et
Le gras bénéfique !
Pyramides alimentaires classiques :
Pour ne pas se perdre dans les termes :
Lipides = tous les corps gras (graisses, huiles, cires, glycérine, + les gras trans = huiles hydrogénées industrielles .
Glucide = tous les sucres y compris les hydrates de carbone.
Il existe deux types de glucides : les glucides simples et les glucides complexes. Les glucides simples comprennent le glucose, le fructose et le saccharose et le sucrose (sucre de table), du lactose et du maltose. Les glucides complexes comprennent l’amidon, (céréales, pains, pommes de terre,) le glycogène ainsi que certaines fibres.
Cétones ou acétone :
Les corps cétoniques, dont l’acétone, sont des produits normaux, déchets du métabolisme des graisses, lorsque celles-ci sont utilisées comme source d’énergie quand les réserves en sucres de l’organisme sont insuffisantes, notamment lors d’un jeûne prolongé.
Le rôle de l’acétone et des corps cétoniques est d’intervenir pour libérer de l’énergie lorsque les réserves en sucres sont insuffisantes, notamment en période de jeûne. Elles augmentent donc dans le corps lorsque les cellules sont en hypoglycémie ou encore quand le sucre ne peut pénétrer convenablement dans les cellules.
Le glycogène : est un glucide (sucre) constitué d’une longue chaîne de plusieurs molécules de glucose. Le glycogène est la forme de réserve du glucose et est stocké principalement dans le foie et les muscles à partir du glucose sanguin essentiellement au cours d’une réaction appelée glycogénogenèse.
Qu’est-ce qu’un hydrate de carbone?
Un hydrate de carbone est un glucide, un sucre. On en trouve dans les céréales sous forme d’amidon, certains légumes, notamment les légumes racines et les fruits
Les glucides (ou hydrates de carbone) sont digérés dans l’intestin grêle et transportés jusqu’au foie où ils sont transformés en glycogène. Le glycogène est libéré à la demande de l’organisme pour assurer la glycémie (taux de sucre dans le sang qui devrait se situer aux alentours de 1 %). Le corps a besoin d’un apport régulier de glucides pour nourrir le cerveau, le cerveau monopolise une grande partie du glycogène, engloutissant les deux tiers des hydrates de carbone en circulation dans le flux sanguin pendant le sommeil. Pour cette opération, le corps doit prendre régulièrement des hydrates de carbone et les transformer en glycogène.
Toutefois, ce processus peut se compliquer légèrement. La capacité du foie à stocker le glycogène est limitée et peut être facilement épuisée en dix ou douze heures. C’est pourquoi nous devons manger des hydrates de carbone à chaque repas.
Que se passe-t-il si on mange trop d’hydrates de carbone ? La capacité de stocker les hydrates de carbone par le foie est limitée.
Dans le foie, où les hydrates de carbone sont stockés pour être transformés en glucose, on ne peut stocker que soixante à 90 grammes d’hydrates de carbone (poids des aliments cuits). Ceci équivaut à deux tasses de céréales ou un gâteau sec et un fruit par exemple et cela représente la capacité totale de réserve pour faire fonctionner le cerveau. Les muscles sont également de grands solliciteurs de glycogène.
Une fois que le niveau de glycogène est atteint dans le foie, dans les muscles et dans le cerveau, le seul destin des hydrates de carbone en excès est d’être convertis en tissus graisseux.
Donc, bien que les hydrates de carbone ne contiennent pas de corps gras, ils peuvent finir par se transformer en corps gras si on en mange trop. Ce n’est pas tout, n’importe quel repas riche en hydrate de carbone génère une rapide élévation du taux de glycogène dans le sang. Pour corriger cette rapide élévation du taux de sucre, et maintenir le taux aux environs de 1 % le pancréas sécrète une hormone appelée insuline qui abaisse le taux de sucre dans le sang.
L’insuline est essentiellement une hormone de stockage, destinée à mettre de côté des hydrates de carbone sous forme de graisses en cas de famine. Ainsi l’insuline qui est stimulée par l’excès d’hydrate de carbone produit une accumulation de corps gras dans le corps.
Ainsi si nous mangeons trop d’hydrate de carbone, nous envoyons au corps un message à travers l’insuline : « mets des corps gras de côté ».
Non seulement l’insuline dit au corps de stocker les hydrates de carbone en corps gras, mais elle lui dit également de ne pas libérer les graisses stockées. Ainsi vous ne pouvez pas utiliser vos graisses en excès.
Ce processus conduit également le corps à utiliser plus d’hydrates de carbone et moins de graisse comme carburant. Si vous voulez utiliser les graisses que vous avez en trop comme énergie, la réponse de l’insuline doit être modérée. Les régimes riches en hydrates de carbone libèrent plus d’énergie et ainsi empêchent les graisses d’être brûlées.
Après un repas d’hydrate de carbone, le taux de sucre sanguin augmente amenant l’insuline à faire abaisser ce taux de sucre, ce qui conduit à une sensation de faim, souvent une heure ou deux après le repas et une envie de sucre.
Si vous voulez brûler des graisses, il est nécessaire de diminuer la sécrétion d’insuline en absorbant moins d’hydrates de carbone. Les sucres simples (sucre blanc ou sucre de canne complet, extrait de poire ( birnel ), sirop d’érable,) sont à éliminer et les autres hydrates de carbone maintenus à 40 % du régime. Les fibres contenues dans les céréales minimisent également la réponse de l’insuline.
Beaucoup de personnes ont perdu leur habilité à transformer efficacement les hydrates de carbones. C’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline (IR = insulino résistance).
Chez une personne normale (non insulino résistance) 40 % des hydrates de carbone consommés sont transformés en graisse. Chez une personne IR, ce chiffre est bien plus élevé.
Si nous sommes incapables d’utiliser les hydrates de carbones consommés, certains symptômes apparaissent :
- Fatigue : le matin, l’après-midi ou toute la journée
- Brouillard dans le cerveau : fatigue mentale, impossibilité de se concentrer, manque de créativité, mauvaise mémoire, échecs scolaires et incapacité d’apprendre.
- Hypoglycémie : de brèves périodes d’hypoglycémie sont normales durant une journée, surtout si les repas ne sont pas pris à des heures régulières. Mais des périodes répétées et prolongées d’hypoglycémies ne sont pas normales. Des vertiges ne sont pas rares.
