LE VENTRE ET SON CONTENU
Si vous détruisez les bonnes bactéries (antibiotiques) de votre intestin, ce sont les champignons (mycose) et les virus qui prennent le dessus, et là, bonjour les dégâts. Lorsque vous êtes en bonne santé, un équilibre s'établit entre les habitants de catégorie différentes. (mycoses, virus, bactéries, vers,)
Qui a-t-il là-dedans? de la flotte — de la bière — du gras — de nombreux additifs — des protéines et une multitude de microorganismes qui s’en délecte:
Enzymes, ferments et bactéries transforment et trient toute cette infâme pâtée en produits nobles assimilables par l’organisme, indispensable à notre bon fonctionnement physiologique; vitamines, oligonutriments, protéines, mais aussi en déchets, gaz, merde, urine, odeurs nauséabondes, calculs, polypes, tumeurs.etc.
Ah…ils bossent bien nos petits travailleurs de l’ombre, 24 h sur 24 h par milliard, sans jamais être fatigué, c’est grâce a eux si nous gardons un ventre plat, des fesses fermes et une belle langue rose saine.
Langue saine rose sans taches |
Sauf que parfois, les puissantes armées de "Monsalo" associée à "NoWarthis" spécialistes des attaques chimiques, alerter par un gentil médecin qui à cru déceler la présence de quelques dissidents étrangers, autorise l’attaque de nos troupes de gentils travailleurs, qui seront détruites jusqu’au dernier.
Au rapport commandant:
C’est bon, la place est nette mon général. Seuls quelques champignons verdâtres inutiles et sans danger résistent encore.
Laissez tomber, ne perdons pas notre temps ni notre argent.
Résultat:
Gros bide — maladie de Crohn — calculs biliaires — constipation chronique — diverticuloses - polypes — kystes — tumeurs — cancers, et j’en passe, vont pouvoir danser dans votre ventre et s’en donner à cœur joie, maintenant qu’il n’y a plus de surveillant, plus de garde armé et plus d’assimilateurs pour faire le boulot.
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C'est sur la langue que vous pouvez diagnostiquer l'état de vos intestins et un envahissement par divers champignons intestinaux.
Les remèdes maison pour soigner une mycose buccale…
La candidose buccale, aussi connue sous le nom de candidose oropharyngée ou muguet, est un type dʼinfection à levures qui se développe dans la bouche et sur la langue. Une petite quantité du champignon Candida albicans est normalement présent dans la bouche. Le muguet buccal se produit lorsque votre système immunitaire ne peut pas maintenir sa défense naturelle contre ce champignon, il se sur-développe et devient hors de contrôle.
Lʼinfection conduit de petites lésions blanc-crème, habituellement sur la langue ou à lʼintérieur des joues. Si lʼinfection nʼest pas traitée rapidement, elle peut se propager sur le palais, les gencives, les amygdales et à lʼarrière de votre gorge. Dʼautres signes et symptômes incluent des rougeurs dans la bouche, de la douleur, un sentiment cotonneux, des difficulté à avaler et la perte de goût. (voir ce que révèle la langue sur votre santé)
Tout le monde peut développer une candidose buccale, mais elle est plus fréquente chez les nourrissons, les personnes âgées, ceux qui ont un système immunitaire faible et ceux qui portent des prothèses dentaires. Les personnes qui ont le diabète, une infection vaginale à levures ou un cancer sont également plus enclins à être infectées.
Candida Albican : Le coupable de la mycose buccale
Des épisodes répétés de candidose buccale indiquent également un déficit immunitaire. Par conséquent, la première étape sera de reconstruire votre système immunitaire par le biais dʼune alimentation saine. De plus, maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire, faire de lʼexercice régulier et favoriser le sommeil et le repos approprié. En supplément, vous pouvez utiliser quelques remèdes maison simples pour contrôler lʼinfection et réduire les symptômes.
Comment soigner une mycose buccale naturellement ?
1. Sel
Le sel est un des meilleurs remèdes pour traiter la candidose buccale. Il crée un environnement inhospitalier pour le champignon. En outre, le sel aide à soulager rapidement les symptômes.
Mélangez 1 cuillère à café de sel dans 1 tasse dʼeau tiède. Utilisez-le pour vous gargariser, puis cracher.
Répétez plusieurs fois par jour jusquʼà ce que vous soyez satisfait des résultats.
Vous pouvez aussi saupoudrer un peu de sel sur la langue et lʼintérieur de votre bouche, puis frottez doucement avec vos doigts pendant quelques secondes. Rincez abondamment à lʼeau tiède. Utilisez ce remède deux fois par jour pendant quelques jours.
2. Yogourt
Le yogourt probiotique contient des cultures vivantes ou actives des espèces de lactobacilles qui peuvent aider à traiter la candidose. Il améliore également la digestion. Pour le traitement de lʼinfection à levures, consommez uniquement du yogourt non sucré. Mangez 2 à 3 tasses de yogourt par jour pendant quelques semaines.
Vous pouvez aussi frotter un peu de yogourt sur votre langue et à lʼintérieur de votre bouche avec votre doigt (propre). Laisser reposer pendant 5 à 10 minutes, puis rincer abondamment la bouche avec de lʼeau chaude. A faire, une ou deux fois par jour pendant quelques jours.
3. Lʼhuile de coco
Lʼhuile de coco est un bon remède pour lutter contre une infection par voie orale. Il aide à éliminer la levure et à réduire les inconforts associés.
Appliquer directement lʼhuile de noix de coco vierge extra sur la zone de la bouche intérieure et de la langue à lʼaide dʼun coton-tige. A faire, plusieurs fois par jour pendant une semaine.
4. Vinaigre de cidre
Le vinaigre de cidre contient des enzymes qui peuvent contrôler lʼinfection par le candida. Il restaure également le niveau de pH de lʼorganisme qui aide à lutter contre la prolifération de la levure causant lʼinfection. En outre, il stimule le système immunitaire et vous donne une solide défense contre les candida.
Mélanger 2 cuillères à café de sucre brut, de vinaigre de cidre de pomme non filtré bio avec ½ cuillère à café de sel dans une tasse dʼeau tiède.
Utilisez cette solution pour rincer la bouche plusieurs fois par jour jusquʼà ce que vous remarquiez une amélioration.
