriveront, ce n’est qu’une question de temps et seules les modalités nous échappent.

Pour en rajouter une couche, je voudrais aborder dans cet édito un sujet qui n’a, semble-t-il, que peu de rapport apparent avec la santé : l’économie du monde. Elle va mal, ce n’est un secret pour personne, sauf qu’on vous dissimule à quel point elle est malade.

Nous entrons maintenant dans la phase critique qui précédera une crise comme nous n’en avons jamais vécu jusqu’ici. Déjà, la confiance s’évapore et fait place à la peur.

Chacun prend peu à peu conscience que l’économie du monde repose sur un endettement massif, sur un tas de fausse monnaie imprimée par des banques centrales aux abois et sur les anticipations erronées de la Bourse. Tous les pays émergents vacillent (y compris la Chine et la Russie), les États-Unis tentent de dissimuler leur fragilité, le Moyen-Orient se déchire. Tout cela va finir mal, très mal, et nous, les « braves gens », nous serons ceux qui paieront le plus cher l’impéritie de nos dirigeants.

C’est pourquoi je vous supplie aujourd’hui de vous rendre aussi autonomes que possible, sur tous les plans et le plus vite possible. Ne comptez sur aucune organisation extérieure pour vous venir en aide le moment venu, les dirigeants desdites organisations seront bien trop occupés à sauver leur propre situation.
On peut se débrouiller seul — nos aïeux ont toujours fonctionné comme ça — mais pas dans l’improvisation. Quand je dis seul, j’exagère, ce sera avec vos voisins, vos amis, vos proches, mais sûrement pas avec Pôle Emploi, la Sécurité sociale, votre banque ou la grande surface d’à côté. Tout cela va disparaître dans un collapsus général.

Cette semaine, justement, Michel Dogna nous donne un moyen simple et peu onéreux pour nous protéger d’une de ces menaces qui planent sur vous. Il nous parle du miso, ce truc qui sent fort et goûte trop salé, mais qui est si bon pour la santé.

QUELQUES CUILLÈRES DE MISO CONTRE CE MONDE RADIOACTIF.

Chacun se rappelle que le 9 août 1945, la ville de Nagasaki fut rasée par une bombe atomique. Des dizaines de milliers de Japonais moururent immédiatement, beaucoup d’autres agonisèrent pendant quelques jours avant de s’éteindre et plusieurs milliers décédèrent, plus tard, de leucémie ou de cancer.
Mais un petit nombre survécut sans séquelles. Un miracle ? Pas tout à fait. Parmi les personnes épargnées figuraient notamment le personnel et les patients de l’hôpital Saint Francis dirigé à l’époque par le Dr Shinichiro Akizuki, qui, lui aussi, survécut.

La seule explication rationnelle que le Dr Shinichiro Akizuki put trouver à cette étrange immunité fut le régime alimentaire que tous avaient suivi dans les semaines précédant le bombardement. Le Japon, durement affaibli et désorganisé, n’avait en effet plus les moyens d’entretenir ses équipements publics ni de nourrir les personnels qui y travaillaient et, àl'époque, il fallait se débrouiller avec ce que l’on avait.

À l’hôpital Saint Francis, il restait une importante quantité de riz complet, un peu de tamari (à l’époque, il s’agissait du liquide des bacs de fermentation du miso) et du wakamé (algue utilisée pour faire la soupe au miso). Pendant plusieurs semaines avant l’explosion de la bombe, le personnel avait donc mangé presque exclusivement du miso. Rappelons que le miso est une pâte d’aspect beige à marron obtenue à partir d’un mélange de soja fermenté, de sel marin (ce qui lui donne son goût extrêmement salé) et d’une enzyme de démarrage de la fermentation appelé kōjikin (chez nous, Koji) contenant l’Aspergillus oryzae, une moisissure noble aussi utilisée pour produire le saké.