- Intestins gonflés : la plupart des gaz intestinaux sont produits par les hydrates de carbone et peuvent aller jusqu’à la colite
- Somnolence : particulièrement après les repas contenant beaucoup d’hydrates de carbone.
- Prise de poids
- Élévation de la pression sanguine
- Dépression : du fait que les hydrates de carbone sont des produits « apaisants », elles « ralentissent » le cerveau en changeant la chimie de celui-ci. Les hydrates de carbones augmentent la sérotonine produisant un sentiment de somnolence.
Tendance à la dépendance à l’alcool, la caféine, les cigarettes ou d’autres drogues.
******
Quelques règles pour atteindre l’équilibre :
- Protéines : vous devez savoir combien de protéines votre corps a besoin. Généralement les adultes ont besoin de 80 grammes de protéines par jours. Les protéines doivent être consommées à chaque repas. Essayez de définir si vous avez besoin ou non de protéines animales. Une bonne solution et de prendre 50 % de protéines animales et 50 % de protéines végétales.
- Mangez des légumes verts ébouillantés, crus ou en pickles tous les jours. Ils ne contiennent pas d’hydrate de carbone, ils aident la digestion et apportent au corps tous les sels minéraux dont il a besoin.
- Hydrates de carbone : choisissez les céréales complètes en grains, qui sollicitent moins l’insuline. Si vous avez des envies de sucre, contrôlez votre dernier repas pour savoir si vous n’avez pas pris trop d’hydrates de carbone.
- N’ajoutez pas de malt de céréales, ou de birnel (poiret) dans votre porridge du matin. Une tombée de purée d’ume au contraire vous aidera à les digérer.
- Corps gras : choisissez des corps gras de bonne qualité (huile de 1ère pression à froid). Le poisson est également une bonne source de corps gras.
- Exercice : le plus important . Courez ou marchez rapidement 30 à 60 minutes par jour 4 à 5 jours par semaine.
Le pH (potentiel Hydrogène)
Notre corps, programmé pour vivre dans un parfait équilibre, ne tolère que de très petits écarts en amont ou en aval de cet équilibre, et que tout écart important peut provoquer de graves troubles de la santé. Le degré d’acidité ou d’alcalinité d’une substance se mesure en pH (potentiel Hydrogène)
L’échelle de mesure va de 0 (totalement acide) à 14 (totalement basique) . À 7 le pH est neutre.
Les extrêmes limites du pH de notre organisme sont comprises entre 5 et 9.
Le pH du sang doit impérativement rester entre 7,32 et 7,42. En dehors de ces limites, il n’y a pas de vie possible, toute variation vers le haut ou vers le bas aura des conséquences dramatiques pouvant aller jusqu’à la mort.
Le pH urinaire d’une personne correctement nourrie et en bonne santé va se situer entre 6,5 et 7,5.
Un excès d’acidification du sang étant totalement impossible, notre organisme dispose de "systèmes tampons" qui lui permettent de maintenir le pH du sang à sa valeur obligatoire, et pour cela, il va être obligé d’aller "pomper" dans les autres organes pour y prendre les produits alcalinisant dont il a besoin.
Lorsque le niveau de calcium dans le sang diminue de seulement 3 % au-dessous du pH idéal, le corps puise dans les substances minérales alcalines présentes dans les réserves : os, cartilages, dents, etc…
Dans notre civilisation moderne, la tendance à l’acidification est générale.
La malnutrition (mauvaise qualité des aliments et mauvaises habitudes alimentaires), la suralimentation, le stress, les pensées négatives, l’agressivité et les excès de toutes sortes.... favorisent cette acidification de l’organisme .
L’hyper-acidité de l’organisme est l’une des causes principales de la plupart des maladies métaboliques !
Comment et pourquoi avons-nous été menés à croire qu’il faut manger tant de glucides ?
Le mythe des glucides et l’histoire qui a pu tromper le monde entier.
Depuis maintenant plusieurs décennies les recommandations sur une alimentation équilibrée proviennent de la pyramide alimentaire telle que la plupart parmi nous l’ont vue présentée. Même dans la forme actuelle, qui a été modifiée un peu, les recommandations n’ont pas beaucoup changé. Peu parmi nous connaissent l’histoire comment et sur quelles bases scientifiques a été créée la pyramide alimentaire. Et si les recommandations de la pyramide n’étaient pas scientifiquement fondées ?
Si une des explications de l’épidémie de l’obésité et de maladies de civilisation (diabète, Alzheimer, Parkinson, fibromyalgie, inflammations, cancers.........) se trouvait justement dans la composition de cette pyramide alimentaire qu’on nous a présentée si souvent ?
Je vais vous raconter l’histoire des décisions politiques aux États-Unis qui pourraient être la cause de l’épidémie d’obésité qui se développe actuellement dans beaucoup de pays du monde. Une très grande partie des conseils de nutrition qu’on nous donne même à ce jour sont donnés à cause de ces décisions.
En 1976 le Senator George McGovern a fait pendant 2 jours un comité "Committee on Nutrition and Human Needs " qui devait se réunir pour s’entretenir sur "l’alimentation et les maladies qui tuent". Le panel était composé d’avocats et d’anciens journalistes sans formations scientifiques . Dans son livre "Good Calories, Bad Calories", Gary Taubes explique que McGovern et son comité ont donné leur conseil avec un penchant fortement marqué en faveur de l’hypothèse d’anti-gras d’Ancel Keys (Professeur de l’université de Minnesota).
En 1953 Ancel Keys avait fait une analyse qui était basée sur des données de 22 pays, disait-il. Keys avait appris pendant une conférence à Rome que les maladies cardiaques étaient rares dans certains pays méditerranéens où la population mangeait une alimentation plus pauvre en lipides. Il avait également remarqué que c’était le même cas pour le Japon. Basé sur ces informations-là ,il formait une hypothèse que la graisse était la cause des maladies cardiaques . Ainsi convaincu, il a publié son analyse des sept pays (The Seven Countries Study). Dans son analyse il a suggéré qu’il y avait un lien entre la consommation de graisse et la mortalité de maladies cardiaques. Keys avait dans son analyse initiale des données de 22 pays, mais n’avait choisi d’utiliser que les données de sept pays. Les critiques démontraient comment le résultat avait été manipulé. Comme exemple Keys avait exclu la France qui avait une alimentation riche en lipides, mais avec un taux de mortalité due aux maladies cardiaques très bas. Autrement dit : Keys avait triché sur les résultats !