Vous pouvez aussi ajouter 2 cuillères à soupe de sucre brut, de vinaigre de cidre de pomme non filtré bio et un peu de miel brut à une tasse dʼeau tiède et boire deux fois par jour.
5. Lʼhuile de théier (Tea tree)
Lʼhuile dʼarbre à thé est aussi très efficace pour traiter la mycose buccale. Ses puissantes propriétés antifongiques aident à contrôler la croissance de la levure et permettent une récupération rapide.
Ajouter 4 ou 5 gouttes dʼhuile dʼarbre à thé pour 1 tasse dʼeau tiède. Utilisez cette solution pour vous gargariser pendant quelques minutes.
Utilisez ce remède deux fois par jour jusquʼà ce que lʼinfection recule.
Remarque : Ne pas ingérer lʼhuile dʼarbre à thé, car elle peut causer des effets secondaires.
6. Le bicarbonate de soude
Le bicarbonate de soude est un remède efficace et peu coûteux contre la candidose buccale. Il peut tuer la levure qui provoque lʼinfection. En outre, il aide à maintenir un bon niveau de pH dans la bouche en neutralisant les acides.
Mélanger 1 à 2 cuillères à café de bicarbonate de soude avec suffisamment dʼeau pour former une pâte.
Utilisez une boule de coton pour appliquer cette pâte sur la langue et la zone intérieure de la joue.
Attendez quelques minutes, puis rincer la bouche avec de lʼeau tiède. Suivez ce remède 2 ou 3 fois par jour pendant quelques jours.
Vous pouvez aussi dissoudre ½ cuillère à café de bicarbonate de soude dans un verre dʼeau et utiliser cette solution pour vous rincer la bouche deux fois par jour jusquʼà disparition du problème.
7. Cannelle
La cannelle est un autre remède maison efficace pour lutter contre cette infection orale aux levures. Ses puissantes propriétés antiparasitaires et antifongiques peuvent contrôler la croissance du candida albicans.
Boire 1 à 2 tasses de thé à la cannelle par jour. Pour faire le thé, faire bouillir ½ cuillère à café de cannelle en poudre ou un petit morceau de bâton de cannelle dans 1½ tasse dʼeau pendant 5 minutes.
Ajouter un peu de jus de citron selon votre goût.
Vous pouvez aussi diluer quelques gouttes dʼhuile de cannelle dans 1 cuillère à soupe dʼhuile dʼolive extra-vierge. Appliquer cette huile sur les taches blanches causées par la candidose buccale. Laissez agir 10 à 15 minutes puis rincez (sans avaler). A faire, une fois par jour pendant quelques jours.
Remarque : Les femmes enceintes devraient éviter de cannelle.
8. Ail
Lʼail est un autre traitement efficace pour réduire une infection buccale au muguet. Sa propriété antifongique aide à tuer la levure dans la bouche et à donner un coup de pouce à votre système immunitaire.
Pressez et consommez 2 ou 3 gousses dʼail cru sur une base régulière pour combattre lʼinfection. Vous pouvez également prendre des capsules ou des comprimés dʼail, après avoir consulté votre médecin.
Vous pouvez aussi appliquer de lʼhuile dʼail sur la zone touchée plusieurs fois par jour. 9. Lʼhuile dʼorigan
Lʼhuile dʼorigan est aussi efficace pour inhiber la croissance de la levure qui provoque la candidose buccale. Elle stimule également votre système immunitaire.
Mélanger 2 ou 3 gouttes dʼhuile dʼorigan à 1 cuillère à soupe dʼhuile dʼolive.
Appliquez sur votre langue et à lʼintérieur de votre bouche.
Laissez agir pendant 10 minutes, puis rincer à lʼeau tiède.
Répéter deux fois par jour jusquʼà ce que vous voyez une amélioration.
Vous pouvez aussi ajouter 3 gouttes dʼhuile dʼorigan à un verre dʼeau. Boire deux fois par jour pendant quelques jours à une semaine. Une autre option est de prendre des capsules dʼhuile dʼorigan après avoir consulté votre médecin.
10. Feuille dʼolivier
Les feuilles dʼolivier aident à détruire les micro-organismes qui causent la candidose buccale, grâce à ses puissantes propriétés antifongiques. En outre, il contient un ingrédient appelé oleuropéine actif qui stimule votre immunité.
Prendre un extrait de feuille dʼolivier (250 à 500 mg) 3 fois par jour. Consultez votre médecin pour le dosage approprié adapté à votre condition.
Boire quelques tasses de thé de feuilles dʼolivier par jour. Pour faire le thé, verser 1 à 2 cuillères à café de feuilles dʼolivier dans une tasse dʼeau bouillante pendant 10 à 15 minutes, puis égoutter.
Mycose buccale quelques conseils supplémentaires…
Pratiquer une bonne hygiène bucco-dentaire. Brossez-vous les dents trois fois par jour et de ne jamais partager votre brosse à dents. Nettoyez votre langue avec un morceau doux de coton ou dʼun racleur de langue tous les jours.
Remplacez votre brosse à dents souvent pour éviter la contagion.
Si vous utilisez des prothèses, retirez-les avant dʼaller au lit et faites-les tremper toute la nuit dans nettoyant pour prothèses dentaires que vous pouvez acheter dans les pharmacies ou les épiceries. Nettoyez vos prothèses avec une brosse à dents propre et de lʼeau tous les jours.
Si vous êtes diabétique, gérer votre taux de sucre dans le sang en le vérifiant régulièrement. Cela aide à prévenir les infections.
Limitez votre consommation dʼaliments sucrés pour empêcher la croissance de la levure.
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Les bactéries sont vos amies… si vous les traitez bien !
Pourtant, quand on parle de « bactéries », on pense d’abord à des êtres nuisibles qui nous font tomber malade.
Otites, angines, infections de la peau (panaris, abcès…), diarrhées, infections
urinaires et génitales, voilà des maladies dites « bactériennes », c’est-à-dire causées par une bactérie.
Mais c’est une simplification un peu grossière.
Prenez la bactérie Clostridium Difficile, redoutée pour les graves diarrhées qu’elle provoque… si graves qu’elles peuvent être mortelles.
Eh bien on a retrouvé cette bactérie dans les intestins de 63 % des nouveaunés.