La soupe au miso pouvait-elle prémunir contre la radiation ? Le Dr Akizuki fit plusieurs expériences sur les rats pour confirmer son intuition et, chaque fois, les résultats furent probants. Mais il ne découvrit pas comment le miso agissait.
Protecteur contre la radioactivité et chélateur des métaux lourds.

Ce n’est que vingt ans plus tard que d’autres chercheurs japonais, parmi lesquels le Dr. Morishita Keiichi (aussi "inventeur" de l’eau Kangen), découvrirent enfin que le miso contenait de l’acide dipicolinique, un alcaloïde qui offre la particularité de chélater les métaux lourds tels que le strontium radioactif, le plomb, le mercure, le cadmium... et de les éliminer par les voies urinaires. Rappelons que la chélation est un processus physico-chimique qui conduit à la formation d’un complexe stable, inactif, non toxique, soluble et facilement éliminé par voie rénale.

Depuis, d’autres études ont été menées sur cette question. En 2001, notamment, une étude menée par le Dr Masayuki Ohara de l’université d’Hiroshima a permis d’observer que plus la fermentation du miso était longue, plus il offrait une protection efficace contre les radiations.

On sait désormais officiellement que le miso renferme également de la zycobine capable de s’associer aux substances radioactives pour faciliter leur élimination. Il s’avère donc très utile pour empêcher les maladies engendrées par les radiations et les pollutions liées aux nouvelles technologies du nucléaire.

D’autres propriétés du miso
Le miso a bien d’autres propriétés que je ne détaillerai pas ici, mais des études ont prouvé qu’il était efficace dans la prévention contre les cancers du sein et du côlon. C’est aussi un régulateur gastro-intestinal car il contient plus d’une cinquantaine d’enzymes différentes (digestives, entre autres). Il est également riche en lactobacilles et autres micro-organismes utiles qui améliorent la digestion, enrichissent la flore intestinale et permettent même de surmonter certaines intolérances alimentaires.

Pourquoi je vous raconte tout cela ?
Les raisons sont multiples et de plus en plus nombreuses.
L’accident survenu à la centrale de Fukushima provoque en ce moment même une dispersion dans les océans d’une forte radioactivité.

Il faut également rappeler qu’avec nos 58 centrales atomiques en France, nous sommes le territoire le plus dense en réacteurs nucléaires au monde. Nous abritons par ailleurs 1100 sites de déchets radioactifs toxiques.

Tous les aliments importés sont soumis à une ionisation (traduisez irradiation nucléaire). Les traitements par radiothérapie se multiplient et ne sont rien d’autre que des irradiations puissantes.

Le nucléaire médical, via la scintigraphie, mais aussi les radios et les scanners, est une des principales sources d’irradiation, totalement passée sous silence aujourd’hui.

Il faut en déduire que, même sans qu’une bombe nucléaire explose, nous sommes largement exposés à la pollution radioactive. D’où l’intérêt du miso.

Comment le consommer pour se protéger ?
En cas de pollution radioactive : 1 cuillère à café de la pâte dissoute dans un bol d’eau chaude — 4 fois par jour.
En préventif : 1 bol matin et soir.

Suite à une radiothérapie ou à un examen par scintigraphie (osseuse, thyroïdienne, cardiaque...) : 1 cuillère à café quatre à cinq fois par jour dans une tasse d’eau chaude pendant deux semaines.

Ce produit se garde indéfiniment et ne coûte pas cher. Il convient d’en stocker d’avance pour toute la famille, sachant qu’en cas d’alerte, il risque de se produire une ruée sur le miso. Il faut savoir aussi que l’on ne fabrique pas du miso en 8 jours : plusieurs mois de fermentation sont nécessaires.

Et au cas où le pire se produirait.


Tchernobyl 26 avril 1986

En cas de contamination radioactive.

Pendant les 8 premiers jours, essayez de rester chez vous, le temps que les valeurs de rayonnement retombent à des niveaux moins dangereux, et contrôlez les prises d’air de la maison par des filtres ou des chiffons mouillés.