Pour retourner la tendance, Il faudrait non simplement des solutions scientifiques, mais aussi des solutions politiques. On peut se demander pourquoi il est si difficile de changer les recommandations avec tout ce que la recherche a pu découvrir. Il existe à cette question plusieurs réponses. Il faut savoir que beaucoup de la recherche scientifique qui est censée résoudre les problèmes liés à la (mal-) nutrition est fondée par l’industrie pharmaceutique et l’industrie agroalimentaire. Imaginez-vous ce qui se passerait avec les chiffres d’affaires des grands laboratoires pharmaceutiques si une grande partie du problème était résolu simplement en enlevant une partie des glucides du régime alimentaire de la population ? Il n’y aurait plus besoin de tant de médicaments !
Essayez aussi d’imaginer ce qu’il se passerait si on donnait réellement à la recherche les moyens de démontrer l’influence négative sur notre santé de la surconsommation de glucides. Si de tels résultats obligeaient les hommes politiques à faire une législation qui déterminait clairement dans quels produits alimentaires l’industrie avait le droit d’utiliser du sucre comme additif.
Imaginez ! Imaginez !
IMAGINONS UNE ALIMENTATION SANS SUCRE ET AVEC BEAUCOUP DE GRAS.
Assassin, criminel, fou. C’est pas possible. Mais si c’est possible et je vous le démontre.
LE CÉTOGÈNE.
Les lipides : première source d’énergie
Il faut en manger plein ! Ce qui rend le LCHF (Low Carb High Fat) plutôt controversé sont ses recommandations au sujet des lipides. Pendant des décennies nous avons appris qu’il fallait réduire la graisse pour perdre du poids et rester en bonne santé. Bah....NON ! Par contre, il faut savoir faire la différence entre les bonnes graisses et les mauvaises . Je vous donnerai quelques règles ci-dessous. Vous allez sûrement vous dire que vous allez grossir si vous commencez à manger une alimentation si riche en lipides, mais voilà tout le malentendu ! La grande cause de la prise du poids est les glucides qui sont souvent consommés avec . Vous allez trouver l’explication (scientifiquement fondée bien sûr) dans le paragraphe suivant. La cause de l’épidémie d’obésité qui semble s’étaler de plus en plus dans les pays occidentaux est les glucides qui sont consommés en très grandes quantités. D’où vient ce malentendu ?
Pourquoi le LCHF fait perdre du poids en bref:
L’explication est relativement simple. Avec LCHF on diminue la consommation de glucides et on augmente la consommation de lipides. Quand on mange des glucides, le taux de sucre dans le sang augmente. L’augmentation du taux de sucre dans le sang fait produire de l’insuline. L’insuline est l’hormone qui nous fait stocker de l’énergie (de la graisse). Si nous produisons de l’insuline notre organisme n’utilisera pas nos réserves, c’est-à-dire notre surpoids ne diminuera pas . Une alimentation riche en glucides nous fait prendre du poids.
Les lipides ne font pas augmenter le taux de sucre dans le sang. Sans augmentation du taux de sucre => pas de production d’insuline => pas de stockage d’énergie, pas de prise de poids.
Les glucides font augmenter le taux de sucre dans le sang => production d’insuline => baisse du taux de sucre et stockage d’énergie (graisse)/prise de poids.
Avec LCHF nous changeons notre source d’énergie habituelle (les glucides) pour une autre (les lipides) . Comme vous l’avez vu au-dessus, notre source habituelle nous faisait prendre du poids, notre source d’énergie LCHF (les lipides) ne peut pas nous faire prendre du poids, car les lipides ne font pas augmenter notre taux de sucre, donc pas de production d’insuline.
À privilégier :
Toutes les graisses animales sont bonnes (beurre, viande grasse, etc.). Toutes les graisses riches en oméga3 sont bonnes ( huile de colza, olive, graisse provenant de poisson, graisse de coco, huile d’avocat, huile de différents types de noix...). La graisse de noix de coco est particulièrement bonne pour la santé, mais on peut, pour des raisons budgétaires, la remplacer par du beurre .
À éviter :
Margarine… oufffff… . Contient très souvent des huiles industrielles hydrogénées (du trans gras) qui sont en fait très mauvais pour la santé (soupçonnée entre autres de causer des cancers et des maladies cardiovasculaires), huile de tournesol trop riche en oméga 6 et tout autre huile riche en oméga 6. Souvent nous avons une alimentation déjà trop riche en oméga6 par rapport à l’oméga 3, qui lui prévient des maladies cardiovasculaires .
LCHF (Low Carb High Fat)
Quand vous mangez le LCHF vous mangez des repas avec beaucoup de goût, préparé avec de bons produits de base, qui procure du bien-être et qui aide à stabiliser votre taux de sucre. Ce sont des ingrédients qui procurent de la satiété et qui diminuent l’envie de grignoter en permanence. Le LCHF vous met fin à vos crises d’humeur dues à la sensation de faim, grâce à un taux de sucre qui se stabilise.
Adresses web de site Keto :
Revenu à la mode dans les années 80, puis réapparue encore avec le régime Paléo, le régime cétogène, proche cousin du régime low-carb, a été inventé en 1921 par le docteur Russel Wilder, dans le Minnesota. Il voulait reproduire les effets du jeûne dans un régime qui pouvait être maintenu indéfiniment. Le jeûne avait eu des résultats bénéfiques sur les malades atteints d’épilepsie réfractaires aux traitements : priver le cerveau de sucre semblait le protéger des crises. En effet, lorsque le corps manque de glucose, il entre en état de « cétose »et transforme alors les graisses en énergie.
Alors que depuis plusieurs dizaines d’années, l’industrie agro-alimentaire nous présente une pyramide des besoins alimentaires avec des glucides à la base de cette dernière, le régime cétogène vient complètement remettre en cause ce mode d’alimentation.
Les corps cétoniques sont créés à partir des acides gras. C’est une source d’énergie plus stable que le glucose, dérivé des hydrates de carbone.
Vous entrez en cétose au bout de 3 à 7 jours, quand vous consommez moins de 30 grammes de sucre par jour.