Presque tout le monde l’héberge à un moment ou à un autre, sans dommage pour la santé.
Ce n’est que lorsque vous laissez cette bactérie prospérer et se multiplier qu’elle commence à poser problème.
Même chose pour la bactérie Helicobacter pylori, responsable des ulcères à l’estomac : elle ne devient nuisible que lorsqu’elle se multiplie de façon désordonnée.
Lorsqu’elle se maintient dans des quantités équilibrées, non seulement elle ne vous fait pas de mal, mais elle est même une alliée de poids pour votre santé !
Elle vous permet notamment de mieux réguler votre appétit… et vous empêche de trop manger ! Beaucoup de personnes obèses souffrent de ne pas avoir assez de bactéries Helicobacter dans leur intestin.
Au total, votre vie peut changer du tout au tout, lorsque vous passez d’une flore déséquilibrée à une flore saine.
Comment soigner sa flore naturellement
Le problème est qu’il faudra attendre des années avant que cette nouvelle thérapie ne soit totalement intégrée aux protocoles de la médecine.
Alors en attendant… que vous soyez malade ou en bonne santé… vous avez tout intérêt à prendre le plus grand soin de votre flore intestinale par vous même.
Cela commence par augmenter drastiquement votre consommation de fruits et légumes (surtout les légumes) et d’avaler régulièrement des noix, noisettes, amandes.
Vous le savez, manger davantage de bons végétaux est LE conseil alimentaire de base pour être en meilleure santé.
Mais cela ne suffit pas. Voici 6 conseils principaux pour conserver ou regagner une flore intestinale en pleine santé :
Conseil n°1 : faites-vous plaisir – café, thé, vin rouge et chocolat noir.
Réjouissez-vous si vous les aimez : consommés avec modération, ces aliments font partie des meilleurs remèdes pour votre intestin !
Car les feuilles de thé, les graines de café et de cacao et la peau du raisin sont bourrés des précieux « polyphénols », qui favorisent les « bonnes bactéries » de votre intestin.
Par exemple, le thé vert augmente le nombre de bifidobactéries (bonnes bactéries) et réduit en même temps le nombre d’espèces néfastes. Mêmes résultats pour les polyphénols du cacao, le café et le vin rouge.
Les chercheurs ont analysé le microbiote de plus de 1 000 personnes en bonne santé. Sans surprise, ceux qui consommaient le plus de fruits, légumes et oléagineux avaient une flore intestinale plus riche et plus diverse.
Mais juste après, les aliments les plus associés à une flore saine étaient… le café, le thé et le vin rouge !
Tant que vous n’en abusez pas, n’hésitez donc pas à vous faire plaisir !
Conseil n°2 : Mangez des aliments pré et pro-biotiques.
Autre nutriment clé : les « prébiotiques », qui sont des fibres spécifiques. Vos bonnes bactéries en raffolent, car elles assurent leur croissance et leur activité !
On en trouve dans tous les végétaux, d’où l’importance des fruits, légumes et noix.
Si vous voulez en consommer un maximum, sachez que les prébiotiques sont particulièrement concentrés dans les aliments suivants: topinambour (cru), chicorée, oignon, banane, ail cru, poireau cru et asperge crue (si vous vous demandez comment les consommer, pensez aux marinades !).
Les probiotiques sont une autre merveille de la nature. Mais il ne faut pas les confondre avec les prébiotiques !
Les prébiotiques ont une action indirecte : elles nourrissent les bonnes bactéries qui sont déjà dans votre intestin.
Les probiotiques, eux, sont des bactéries bénéfiques à votre santé qui enrichissent directement votre flore intestinale.
On les trouve massivement dans les aliments fermentés – ce qui explique pourquoi ils font partie de très nombreuses traditions culinaires.
Il y a déjà 6 000 ans, les Chinois faisaient fermenter du chou. La choucroute, elle, (une forme particulière de chou fermenté) est consommée depuis des siècles en Europe centrale. Idem pour les yaourts, qui sont des produits laitiers fermentés.
Pour le bien de votre flore, consommez donc davantage d’aliments fermentés !
On parle souvent des produits laitiers fermentés, comme le yaourt grec ou le kéfir. Mais si vous ne supportez pas les produits laitiers, pensez aux yaourts à base de noix de coco ou aux kéfirs réalisés à partir de lait de coco.
Les probiotiques peuvent être aussi de simples fruits et légumes marinés dans de l’eau salée (« saumure »), comme les cornichons que l’on trouve en supermarché.
Mais l’aliment probiotique le plus bénéfique reste sans doute le chou fermenté.
Et la bonne nouvelle, c’est que vous pouvez le faire vous-même, chez vous.
Conseil n°3: Limitez les sucres et féculents.
Savez-vous quels aliments sont le plus associés statistiquement à une flore intestinale déplorable ? Ce sont les «carbohydrates», c’est-à-dire les sucres (glucides) de toutes sortes, ainsi que les snacks.
Plus vous consommez de sucre (sucre et fructose ajoutés, mais aussi le sucre contenu dans les céréales), plus vous déséquilibrez votre flore intestinale.
C’est logique : jusqu’à l’apparition de l’agriculture (donc pendant 99,9 % de l’histoire de l’humanité), l’homme s’est nourri d’aliments pauvres en sucre : viande, poisson, légumes, petits fruits, noix…
Notre flore intestinale est donc parfaitement adaptée à ces aliments… et pas du tout préparée au régime occidental moderne, bourré de féculents et sucres ajoutés.
Pour couronner le tout, tous les biscuits sucrés et féculents à base de blé (pain, pâtes…) contiennent du gluten, une protéine qui malmène la paroi de votre intestin et contribue indirectement à perturber votre flore.
Conseil n°4 : Fuyez les édulcorants industriels !
Si le sucre est si mauvais, il pourrait sembler logique de se rabattre sur des produits « sans sucre », contenant des « édulcorants » qui maintiennent le délicieux goût sucré.
C’est ce qu’ont fait des millions de consommateurs de Coca Cola, qui se sont rués sur le « Coca Light », pensant qu’il était inoffensif.
On sait aujourd’hui que c’est une lourde erreur : il ne faut boire ni l’un ni l’autre, ni boisson sucrée, ni boisson avec édulcorant !