Respirez au travers d’un linge mouillé si vous n’avez pas de masque. Une poussière chargée d’un radioélément qui se loge dans un poumon crée un foyer chaud pouvant entraîner une microradiolyse locale, et peut-être un départ de cancer.

Douchez-vous souvent et lavez systématiquement les vêtements qui ont pu être en contact avec de la poussière.

Ayez en tête que la radioactivité est surtout véhiculée par les poussières. Le jeu consiste à éviter de les toucher, de les respirer et de les ingérer (aliments pollués).

Pour sortir, couvrez-vous d’un survêtement imperméable qui n’accroche pas la poussière.

Enfin, rappelez-vous que nous avons quand même une capacité d’élimination des radioéléments ingérés par les voies urinaires, qu’il faudra peut-être stimuler chez certains (diurétiques).

Alimentation après le passage d’un nuage radioactif 60 % des contaminations internes des victimes de Tchernobyl ont été véhiculées par les produits laitiers. C’est logique : l’herbe ayant reçu de la pluie radioactive est broutée par les vaches qui donnent du lait radioactif… D’où la crème, le beurre et le fromage contaminés.

Tous les légumes et fruits doivent être abondamment et soigneusement rincés.
Évitez les champignons aériens, le thym et les herbes de Provence qui absorbent et concentrent spécifiquement les radioéléments.

L’eau de pluie est le second agent transmetteur direct.


Michel Dogma — février 2016


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 de Gérard Wenker

Dommage que Georges Ohsawa n’est pas cité. Il a été un des premiers en 1966 a à recommander le miso, le sel et le tamari en cas de forte contamination radioactive du à un accident nucléaire.

Petite précision, l’hôpital Saint Francis dirigé à l’époque par le Dr Shinichiro Akizuki, a vu affluer les premiers blessés atteints par le feu nucléaire. Aucun médecin de cet hôpital n’avait la moindre idée de la cause réelle des symptômes présentés par ces personnes.

Beaucoup présentaient de fortes hémorragies cutanées. Devant cette situation inusitée, le Dr. Akizuki administra immédiatement le seul traitement prévu dans ce cas par la médecine traditionnelle japonaise : sel et miso, et… même pour les cas les plus désespérés, plusieurs cuillères de miso à avaler pur.

  • Recette de ma soupe miso énergétique :





Dans une casserole en inox.
  • Verser une c.s. d’huile de sésame ou de tournesol.
  • Chauffer l’huile sans fumée.
  • Émincer un oignon et le faire revenir.
  • Lorsque l’odeur piquante à disparu verser un 1/2 l. d’eau.
  • Ajouter un ruban de 10 cm. d’algue wakame.
  • Ajouter 2 champignons shiitakes (préalablement trempé) 
  • Une c.c. de gingembre râpé. 
  • Couper fin une poignée de légume sauvage ou de légumes verts.
  • Couvrir et cuire 1/2 heure à feu doux. Éteindre.
  • Délayé directement dans la casserole, une grosse c.s. de miso.
  • Une fois par semaine, mettre un œuf cru frais et fécondé dans un bol et verser le bouillon miso dessus, agiter à la fourchette. 
  • Ajouter persil ou ciboulette. Boire chaud.

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Recette du Kacha steak. (Le kacha est du sarrasin grillé.)

En hiver, consommez du sarrasin chaque jour : La céréale des pays froids.
1 bol de kacha déjà cuit
1 cuillère de hatcho miso
2 c.s de farine complète
1 c.s. de tahin (purée de sésame)
Pétrissez le tout et formez des petites galettes rondes.
Dorez-les dans une poêle huilée bien chaude.
Assaisonné de quelques gouttes de shoyu et parsemés de persils.
Attention c’est du yang puissant.

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Bouillon Miso aux algues.

Préparer un bouillon d’algues kombu ou wakame. 
Couper les algues en morceaux d’un centimètre.
Cuire 1 heure dans 1 lt. d’eau jusqu’à réduction de moitié.
Ajouter une grosse c.s. de miso.
Boire chaud avec les algues.



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G.Wenker
26 octobre 2016



















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