Le régime cétogène, un régime alimentaire culturel
Il est intéressant de noter que le régime cétogène n’est ni plus ni moins que la pratique alimentaire quotidienne et ancestrale de certains peuples, perpétuée encore aujourd’hui par les Inuits, les Masaïs ou certaines tribus amérindiennes.
Les avantages du régime cétogène pour la santé
Le régime cétogène a démontré ses effets pour la perte de poids. Mais on parle beaucoup de cette solution alimentaire dans le cadre de certaines maladies chroniques. D’après plusieurs études, il réduirait les risques d’Alzheimer, d’épilepsie, de diabète, de crise cardiaque, d’AVC, etc. Grâce aux cétones, le corps délivrerait de l’énergie aux cellules saines et aux neurones, aidant donc au combat contre des maladies comme le cancer pour les premières, et Alzheimer pour les secondes .
D’après des dizaines d’études, effectuées sur plus de 900 000 personnes, la graisse en général N’EST PAS mauvaise pour la santé. Oubliez cette légende urbaine. Les graisses qui sont très dangereuses pour la santé sont les acides gras trans que l’on retrouve dans les produits industriels tels que les plats cuisinés, les biscuits, les viennoiseries, etc. Manger des graisses saturées et mono-insaturées n’a pas d’effet sur les risques de maladie cardiovasculaire .
Au contraire, l’étude menée par le cardiologue Ottar Nygård a montré des améliorations importantes pour le cardio-métabolisme : insuline, glycémie, stockage des graisses ectopiques, pression artérielle et lipides sanguins.
L’AVIS DE LA MÉDECINE OFFICIELLE.
"C’est un régime à haute teneur en graisse et faible teneur en glucide", nous explique madame Csergo, oncodiététicienne à l’Institut Jules Bordet.
"Il imite les aspects de la famine en obligeant le corps à brûler les graisses au lieu des glucides. Privé de glucide, ce dernier entre en lipolyse. La masse graisseuse se dégrade et se transforme en corps cétoniques. Ceux-ci passent alors dans le cerveau et remplace le glucose comme source d’énergie pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme", détaille-t-elle.
Et d’ajouter: "C’est un régime totalement déséquilibré et anorexigène. »
Un exemple à suivre… ou pas
Malgré ses effets incontestables sur l’épilepsie et ceux, encourageants, sur les maladies neurocognitives, le régime cétogène n’en demeure pas moins extrêmement éprouvant pour le corps – et potentiellement dangereux.
Les corps cétoniques sont des composés toxiques pour l’organisme, qui apparaissent seulement en cas de jeûne prolongé, lorsque les cellules n’ont plus accès à leur substrat de choix : le glucose, mis en réserve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène.
D’autre part, la diète cétogène oblige à un apport lipidique considérable, bien au-delà des 35 % des Apports Énergétiques Recommandés. Même en voulant favoriser au maximum les bonnes graisses — sous forme d’acides gras insaturés — il devient vite évident qu’il faut être un diététicien confirmé pour s’assurer de respecter le ratio 5 – 1 entre les oméga 6 et 3.
D’autre part, il est certain que pour ne pas se lasser, on risque tout de même d’accorder une bonne part aux graisses d’origine animale. Le manque de fruits et de légumes frais pose encore problème pour leur teneur en fibres et en oligoéléments indispensables (vitamines et minéraux).
On ne prête plus guère attention aux odeurs : c’est-à-dire aux gaz émis par le corps.
Cependant vous savez qu’une personne dont l’haleine est teintée d’une odeur de pomme de reinette ou de bonbons anglais acidulés risque d’être diabétique. C’est un signal qu’il ne faut pas mésestimer. Il est carencé et à surveiller.
Lorsqu’il n’y a plus rien à manger, il faut puiser dans les réserves, c’est ainsi que fonctionne le métabolisme cellulaire. Lorsque les provisions sont insuffisantes pour compenser les pertes, on se retrouve rapidement dans une position d’hypoglycémie. Cela entraîne la pâmoison, les lipothymies jusqu’au coma.
Qu’il s’agisse d’une hypo ou d’une hyperglycémie, les corps cétoniques sont là pour nous montrer une production du métabolisme qui tourne dans le vide après avoir épuisé les réserves de glucose. Les corps cétoniques sont éjectés soit par les urines — où ils sont amenés par la voie sanguine — soit par les fèces ou les autres sorties possibles, par exemple cutanées.
Les inconvénients des corps cétoniques sont constitués par des signes neurologiques, un sentiment de fatigue, la blancheur, la décoloration de la peau qui vont entraîner une pâmoison, ce sont là des signes d’hypoglycémie, qui peuvent aller des pertes de connaissance jusqu’au coma, bref le sujet a « grande faim ». Il secrète de l’acide chlorhydrique en excès et cela n’est pas neutralisé. La bile travaille dans le vide aussi le sujet éprouve des nausées, des « haut-le-cœur », par contre le PH ne varie pas .
Dans le cas d’hyperglycémie, où on a une carence totale de la fonction pancréatique, on arrive rapidement au début du coma acido-cétosique. Une acidose s’installe, le PH varie beaucoup.
Le régime cétogène pose problème parmi les professionnels de la santé : on le dit carencé, peu équilibré, et non conforme aux recommandations actuelles. Pourtant, certains conseils s’avèrent être de bons sens, que ce soit dans le cadre d’un régime cétogène, low-carb, ou même tout simplement d’une alimentation équilibrée. Consommer moins de graisses saturées (junk food, frites...), moins de sucres (desserts, bonbons...) et davantage de bonnes graisses (viande, poisson, maquereau, sardine, œuf) sont de réelles bonnes habitudes alimentaires. L’essentiel, étant de ne jamais tomber dans l’extrême et de ne pas supprimer de manière définitive un groupe d’aliments. Une simple question de bon sens.
Le diabète et le dérèglement ultime de l’excès de sucre dans l’alimentation.
L’obésité et le dérèglement physiologique ultime de l’abus de gras.
Le cancer et la maladie ultime de l’excès des deux ; du sucre et des graisses.
******
Ben voilà, faites-vous votre propre opinion.
Une simple question de bon sens.
Gérard Wenker - 5 janvier 2018 - 1315 - La Sarraz - CH
et
Le gras bénéfique !