Une étude publiée dans la revue Nature en 2014 en a fourni la meilleure preuve : des souris abreuvées de saccharine, sucralose ou aspartame ont vu leur flore intestinale encore plus ravagée que celles qui ont consommé de vrais sucres !
Cette modification de leur flore intestinale les a même rendues incapables d’assimiler convenablement le sucre… ce qui est la première étape vers le diabète !
Conseil n°5 : Mangez viandes, fruits et légumes BIO
On sait que les antibiotiques font par définition beaucoup de mal à la flore intestinale (leur objectif est de tuer les bactéries, et ils ne font pas toujours la différence entre les « bonnes » et les « mauvaises »).
Mais ce qu’on ignore souvent, c’est que l’on consomme tous les jours des petites doses d’antibiotiques… via les viandes ou poissons d’élevage !
De fait, les éleveurs (non bio) utilisent massivement les antibiotiques. Pas seulement pour éviter les épidémies… mais de façon plus sournoise, pour faire grossir plus vite veaux, vaches, cochons…
Pour éviter toute trace d’antibiotiques dans vos viandes et volailles (ou dans le lait), le plus sûr est donc de les choisir bio, ou auprès d’un producteur local dans lequel vous avez confiance.
Même chose pour les fruits et légumes : mieux vaut les manger bio ! Pas pour les antibiotiques(ils n’en contiennent évidemment pas), mais pour les pesticides.
Car les pesticides visent eux aussi, par définition, à « détruire la vie » (les mauvaises herbes, généralement). Et parmi les vies qu’ils détruisent, il y a les micro-organismes bien vivants contenus dans votre flore intestinale.
Conseil n°6 : Protégez-vous des poisons du quotidien.
Saviez-vous qu’on trouve aussi des traces d’antibiotiques … dans l’eau du robinet ?
C’est un de ses défauts. Mais son vrai problème, c’est le chlore qu’elle contient, utilisé pour la désinfecter.
Car le chlore tue les bactéries… et c’est bien pour cela qu’il est utilisé pour purifier l’eau. Cela permet d’éviter de graves contaminations… mais cela endommage aussi la diversité de votre flore intestinale.
Privilégiez donc l’eau filtrée ou l’eau de source pour éviter ce risque (vous pouvez aussi laisser reposer votre eau du robinet dans une carafe pendant quelques heures, le chlore s’évapore).
Autre poison pour votre flore : le bisphénol A, décidément dans tous les mauvais coups. Non seulement il perturbe l’action de vos hormones, mais il est suspecté de favoriser une prolifération de certaines bactéries et de
déséquilibrer votre flore.
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LES RACINES DE LA VIE CE LOGE
DANS LE VENTRE
Obésité
I/ Evaluation de la masse grasse d’une personne
La masse grasse s’évalue à partir du calcul de l’indice de masse corporelle (IMC), elle tient compte du poids et de la taille d’une personne.
La valeur de l’IMC permet de déterminer un état, reflet de la corpulence :
IMC entre 18 et 25 :
Poids normal IMC entre 25 et 30 :
Excès pondéral IMC entre 30 et 35 :
Obésité IMC supérieur à 35 : Obésité morbide
II/ Conséquences de l’obésité
L’obésité est une maladie, car elle altère la santé. Les atteintes peuvent être nombreuses et sont d’ordre physique, psychologique ou social.
- Au niveau psychologique : l’obésité s’accompagne souvent de dépression et de mésestime de soi.
- Au niveau social : isolement et discrimination sont souvent liés à l’obésité.
- Au niveau physique :
Complications cardio-vasculaires : l’obésité prédispose de manière certaine et importante aux complications cardiaques et vasculaires.
La pression artérielle augmente avec le poids. L’hypertension artérielle en tant que maladie est 3 fois plus fréquente chez les sujets obèses que dans la population normale.
Les risques d’infarctus du myocarde, d’insuffisance cardiaque et de mort subite se multiplient.
Insuffisance veineuse des membres inférieurs risque de phlébite et d’embolie pulmonaire. - Risque de diabète et d’hypercholestérolémie -
Complications pulmonaires : altération significative des fonctions respiratoires.
L’apnée du sommeil : touche un tiers des obèses morbides et 10 % des autres obèses.
- Souffrances au niveau des articulations : douleurs aux hanches, genoux, colonne vertébrale... - Anomalies de fertilité et troubles de l’ovulation. - complications cutanées : mycose et macération des plis, ulcères des membres inférieurs. - risque de cancers : sein, endomètre, colon, rectum et prostate
- Complications digestives : infiltration graisseuse du foie, reflux acides...
L’obésité et le surpoids progressent dans toutes les tranches d’âge.
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Les causes de l’obésité
Les facteurs psychologiques : la dépression ou le stress peuvent influer sur la prise de poids.
Les facteurs sociaux culturels : on observe dans tous les pays occidentaux une relation inverse entre le niveau de revenu et l’obésité. Ceci peut s’expliquer par des habitudes alimentaires différentes (plus riches en lipides) et une inégalité d’accès aux soins.
Les modes de vie actuels exercent une mauvaise influence sur les habitudes alimentaires : diminution globale de l’activité physique, multiplication des restaurants fast-food, déstructuration des horaires des repas et grignotage devant la TV.
Les troubles du comportement alimentaire : L’hyperphagie : grignotage, faim inextinguible au cours des repas ou encore l’amour de "bien manger".
La compulsion : Pulsion incontrôlable vis à vis de la prise alimentaire d’un aliment bien défini (sucré ou salé) qui s’accompagne alors d’une sensation de plaisir, même si c’est pour lutter contre une angoisse et si ceci génère de la "culpabilité".
Les 16 erreurs qui vous font grossir
Erreur n°1 :
Manger sans graisses. Cela paraît fou, mais pour votre santé, vous avez intérêt à arrêter d’acheter des produits vendus sous l’étiquette « 0 % de matière grasse » ou « Teneur réduite en matières grasses ». Moins de matières grasses, cela veut souvent dire « plus de glucides », sous forme de farines et épaississants, qui provoquent un pic de sucre sanguin, un pic d’insuline, et immédiatement après une brutale attaque d’appétit. Diminuer dans votre alimentation la part des glucides au profit des protéines et des graisses vous permettra de stocker moins de graisses corporelles et de diminuer votre sensation de faim.