Pyramides alimentaires classiques :
Pour ne pas se perdre dans les termes :
Lipides = tous les corps gras (graisses, huiles, cires, glycérine, + les gras trans = huiles hydrogénées industrielles .
Glucide = tous les sucres y compris les hydrates de carbone.
Il existe deux types de glucides : les glucides simples et les glucides complexes. Les glucides simples comprennent le glucose, le fructose et le saccharose et le sucrose (sucre de table), du lactose et du maltose. Les glucides complexes comprennent l’amidon, (céréales, pains, pommes de terre,) le glycogène ainsi que certaines fibres.
Cétones ou acétone :
Les corps cétoniques, dont l’acétone, sont des produits normaux, déchets du métabolisme des graisses, lorsque celles-ci sont utilisées comme source d’énergie quand les réserves en sucres de l’organisme sont insuffisantes, notamment lors d’un jeûne prolongé.
Le rôle de l’acétone et des corps cétoniques est d’intervenir pour libérer de l’énergie lorsque les réserves en sucres sont insuffisantes, notamment en période de jeûne. Elles augmentent donc dans le corps lorsque les cellules sont en hypoglycémie ou encore quand le sucre ne peut pénétrer convenablement dans les cellules.
Le glycogène : est un glucide (sucre) constitué d’une longue chaîne de plusieurs molécules de glucose. Le glycogène est la forme de réserve du glucose et est stocké principalement dans le foie et les muscles à partir du glucose sanguin essentiellement au cours d’une réaction appelée glycogénogenèse.
Qu’est-ce qu’un hydrate de carbone?
Un hydrate de carbone est un glucide, un sucre. On en trouve dans les céréales sous forme d’amidon, certains légumes, notamment les légumes racines et les fruits
Les glucides (ou hydrates de carbone) sont digérés dans l’intestin grêle et transportés jusqu’au foie où ils sont transformés en glycogène. Le glycogène est libéré à la demande de l’organisme pour assurer la glycémie (taux de sucre dans le sang qui devrait se situer aux alentours de 1 %). Le corps a besoin d’un apport régulier de glucides pour nourrir le cerveau, le cerveau monopolise une grande partie du glycogène, engloutissant les deux tiers des hydrates de carbone en circulation dans le flux sanguin pendant le sommeil. Pour cette opération, le corps doit prendre régulièrement des hydrates de carbone et les transformer en glycogène.
Toutefois, ce processus peut se compliquer légèrement. La capacité du foie à stocker le glycogène est limitée et peut être facilement épuisée en dix ou douze heures. C’est pourquoi nous devons manger des hydrates de carbone à chaque repas.
Que se passe-t-il si on mange trop d’hydrates de carbone ? La capacité de stocker les hydrates de carbone par le foie est limitée.
Dans le foie, où les hydrates de carbone sont stockés pour être transformés en glucose, on ne peut stocker que soixante à 90 grammes d’hydrates de carbone (poids des aliments cuits). Ceci équivaut à deux tasses de céréales ou un gâteau sec et un fruit par exemple et cela représente la capacité totale de réserve pour faire fonctionner le cerveau. Les muscles sont également de grands solliciteurs de glycogène.
Une fois que le niveau de glycogène est atteint dans le foie, dans les muscles et dans le cerveau, le seul destin des hydrates de carbone en excès est d’être convertis en tissus graisseux.
Donc, bien que les hydrates de carbone ne contiennent pas de corps gras, ils peuvent finir par se transformer en corps gras si on en mange trop. Ce n’est pas tout, n’importe quel repas riche en hydrate de carbone génère une rapide élévation du taux de glycogène dans le sang. Pour corriger cette rapide élévation du taux de sucre, et maintenir le taux aux environs de 1 % le pancréas sécrète une hormone appelée insuline qui abaisse le taux de sucre dans le sang.
L’insuline est essentiellement une hormone de stockage, destinée à mettre de côté des hydrates de carbone sous forme de graisses en cas de famine. Ainsi l’insuline qui est stimulée par l’excès d’hydrate de carbone produit une accumulation de corps gras dans le corps.
Ainsi si nous mangeons trop d’hydrate de carbone, nous envoyons au corps un message à travers l’insuline : « mets des corps gras de côté ».
Non seulement l’insuline dit au corps de stocker les hydrates de carbone en corps gras, mais elle lui dit également de ne pas libérer les graisses stockées. Ainsi vous ne pouvez pas utiliser vos graisses en excès.
Ce processus conduit également le corps à utiliser plus d’hydrates de carbone et moins de graisse comme carburant. Si vous voulez utiliser les graisses que vous avez en trop comme énergie, la réponse de l’insuline doit être modérée. Les régimes riches en hydrates de carbone libèrent plus d’énergie et ainsi empêchent les graisses d’être brûlées.
Après un repas d’hydrate de carbone, le taux de sucre sanguin augmente amenant l’insuline à faire abaisser ce taux de sucre, ce qui conduit à une sensation de faim, souvent une heure ou deux après le repas et une envie de sucre.
Si vous voulez brûler des graisses, il est nécessaire de diminuer la sécrétion d’insuline en absorbant moins d’hydrates de carbone. Les sucres simples (sucre blanc ou sucre de canne complet, extrait de poire ( birnel ), sirop d’érable,) sont à éliminer et les autres hydrates de carbone maintenus à 40 % du régime. Les fibres contenues dans les céréales minimisent également la réponse de l’insuline.
Beaucoup de personnes ont perdu leur habilité à transformer efficacement les hydrates de carbones. C’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline (IR = insulino résistance).
Chez une personne normale (non insulino résistance) 40 % des hydrates de carbone consommés sont transformés en graisse. Chez une personne IR, ce chiffre est bien plus élevé.
Si nous sommes incapables d’utiliser les hydrates de carbones consommés, certains symptômes apparaissent :
- Fatigue : le matin, l’après-midi ou toute la journée
- Brouillard dans le cerveau : fatigue mentale, impossibilité de se concentrer, manque de créativité, mauvaise mémoire, échecs scolaires et incapacité d’apprendre.
- Hypoglycémie : de brèves périodes d’hypoglycémie sont normales durant une journée, surtout si les repas ne sont pas pris à des heures régulières. Mais des périodes répétées et prolongées d’hypoglycémies ne sont pas normales. Des vertiges ne sont pas rares.
- Intestins gonflés : la plupart des gaz intestinaux sont produits par les hydrates de carbone et peuvent aller jusqu’à la colite
- Somnolence : particulièrement après les repas contenant beaucoup d’hydrates de carbone.
- Prise de poids
- Élévation de la pression sanguine
- Dépression : du fait que les hydrates de carbone sont des produits « apaisants », elles « ralentissent » le cerveau en changeant la chimie de celui-ci. Les hydrates de carbones augmentent la sérotonine produisant un sentiment de somnolence.
Tendance à la dépendance à l’alcool, la caféine, les cigarettes ou d’autres drogues.
******
Quelques règles pour atteindre l’équilibre :
- Protéines : vous devez savoir combien de protéines votre corps a besoin. Généralement les adultes ont besoin de 80 grammes de protéines par jours. Les protéines doivent être consommées à chaque repas. Essayez de définir si vous avez besoin ou non de protéines animales. Une bonne solution et de prendre 50 % de protéines animales et 50 % de protéines végétales.
- Mangez des légumes verts ébouillantés, crus ou en pickles tous les jours. Ils ne contiennent pas d’hydrate de carbone, ils aident la digestion et apportent au corps tous les sels minéraux dont il a besoin.
- Hydrates de carbone : choisissez les céréales complètes en grains, qui sollicitent moins l’insuline. Si vous avez des envies de sucre, contrôlez votre dernier repas pour savoir si vous n’avez pas pris trop d’hydrates de carbone.
- N’ajoutez pas de malt de céréales, ou de birnel (poiret) dans votre porridge du matin. Une tombée de purée d’ume au contraire vous aidera à les digérer.
- Corps gras : choisissez des corps gras de bonne qualité (huile de 1ère pression à froid). Le poisson est également une bonne source de corps gras.
- Exercice : le plus important . Courez ou marchez rapidement 30 à 60 minutes par jour 4 à 5 jours par semaine.
Le pH (potentiel Hydrogène)
Notre corps, programmé pour vivre dans un parfait équilibre, ne tolère que de très petits écarts en amont ou en aval de cet équilibre, et que tout écart important peut provoquer de graves troubles de la santé. Le degré d’acidité ou d’alcalinité d’une substance se mesure en pH (potentiel Hydrogène)
L’échelle de mesure va de 0 (totalement acide) à 14 (totalement basique) . À 7 le pH est neutre.
Les extrêmes limites du pH de notre organisme sont comprises entre 5 et 9.
Le pH du sang doit impérativement rester entre 7,32 et 7,42. En dehors de ces limites, il n’y a pas de vie possible, toute variation vers le haut ou vers le bas aura des conséquences dramatiques pouvant aller jusqu’à la mort.
Le pH urinaire d’une personne correctement nourrie et en bonne santé va se situer entre 6,5 et 7,5.
Un excès d’acidification du sang étant totalement impossible, notre organisme dispose de "systèmes tampons" qui lui permettent de maintenir le pH du sang à sa valeur obligatoire, et pour cela, il va être obligé d’aller "pomper" dans les autres organes pour y prendre les produits alcalinisant dont il a besoin.
Lorsque le niveau de calcium dans le sang diminue de seulement 3 % au-dessous du pH idéal, le corps puise dans les substances minérales alcalines présentes dans les réserves : os, cartilages, dents, etc…
Dans notre civilisation moderne, la tendance à l’acidification est générale.
La malnutrition (mauvaise qualité des aliments et mauvaises habitudes alimentaires), la suralimentation, le stress, les pensées négatives, l’agressivité et les excès de toutes sortes.... favorisent cette acidification de l’organisme .
L’hyper-acidité de l’organisme est l’une des causes principales de la plupart des maladies métaboliques !
Comment et pourquoi avons-nous été menés à croire qu’il faut manger tant de glucides ?
Le mythe des glucides et l’histoire qui a pu tromper le monde entier.
Depuis maintenant plusieurs décennies les recommandations sur une alimentation équilibrée proviennent de la pyramide alimentaire telle que la plupart parmi nous l’ont vue présentée. Même dans la forme actuelle, qui a été modifiée un peu, les recommandations n’ont pas beaucoup changé. Peu parmi nous connaissent l’histoire comment et sur quelles bases scientifiques a été créée la pyramide alimentaire. Et si les recommandations de la pyramide n’étaient pas scientifiquement fondées ?
Si une des explications de l’épidémie de l’obésité et de maladies de civilisation (diabète, Alzheimer, Parkinson, fibromyalgie, inflammations, cancers.........) se trouvait justement dans la composition de cette pyramide alimentaire qu’on nous a présentée si souvent ?
Je vais vous raconter l’histoire des décisions politiques aux États-Unis qui pourraient être la cause de l’épidémie d’obésité qui se développe actuellement dans beaucoup de pays du monde. Une très grande partie des conseils de nutrition qu’on nous donne même à ce jour sont donnés à cause de ces décisions.
En 1976 le Senator George McGovern a fait pendant 2 jours un comité "Committee on Nutrition and Human Needs " qui devait se réunir pour s’entretenir sur "l’alimentation et les maladies qui tuent". Le panel était composé d’avocats et d’anciens journalistes sans formations scientifiques . Dans son livre "Good Calories, Bad Calories", Gary Taubes explique que McGovern et son comité ont donné leur conseil avec un penchant fortement marqué en faveur de l’hypothèse d’anti-gras d’Ancel Keys (Professeur de l’université de Minnesota).
En 1953 Ancel Keys avait fait une analyse qui était basée sur des données de 22 pays, disait-il. Keys avait appris pendant une conférence à Rome que les maladies cardiaques étaient rares dans certains pays méditerranéens où la population mangeait une alimentation plus pauvre en lipides. Il avait également remarqué que c’était le même cas pour le Japon. Basé sur ces informations-là ,il formait une hypothèse que la graisse était la cause des maladies cardiaques . Ainsi convaincu, il a publié son analyse des sept pays (The Seven Countries Study). Dans son analyse il a suggéré qu’il y avait un lien entre la consommation de graisse et la mortalité de maladies cardiaques. Keys avait dans son analyse initiale des données de 22 pays, mais n’avait choisi d’utiliser que les données de sept pays. Les critiques démontraient comment le résultat avait été manipulé. Comme exemple Keys avait exclu la France qui avait une alimentation riche en lipides, mais avec un taux de mortalité due aux maladies cardiaques très bas. Autrement dit : Keys avait triché sur les résultats !