Erreur n°2 : Ne pas se former en nutrition.
Aucune entreprise humaine ne peut être menée à bien si l’individu ne possède pas une bonne santé, nous rejoignons ici l’axiome grec "mens sana in corpore sano". C’est pourquoi nous mettons l’accent sur l’alimentation, qui est la base de notre santé et de notre bien-être, d’où sont issues nos capacités à faire face aux défis de la vie.
C’est dans la diététique macrobiotique qui se montrera d’une grande efficacité pour maintenir notre santé et nous préserver des maladies. C’est pourquoi, dans le choix de la nourriture, nous ne nous basons pas sur la valeur calorique ou la spécificité chimique des aliments, mais sur leur valeur énergétique.
C’est dans la diététique macrobiotique qui se montrera d’une grande efficacité pour maintenir notre santé et nous préserver des maladies. C’est pourquoi, dans le choix de la nourriture, nous ne nous basons pas sur la valeur calorique ou la spécificité chimique des aliments, mais sur leur valeur énergétique.
Erreur n°3 : Dormir trop ou pas assez
Les personnes qui dorment 5 heures ou moins accumulent 2,5 fois plus de graisses abdominales (ventre) que les autres. Ce sont les graisses les plus dangereuses parce qu’elles s’accumulent autour des organes internes, contrairement à la graisse qui se trouve dans les cuisses par exemple. Mais le problème touche aussi les personnes qui dorment trop : plus de 8 heures par nuit en moyenne. Visez 6 à 8 heures de sommeil par nuit – la durée optimale de sommeil pour le poids et la santé en général.
Erreur n°4 : Manger la nourriture gratuite au restaurant
Pain, sauces, et parfois chips et cacahuètes peuvent être gratuits au restaurant, ça ne veut pas dire que vous ne les « payerez » pas. Chaque fois que vous mangez un bout de baguette, vous ajoutez 80 calories à votre repas. Mangez-en trois morceaux au cours du repas et cela fait 240 calories en plus. Ce sont des « calories vides », qui n’ont aucun intérêt nutritionnel, mais qui font grossir.
Erreur n°5 : Boire des sodas
Pratiquement inexistantes il y a 40 ans en Europe, les boissons gazeuses, sucrées, sont devenues quotidiennes pour beaucoup d’enfants et d’adultes. Pourquoi est-ce si mauvais ? Parce qu’une étude de 2005 a observé que boire 1 ou 2 sodas par jour augmente votre risque d’être en surpoids ou obèse de presque 33 %. Les sodas 0 % sont eux aussi mauvais pour la santé. Ils dérèglent l’appétit et entretiennent la dépendance au sucre.
Erreur n°6 : Manger trop vite
Si notre corps, si merveilleusement conçu, souffre d’un défaut, c’est le suivant : cela prend 20 minutes à notre estomac pour dire à notre cerveau qu’il a reçu assez de nourriture. Vous mangez, votre estomac est plein, mais votre cerveau ne le sait pas encore . Il continue à vous envoyer des messages de faim !
Il a été constaté que les personnes mangeant lentement absorbent 66 calories en moins par repas. Malgré tout, comparé aux personnes mangeant vite, elles avaient l’impression d’avoir mangé plus ! Qu’est-ce que 66 calories, me direz-vous ? Si vous faites ça à tous les repas, vous perdrez plus de 10 kg en un an.
Erreur n°7 : Trop regarder la télé
Les personnes en surpoids qui réduisent de moitié leur temps passé devant la télévision brûlent 119 calories en plus par jour. Cela représente une fonte automatique de 6 kilos par an. Ce résultat a été atteint grâce à un appareil qui coupait automatiquement la télévision. Lorsque vous regardez la télévision, essayez au moins de faire quelque chose comme éplucher des légumes, faire du repassage, de la couture ou toute autre activité manuelle. Même une activité peu intense augmentera votre consommation de calories. De plus, si vos mains sont occupées à faire quelque chose, vous aurez moins tendance à vous en servir pour… plonger dans un paquet de gâteaux, de bonbons, de chipes. Grignoter est le troisième grand danger du temps passé devant la télévision, après la sédentarité et… l’abêtissement !
Erreur n°8 : Commander un menu au restaurant
A la carte, vous mangez 100 calories de moins qu’en prenant un menu. Pourquoi ? Parce qu’en prenant le menu, vous aurez « droit » à de la nourriture que vous n’auriez pas nécessairement commandée si vous aviez eu à la choisir, et à payer spécifiquement. Ainsi, c’est la volonté bien naturelle d’en vouloir le plus possible pour son argent qui pousse à accepter au restaurant un dessert, une boisson sucrée ou une portion de frites que l’on n’aurait pas forcément prises s’il avait fallu les commander et les payer individuellement.
Erreur n°9 : Manger dans de grandes assiettes
Une étude a observé que, lorsqu’on leur donne le choix, 98,6 % des personnes obèses choisissent la plus grande assiette avant de se servir de nourriture. Mais c’est mécanique : plus l’assiette est grande, plus vous vous servirez une grosse portion. Mieux vaut utiliser de petites assiettes, et se resservir si c’est nécessaire.
Erreur n°10 : Mettre vos plats sur la table
Préparez votre assiette à la cuisine, et allez ensuite la déguster à table dans la salle à manger, sans poser vos plats sur cette table. Si votre seule table à manger est dans votre cuisine, installez-vous de manière à tourner le dos aux plats . Vous éviterez ainsi de stimuler votre appétit tandis que vous mangez. Une étude a constaté que, assis face à un buffet bien garni, les gens mangent 35 % de plus pendant le repas. Lorsque vous êtes obligé de vous lever pour retourner à la cuisine vous servir, vous hésitez davantage.
Erreur n°11 : Choisir du pain blanc
Lorsque les personnes obèses remplacent le pain et les produits fabriqués avec de la farine blanche par du pain et des produits fabriqués avec des céréales complètes, elles perdent plus de graisse abdominale pendant 12 semaines. Il y a sans doute plusieurs facteurs à l’œuvre, mais le principal est que les céréales complètes sont bourratives et apportent plus de vitamines et minéraux. Les céréales toutefois, même complètes, doivent occuper une place réduite dans l’alimentation quand on surveille sa ligne.