Pour retourner la tendance, Il faudrait non simplement des solutions scientifiques, mais aussi des solutions politiques. On peut se demander pourquoi il est si difficile de changer les recommandations avec tout ce que la recherche a pu découvrir. Il existe à cette question plusieurs réponses. Il faut savoir que beaucoup de la recherche scientifique qui est censée résoudre les problèmes liés à la (mal-) nutrition est fondée par l’industrie pharmaceutique et l’industrie agroalimentaire. Imaginez-vous ce qui se passerait avec les chiffres d’affaires des grands laboratoires pharmaceutiques si une grande partie du problème était résolu simplement en enlevant une partie des glucides du régime alimentaire de la population ? Il n’y aurait plus besoin de tant de médicaments !
Essayez aussi d’imaginer ce qu’il se passerait si on donnait réellement à la recherche les moyens de démontrer l’influence négative sur notre santé de la surconsommation de glucides. Si de tels résultats obligeaient les hommes politiques à faire une législation qui déterminait clairement dans quels produits alimentaires l’industrie avait le droit d’utiliser du sucre comme additif.
Imaginez ! Imaginez !
IMAGINONS UNE ALIMENTATION SANS SUCRE ET AVEC BEAUCOUP DE GRAS.
Assassin, criminel, fou. C’est pas possible. Mais si c’est possible et je vous le démontre.
LE CÉTOGÈNE.
Les lipides : première source d’énergie
Il faut en manger plein ! Ce qui rend le LCHF (Low Carb High Fat) plutôt controversé sont ses recommandations au sujet des lipides. Pendant des décennies nous avons appris qu’il fallait réduire la graisse pour perdre du poids et rester en bonne santé. Bah....NON ! Par contre, il faut savoir faire la différence entre les bonnes graisses et les mauvaises . Je vous donnerai quelques règles ci-dessous. Vous allez sûrement vous dire que vous allez grossir si vous commencez à manger une alimentation si riche en lipides, mais voilà tout le malentendu ! La grande cause de la prise du poids est les glucides qui sont souvent consommés avec . Vous allez trouver l’explication (scientifiquement fondée bien sûr) dans le paragraphe suivant. La cause de l’épidémie d’obésité qui semble s’étaler de plus en plus dans les pays occidentaux est les glucides qui sont consommés en très grandes quantités. D’où vient ce malentendu ?
Pourquoi le LCHF fait perdre du poids en bref:
L’explication est relativement simple. Avec LCHF on diminue la consommation de glucides et on augmente la consommation de lipides. Quand on mange des glucides, le taux de sucre dans le sang augmente. L’augmentation du taux de sucre dans le sang fait produire de l’insuline. L’insuline est l’hormone qui nous fait stocker de l’énergie (de la graisse). Si nous produisons de l’insuline notre organisme n’utilisera pas nos réserves, c’est-à-dire notre surpoids ne diminuera pas . Une alimentation riche en glucides nous fait prendre du poids.
Les lipides ne font pas augmenter le taux de sucre dans le sang. Sans augmentation du taux de sucre => pas de production d’insuline => pas de stockage d’énergie, pas de prise de poids.
Les glucides font augmenter le taux de sucre dans le sang => production d’insuline => baisse du taux de sucre et stockage d’énergie (graisse)/prise de poids.
Avec LCHF nous changeons notre source d’énergie habituelle (les glucides) pour une autre (les lipides) . Comme vous l’avez vu au-dessus, notre source habituelle nous faisait prendre du poids, notre source d’énergie LCHF (les lipides) ne peut pas nous faire prendre du poids, car les lipides ne font pas augmenter notre taux de sucre, donc pas de production d’insuline.
À privilégier :
Toutes les graisses animales sont bonnes (beurre, viande grasse, etc.). Toutes les graisses riches en oméga3 sont bonnes ( huile de colza, olive, graisse provenant de poisson, graisse de coco, huile d’avocat, huile de différents types de noix...). La graisse de noix de coco est particulièrement bonne pour la santé, mais on peut, pour des raisons budgétaires, la remplacer par du beurre .
À éviter :
Margarine… oufffff… . Contient très souvent des huiles industrielles hydrogénées (du trans gras) qui sont en fait très mauvais pour la santé (soupçonnée entre autres de causer des cancers et des maladies cardiovasculaires), huile de tournesol trop riche en oméga 6 et tout autre huile riche en oméga 6. Souvent nous avons une alimentation déjà trop riche en oméga6 par rapport à l’oméga 3, qui lui prévient des maladies cardiovasculaires .
LCHF (Low Carb High Fat)
Quand vous mangez le LCHF vous mangez des repas avec beaucoup de goût, préparé avec de bons produits de base, qui procure du bien-être et qui aide à stabiliser votre taux de sucre. Ce sont des ingrédients qui procurent de la satiété et qui diminuent l’envie de grignoter en permanence. Le LCHF vous met fin à vos crises d’humeur dues à la sensation de faim, grâce à un taux de sucre qui se stabilise.
Adresses web de site Keto :
Revenu à la mode dans les années 80, puis réapparue encore avec le régime Paléo, le régime cétogène, proche cousin du régime low-carb, a été inventé en 1921 par le docteur Russel Wilder, dans le Minnesota. Il voulait reproduire les effets du jeûne dans un régime qui pouvait être maintenu indéfiniment. Le jeûne avait eu des résultats bénéfiques sur les malades atteints d’épilepsie réfractaires aux traitements : priver le cerveau de sucre semblait le protéger des crises. En effet, lorsque le corps manque de glucose, il entre en état de « cétose »et transforme alors les graisses en énergie.
Alors que depuis plusieurs dizaines d’années, l’industrie agro-alimentaire nous présente une pyramide des besoins alimentaires avec des glucides à la base de cette dernière, le régime cétogène vient complètement remettre en cause ce mode d’alimentation.
Les corps cétoniques sont créés à partir des acides gras. C’est une source d’énergie plus stable que le glucose, dérivé des hydrates de carbone.
Vous entrez en cétose au bout de 3 à 7 jours, quand vous consommez moins de 30 grammes de sucre par jour.