Erreur n°12 : Faire de grosses bouchées
Les personnes qui font de grosses bouchées consomment 52 % de calories de plus par repas que celles qui font de petites bouchées et mâchent longtemps. En coupant votre nourriture en petits morceaux, vous augmentez votre impression de satiété, et vous profitez plus de ce que vous mangez.
Erreur n°13 : Ne pas boire avant les repas
L’eau occupe de la place dans l’estomac et participe au sentiment de satiété. Les personnes qui suivaient un régime et qui devaient boire deux verres d’eau avant chaque repas ont perdu 30 % de poids en plus que les autres.
Erreur n°14 : Oublier de se peser
Monter régulièrement sur la balance renforce vos chances d’atteindre vos objectifs de baisse de poids, et rend plus difficile de tricher. Lorsque des chercheurs ont suivi des personnes qui se pesaient tous les jours, ils se sont aperçus que ces personnes perdaient du poids deux fois plus vite que les autres. Pour éviter les erreurs d’appréciation dues aux fluctuations naturelles de poids, pesez vous tous les jours à la même heure mais ne devenez pas obsessionnel : d’un jour à l’autre votre poids peut varier fortement et pas forcément à la baisse, notamment à cause des variations hormonales.
Erreur n°15 : Boire des jus de fruits
Non, boire un jus de pomme ne revient pas à manger une pomme, ni un jus d’orange une orange. Une récente enquête publique indique que boire 3 jus de fruits par semaine élève le risque de diabète de 8%, tandis que manger 3 fruits entiers diminue le risque de diabète de 7%. Ce pourcentage était même de 19% pour le raisin, 14% pour les pommes et les poires et 12% pour le pamplemousse [9]. Les jus de fruits sont plus rapidement digérés. Le sucre des fruits (fructose) passe plus vite dans le sang, et il est ensuite rapidement métabolisé par le foie qui le transforme en graisses au lieu de sang, et il est ensuite rapidement métabolisé par le foie qui le transforme en graisses au lieu d’être utilisé progressivement pour fournir de l’énergie.
Erreur n°16 : Manger sous le coup des émotions
Les personnes qui reconnaissent manger en réaction à un stress émotionnel ont un risque 13 fois plus élevé d’être en surpoids ou obèse. Si vous avez l’impression de manger pour compenser le stress, essayez de boire de l’eau, de faire une promenade à pied, ou, si ça ne suffit pas, de mâcher un chewing-gum sans sucre (un moindre mal). Chacune de ces « erreurs » est un infime détail dans une journée. Vous pouvez vous dire que ce n’est rien . Mais chaque mois, ces habitudes vous font gagner quelques grammes de plus. Au bout d’un an, vous avez pris 1 ou 2 kilos. Et après 10 ans, vous vous retrouvez avec un surpoids de 10, 12, 15 kilos. Ce n’est pas rien. Changer ses habitudes peut vous faire perdre ou vous éviter de prendre plusieurs kilos. Des kilos qui mettent en péril votre santé. Vos articulations vous font souffrir. Le risque de diabète augmente. Les risques d’hypertension également. Changer ses habitudes est primordial pour votre santé.
GRAND NETTOYAGE DE PRINTEMPS
3 jours de détox minute par minute
Pourquoi faire une détox ? La première raison est que nous digérons de plus en plus mal et que nous abîmons nos intestins, siège de notre bonne santé. Sur le banc des accusés, notre alimentation qui a plus changé ces 6 dernières décennies que pendant les 5 millions d’années précédentes : 80 % de nos aliments sont aujourd’hui d’origine industrielle. Ils sont transformés et renferment des éléments complexes : des pesticides, des agents de texture, des conservateurs, des colorants.
Mais ce n’est pas tout : notre air est pollué, nos produits cosmétiques et ménagers contiennent aussi leur lot de toxiques que nous inhalons et qui pénètrent par la peau. Ajoutons au tableau les résidus de médicaments chimiques (parfois nécessaires, en situation d’urgence, parfois moins…) que le corps a du mal à éliminer et le stress, omniprésent. Au quotidien, l’organisme d’un adulte en bonne santé arrive tant bien que mal à se débarrasser d’une partie de ces toxines, mais, à trop tirer sur la corde, le corps s’épuise…
« Arrêtez le mal avant qu’il n’existe, calmez le désordre avant qu’il n’éclate » disait Lao-tseu.
Les périodes de détox permettent tout d’abord la mise au repos du système digestif et son assainissement, de l’estomac au côlon. Quel plaisir de dire au revoir aux ballonnements, gaz et autres inconforts intestinaux !
Vient ensuite l’élimination des déchets qui surchargent le corps. En cure détox, le trop-plein accumulé est invité à suivre les différentes portes de sortie : on stimulera la peau, le foie, les reins et les poumons. L’énergie qui n’est pas utilisée pour digérer est disponible pour le reste de l’organisme qui peut alors réparer nos déséquilibres un peu partout dans notre corps.
On se reconnecte aussi à ses sensations (de satiété, de faim, de plaisir) et on retrouve de l’énergie. La peau est plus belle et on se sent plus léger.
Trois niveaux de détox.
L’alimentation saine et vitale, végétarienne et sans grignotage !
C’est celle que nous vous proposons ci-dessous avec un programme de 3 jours.
La monodiète (de légumes comme la carotte ou de fruits avec la pomme, de céréales avec du riz, ou encore une cure de jus verts) : vous pouvez vous lancer sans risque sur une seule journée à la maison ;
Le jeûne, pratique qui permet d’atteindre la meilleure autolyse (autonettoyage de l’organisme), lorsque l’on jeûne, ce sont nos tissus musculaires et graisseux qui sont « autodigérés » pour nourrir nos tissus vitaux. L’intelligence cellulaire et enzymatique de notre corps va chercher en nous les tissus dont nous n’avons pas vraiment besoin pour vivre (les tissus vieillis, enkystés, tumoraux) et continuer de faire fonctionner nos organes principaux. Quelle machine fantastique !
Comme dans la nature, notre métabolisme est sensible aux changements de saison. L’organisme a besoin de s’alléger pour se régénérer et évoluer !
Le printemps et l’automne sont les meilleures périodes pour une détox de quelques jours, lancez-vous à votre rythme et restez attentifs à vos sensations, pour percevoir ce qui vous fait du bien.