Le régime cétogène, un régime alimentaire culturel
Il est intéressant de noter que le régime cétogène n’est ni plus ni moins que la pratique alimentaire quotidienne et ancestrale de certains peuples, perpétuée encore aujourd’hui par les Inuits, les Masaïs ou certaines tribus amérindiennes.
Les avantages du régime cétogène pour la santé
Le régime cétogène a démontré ses effets pour la perte de poids. Mais on parle beaucoup de cette solution alimentaire dans le cadre de certaines maladies chroniques. D’après plusieurs études, il réduirait les risques d’Alzheimer, d’épilepsie, de diabète, de crise cardiaque, d’AVC, etc. Grâce aux cétones, le corps délivrerait de l’énergie aux cellules saines et aux neurones, aidant donc au combat contre des maladies comme le cancer pour les premières, et Alzheimer pour les secondes .
D’après des dizaines d’études, effectuées sur plus de 900 000 personnes, la graisse en général N’EST PAS mauvaise pour la santé. Oubliez cette légende urbaine. Les graisses qui sont très dangereuses pour la santé sont les acides gras trans que l’on retrouve dans les produits industriels tels que les plats cuisinés, les biscuits, les viennoiseries, etc. Manger des graisses saturées et mono-insaturées n’a pas d’effet sur les risques de maladie cardiovasculaire .
Au contraire, l’étude menée par le cardiologue Ottar Nygård a montré des améliorations importantes pour le cardio-métabolisme : insuline, glycémie, stockage des graisses ectopiques, pression artérielle et lipides sanguins.
L’AVIS DE LA MÉDECINE OFFICIELLE.
"C’est un régime à haute teneur en graisse et faible teneur en glucide", nous explique madame Csergo, oncodiététicienne à l’Institut Jules Bordet.
"Il imite les aspects de la famine en obligeant le corps à brûler les graisses au lieu des glucides. Privé de glucide, ce dernier entre en lipolyse. La masse graisseuse se dégrade et se transforme en corps cétoniques. Ceux-ci passent alors dans le cerveau et remplace le glucose comme source d’énergie pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme", détaille-t-elle.
Et d’ajouter: "C’est un régime totalement déséquilibré et anorexigène. »
Un exemple à suivre… ou pas
Malgré ses effets incontestables sur l’épilepsie et ceux, encourageants, sur les maladies neurocognitives, le régime cétogène n’en demeure pas moins extrêmement éprouvant pour le corps – et potentiellement dangereux.
Les corps cétoniques sont des composés toxiques pour l’organisme, qui apparaissent seulement en cas de jeûne prolongé, lorsque les cellules n’ont plus accès à leur substrat de choix : le glucose, mis en réserve dans le foie et les muscles sous forme de glycogène.
D’autre part, la diète cétogène oblige à un apport lipidique considérable, bien au-delà des 35 % des Apports Énergétiques Recommandés. Même en voulant favoriser au maximum les bonnes graisses — sous forme d’acides gras insaturés — il devient vite évident qu’il faut être un diététicien confirmé pour s’assurer de respecter le ratio 5 – 1 entre les oméga 6 et 3.
D’autre part, il est certain que pour ne pas se lasser, on risque tout de même d’accorder une bonne part aux graisses d’origine animale. Le manque de fruits et de légumes frais pose encore problème pour leur teneur en fibres et en oligoéléments indispensables (vitamines et minéraux).
On ne prête plus guère attention aux odeurs : c’est-à-dire aux gaz émis par le corps.
Cependant vous savez qu’une personne dont l’haleine est teintée d’une odeur de pomme de reinette ou de bonbons anglais acidulés risque d’être diabétique. C’est un signal qu’il ne faut pas mésestimer. Il est carencé et à surveiller.
Lorsqu’il n’y a plus rien à manger, il faut puiser dans les réserves, c’est ainsi que fonctionne le métabolisme cellulaire. Lorsque les provisions sont insuffisantes pour compenser les pertes, on se retrouve rapidement dans une position d’hypoglycémie. Cela entraîne la pâmoison, les lipothymies jusqu’au coma.
Qu’il s’agisse d’une hypo ou d’une hyperglycémie, les corps cétoniques sont là pour nous montrer une production du métabolisme qui tourne dans le vide après avoir épuisé les réserves de glucose. Les corps cétoniques sont éjectés soit par les urines — où ils sont amenés par la voie sanguine — soit par les fèces ou les autres sorties possibles, par exemple cutanées.
Les inconvénients des corps cétoniques sont constitués par des signes neurologiques, un sentiment de fatigue, la blancheur, la décoloration de la peau qui vont entraîner une pâmoison, ce sont là des signes d’hypoglycémie, qui peuvent aller des pertes de connaissance jusqu’au coma, bref le sujet a « grande faim ». Il secrète de l’acide chlorhydrique en excès et cela n’est pas neutralisé. La bile travaille dans le vide aussi le sujet éprouve des nausées, des « haut-le-cœur », par contre le PH ne varie pas .
Dans le cas d’hyperglycémie, où on a une carence totale de la fonction pancréatique, on arrive rapidement au début du coma acido-cétosique. Une acidose s’installe, le PH varie beaucoup.
Le régime cétogène pose problème parmi les professionnels de la santé : on le dit carencé, peu équilibré, et non conforme aux recommandations actuelles. Pourtant, certains conseils s’avèrent être de bons sens, que ce soit dans le cadre d’un régime cétogène, low-carb, ou même tout simplement d’une alimentation équilibrée. Consommer moins de graisses saturées (junk food, frites...), moins de sucres (desserts, bonbons...) et davantage de bonnes graisses (viande, poisson, maquereau, sardine, œuf) sont de réelles bonnes habitudes alimentaires. L’essentiel, étant de ne jamais tomber dans l’extrême et de ne pas supprimer de manière définitive un groupe d’aliments. Une simple question de bon sens.
Le diabète et le dérèglement ultime de l’excès de sucre dans l’alimentation.
L’obésité et le dérèglement physiologique ultime de l’abus de gras.
Le cancer et la maladie ultime de l’excès des deux ; du sucre et des graisses.
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Ben voilà, faites-vous votre propre opinion.
Une simple question de bon sens.
Gérard Wenker - 5 janvier 2018 - 1315 - La Sarraz - CH