Cinq règles à respecter pour une détox efficace.
Pendant cette période de détox, veillez à cuisiner tous vos repas à partir de produits bruts. Si vous n’êtes pas à la maison, organisez-vous à l’avance pour emporter votre déjeuner/dîner. Faites vos courses en boutique biologique ou dans un marché bio et local. Privilégiez un maximum de produits frais et non transformés, qui ont encore un fort potentiel vital. Choisissez de préférence des circuits courts, et, pour les produits frais, évitez les étalages où les produits restent pendant des jours sous la lumière artificielle.
1. Le matin, si vous n’avez pas faim, ne vous forcez pas à manger ! Certains organismes ne sont pas prêts à digérer pendant les premières heures de la journée, respectez vos sensations.
2. Ne grignotez pas. Le non-stop alimentaire ne permet pas à l’estomac de se vider complètement, vous digérez moins bien, vous risquez l’inflammation et l’effet « détox » est retardé.
3. Salez moins, adoptez les algues en paillettes, le tamari, le sel aux légumes, et le gomasio (délicieux sel au sésame) !
4. Mâchez vos repas, qu’ils soient liquides (jus, mousses, purées…) ou solides ! La salive permet une prédigestion des aliments indispensable et la sensation de satiété sera atteinte plus rapidement. Prenez le temps de manger, seul ou accompagné. Évitez les discussions passionnées et la télévision pour ne pas laisser passer le sentiment de satiété. Mangez à votre faim, mais sortez de table l’estomac encore légèrement vide.
5. Aérez-vous ! Prenez le temps de vous promener au grand air.
Programmez une séance de sport, allez vous faire masser ou faites une séance de sauna thérapeutique. Et pensez à vous reposer suffisamment !
3 jours pour se sentir léger :
Jour 1 matin
- Une infusion de romarin.
- Une petite banane écrasée avec un filet de jus de citron et 1 c. à c. d’huile de colza. Mélange sur lequel vous ajoutez 1 c. à s. de graines broyées. Parmi celles-ci : lin, tournesol, amandes, noisettes, macadamia, sésame.
Le petit plus : l’huile permet aux vitamines de ce petit-déjeuner d’être mieux assimilées.
Jour 1 midi
- Un demi-pamplemousse en entrée.
- Salade vitaminée (Pour 1 personne) : 1 verre de quinoa, 1/2 concombre, 1 dizaine de radis rouges, 1/2 radis noir, 1 petit oignon rouge, 3 c. à s. de persil ciselé, 2 c. à s. d’huile de noisette.
1. Plongez le quinoa dans 1,5 fois son volume d’eau légèrement salée.
Portez à ébullition, baissez le feu et laissez cuire 10 min. Ôtez du feu et
laissez gonfler 5 min. Laissez refroidir.
2. Pelez et émincez l’oignon rouge. Rincez les radis rouges, ôtez la queue
et les radicelles, puis coupez-les en rondelles. Pelez le radis noir et coupez-en la moitié en petits cubes. Pelez et coupez le concombre en petits dés.
3. Mélangez le tout, ajoutez le persil ciselé et l’huile de noisette.
Les petits plus : Le fruit en début de repas ! En effet, on évitera de le consommer après le plat, car le sucre qu’il contient pourrait ralentir la digestion.
Les radis favorisent l’élimination des toxines par l’action de divers composés qui stimulent l’activité d’enzymes responsables de la désintoxication.
Jour 1 soir
- Un petit verre de jus de carotte, réalisé à l’extracteur avec 4 carottes bio ou en bouteille, et une soupe onctueuse.
- Soupe onctueuse (Pour 1 personne) : 1 dizaine de feuilles de blette,1 patate douce, 100 ml de lait de coco, 1 pincée de sel aux légumes, 1/2 c. à c. de gingembre, 1/2 c. à c. de cannelle.
1. Nettoyez soigneusement les feuilles de blette (conservez le blanc et le vert) et la patate douce, dont vous gratterez un peu la peau avec une petite brosse.
2. Cuisez ensemble à la vapeur douce en couvrant la casserole pendant une vingtaine de minutes.
3. Filtrez et conservez un peu d’eau.
4. Mixez les légumes. Ajoutez le lait de coco, le sel et les épices. Si besoin, rallongez avec un peu de l’eau de cuisson si vous souhaitez une soupe plus liquide.
Le petit plus : la gourmandise et le goût sucré de la patate douce, qui permet de sauter facilement le dessert !
Jour 2 matin
- Du thé rooibos ou une infusion de votre choix.
- Pomme au four, raisins secs et cannelle : 1 pomme, 1 c. à s. de raisins secs sultanines, 1 c. à c. de cannelle.
1. Vous pouvez la préparer la veille. Faites gonfler les raisins secs dans une tasse de thé. Pendant ce temps, lavez et évidez la pomme.
2. Disposez la pomme dans un plat allant au four. Mettez les raisins dans la pomme avec une petite cuillère et conservez le thé.
3. Saupoudrez la cannelle sur la pomme.
4. Arrosez avec le thé ayant servi pour les raisins.
5. Enfournez dans un four chaud une trentaine de minutes. Dégustez chaud ou froid !
Le petit plus : la cannelle est une épice fabuleuse. Antioxydante, elle aide aussi à la stabilisation du taux de sucre, et est anti-inflammatoire !
Jour 2 midi
- Salade aux mille couleurs (Pour 1 personne) : 1 tasse de lentilles corail, 1 betterave cuite, 1 mini-poivron jaune et 1 mini-poivron rouge, 2 poignées de roquette, 3 champignons de Paris, 1 c. à s. de purée d’amande, 2 c. à s. d’huile d’olive, 1 pincée de sel, 2 brins de coriandre.
1. Rincez rapidement les lentilles à l’eau et déposez-les dans une casserole avec 3 à 4 fois leur volume d’eau froide non salée. Portez à ébullition et laissez cuire à petit feu et à couvert de 10 à 15 min. Elles vont « éclater » à la cuisson. Égouttez-les et laissez refroidir.
2. Pendant ce temps, lavez et coupez les légumes en petits morceaux :
les minipoivrons, les champignons, les betteraves et la roquette.
3. Mélangez le tout, ajoutez l’huile d’olive, le sel, la purée d’amande et la coriandre.
Jour 2 soir
- Fenouil mariné au citron (préparez-le la veille ou à midi). Pour 1 personne : 1 fenouil, 1 petit concombre, 1 citron, 2 c. à s. d’huile d’olive, 3 brins de ciboulette
1. Coupez le fenouil et le concombre en gros dés.
2. Pressez le citron.
3. Mettez le tout dans un saladier et arrosez avec le jus du citron et l’huile d’olive puis saupoudrez de ciboulette. Salez. Mettez une assiette dessus et laissez au frais au moins 3 heures.
- Demi-avocat avec un filet d’huile d’olive et une poignée de noix de cajou (non grillées, non salées).
Le petit plus : le fenouil est l’allié détox parfait. Très peu calorique, il procure un effet de satiété grâce aux fibres qui le composent, il est également reconnu pour ses vertus digestives, diurétiques et drainantes !
Jour 3 matin
- Un green smoothie au blender : 2 poignées de feuilles d’épinards, du lait d’amande, des fruits rouges frais ou surgelés.
- Trois noix du Brésil.
Le petit plus : trois ou quatre petites noix du Brésil suffisent à remplir l’apport journalier recommandé en sélénium, oligoélément indispensable à l’organisme.
Jour 3 midi
- Salade d’algues wakamé (pour 1 personne) : 100 g d’algues wakamé réhydratées ou fraîches, 1/2 concombre, 4 champignons shiitakés cuits et refroidis, 1 poignée de graines germées alfalfa.
- Sauce : 1 c. à s. de miel, 2 c. à s. de sauce soja, Jus de 1 citron.
1. Lavez soigneusement les champignons et cuisez-les doucement à la poêle dans un peu d’huile de sésame.
2. Si les algues sont fraîches, rincez-les sous l’eau froide quelques instants. Si elles sont séchées, réhydratez-les avant de commencer la recette.
3. Lavez et grattez le concombre et coupez-le en fines rondelles avec la peau. Lavez les graines germées (si vous voulez les faire germer à la maison, prévoyez 3 ou 4 jours, sinon vous les trouvez au rayon frais en boutique biologique).
4. Préparez la sauce en mélangeant le miel, la sauce soja et le jus du citron.
5. Dans un saladier, disposez les algues et le concombre. Ajoutez la sauce au miel et laissez reposer 1 heure au réfrigérateur.
Le petit plus : en plus d’être excellents, les champignons sont peu caloriques et très protéinés, riches en phosphore, en sélénium, en vitamines B2, B3 et B5, et en ergocalciférol, un précurseur de la vitamine D. Attention, seuls les champignons de Paris, qui sont cultivés, peuvent être mangés crus. Les autres champignons, sauvages, doivent être cuits ou marinés dans un jus de citron ou de vinaigre.
Jour 3 soir
- Soupe miso (pour 1 personne) : 25 cl d’eau, 75 g de tofu, 25 g de miso (pâte fermentée à base de soja), 30 ml de dashi (bouillon, c’est la base de la soupe miso), 1 c. à c. de mirin (sorte de saké sucré), 1/4 d’échalote.
1. Dans une casserole, portez l’eau et le dashi à ébullition. Munissez-vous d’un petit bol et mélangez le miso et le mirin, puis incorporez-les dans la casserole.
2. Baissez le feu et continuez la cuisson 5 min au maximum.
3. Coupez le tofu en dés et incorporez-les à la soupe.
4. Versez dans de petits bols et saupoudrez la soupe de quelques échalotes finement hachées en rondelles. Servez bien chaud.
- Caviar d’aubergine (pour 1 personne) : 2 aubergines de taille moyenne, 2 gousses d’ail, Jus de 1/2 citron, 2 c. à s. d’huile, 1 pincée de cumin, 1 pincée de sel. Légumes crus au choix à tremper en dips : chou-fleur, concombre, carotte, radis, céleri branche, tomate cerise…
1. Préchauffez le four à 160 °C. Lavez et coupez les aubergines en deux dans le sens de la longueur. Placez-les sur une plaque allant au four et recouvrez-les de papier sulfurisé, laissez cuire 20 min.
2. Récupérez délicatement la chair des aubergines à l’aide d’une cuillère.
Écrasez cette chair et ajoutez les gousses d’ail pressées, épluchées et dégermées, le jus de citron, l’huile, le sel et le cumin. Laissez refroidir et au réfrigérateur le temps de préparer les légumes crus.
3. Lavez soigneusement les légumes et coupez-les dans le sens de la longueur, pour qu’ils puissent être trempés facilement dans le caviar d’aubergine. Utilisez des bâtonnets si les légumes sont trop courts !
Le petit plus : on trouve aussi des soupes miso toutes prêtes en boutiques bio, c’est très pratique ! Le miso possède des enzymes produites par la fermentation qui stimulent la digestion tout en favorisant l’élimination des toxines, il est à consommer régulièrement si vous l’aimez.
- Recette de soupe miso énergétique :
- Dans une casserole en inox.
- Verser une c.s. d’huile de sésame ou de tournesol.
- Chauffer l’huile sans fumée.
- Émincer un oignon et le faire revenir.
- Lorsque l’odeur piquante à disparu verser un 1/2 l. d’eau.
- Ajouter un ruban de 10 cm. d’algue wakame.
- Ajouter 2 champignons shitake ( préalablement trempé)
- Une c.c. de gingembre râpé.
- Couper fin une poignée de légume sauvage ou de légumes verts.
- Couvrir et cuire 1/2 heure à feu doux. Éteindre.
- Délayez directement dans la casserole, une grosse c.s. de miso.
- Une fois par semaine, mettre un œuf cru frais et fécondé dans un bol et verser le bouillon miso dessus, agiter à la fourchette.
- Ajouter persil ou ciboulette. Boire chaud.
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Maintenant que votre ventre est plat, propre à l'extérieur comme à l'intérieur vous pouvez, allez vous exposer au soleil et aux regards sans complexe.
Comme-ça…
Comme-ça…
Mais pas comme-ça…
CHAMPION DU MONDE DES GROS BIDES |
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LAMPES EN SEL - ATTENTION DANGER
Gérard Wenker alias littéraire : Blaise Le Wenk