mercredi 7 décembre 2016

LONGÉVITÉ - RIEN N'EST IMPOSSIBLE !!



« Le grand-père le plus sexy de Chine »







Wang Deshun, célèbre DJ de techno en Chine, est la nouvelle star asiatique des défilés de haute couture.

Il est vrai que sa silhouette nerveuse, ses pectoraux bien dessinés, ses épaules larges et son regard perçant le rendent très attirant, surtout lorsqu’il défile top less pour Hugo Boss ou Dolce & Gabbana, sur fond sonore endiablé.
Sa particularité : Wang Deshun a… 80 ans.
Wang Deshun a été désigné comme le « grand-père le plus sexy » de Chine.
Né en 1936 dans une famille traditionnelle de neuf enfants, Wang Deshun aurait pu, aujourd’hui, « être un vénérable vieillard à barbe blanche et à longue robe », comme il l’explique en riant.
Seulement, il a décidé de refuser la stagnation physique et mentale.
« Un des moyens de savoir si vous êtes vieux ou pas est de vous demander : “est ce que j’ose faire une chose que je n’ai jamais faite avant ?” », explique-t-il dans une récente interview donnée dans un grand hôtel de Pékin.
« La nature détermine votre âge, mais c’est vous qui déterminez votre état d’esprit.»
Et en effet, c’est une question de choix.
Wang Deshun a fait le choix d’utiliser les moyens innombrables de vivre mieux et de rester jeune, plus longtemps, qui sont aujourd’hui à notre disposition, grâce à la science et aux progrès de la médecine.
L’artiste chinoise Xiao Lu, 54 ans, témoigne : « Je l’admire énormément. Il a le corps et l’esprit sculptés de façon admirable. » 
« Je n’y arriverai jamais ! »
Vous pouvez vous dire : « Ce n’est pas pour moi, je n’y arriverai jamais ! »
Mais vous pouvez aussi vous donner une chance.
Wang Deshun n’est pas un adepte du bistouri, des piqûres ou des implants.
On le sait, ces méthodes « dures » ne seraient pas aussi efficaces. Elles ne lui donneraient pas l’énergie vibrante, l’optimisme et la force qui rayonnent de lui et qui font son succès.
Il utilise les plantes, les suppléments nutritionnels, les produits naturels et les techniques de méditation pour conserver – et améliorer – sa forme olympique.
Car il existe aujourd’hui des moyens naturels pour préserver:
  • la souplesse des articulations, et la vigueur des muscles pour les activités de plein air, le sport, les voyages ; 
  • la mémoire et la rapidité d’esprit pour les loisirs, les activités culturelles, les nouvelles rencontres ;
  • un coeur et des artères jeunes, pour être moins vite essoufflé et réduire la menace de crise cardiaque ; 
  • des yeux et des oreilles qui fonctionnent bien, pour suivre sans peine les conversations, y compris au milieu du brouhaha, et remarquer, même de loin, les détails du paysage ; 
  • une peau ferme, y compris sous les bras, pour être fier de son reflet dans le miroir ; 
  • le sommeil, le calme intérieur, la confiance en soi et l’énergie pour entreprendre de nouveaux projets.

Pourquoi votre médecin ne vous en parle-t-il pas ?
La principale cause est la manière dont les médecins sont formés en Occident.
Ils apprennent à traiter les maladies, à coups de vaccins, de médicaments étrangers au corps, d’opérations. Vous avez une jambe cassée ? On vous la répare. Le cancer ? On vous l’enlève (enfin on essaie). Le coeur ? On vous le change.
Cette médecine peut être très efficace, surtout en cas d’urgence. Mais la contrepartie est qu’elle n’aide pas les malades à rester en bonne santé. Lorsque vous vieillissez, la médecine conventionnelle attend souvent que vos problèmes de santé s’aggravent pour vous proposer un traitement.
En Chine, c’est le contraire : le médecin se préoccupe avant tout de maintenir son patient en bonne santé.
Une légende raconte même que le médecin n’est payé que tant que son patient va bien.
S’il tombe malade, il le soigne gratuitement.

Votre corps a la capacité de bien vivre 90 ans
Les recherches scientifiques montrent que nos corps – le vôtre, le mien – ont la capacité de bien fonctionner pendant environ 90 ans (un petit peu plus pour les femmes).
Le corps humain n’est pas une machine qui s’use avec le temps. Et nous ne sommes pas du tout aussi « vieux » que nous l’imaginons.
L’expression « avoir l’âge de ses artères » n’a, médicalement, aucun sens :
La plupart des cellules d’un corps humain ont moins de 2 ans.
Votre intestin se renouvelle intégralement tous les 3 jours. Les cellules de la rétine se renouvellent tous les 10 jours. Votre foie, votre pancréas, votre rate et vos poumons sont intégralement renouvelés en 300 à 500 jours. Même votre squelette est intégralement régénéré tous les dix ans.
Le vieillissement n’est donc pas lié à « l’usure » de votre corps. Si vous vieillissez, c’est parce que des déséquilibres ou des carences empêchent vos organes de se régénérer correctement.
Et ces déséquilibres et carences peuvent être partiellement corrigés.
Certaines maladies liées à l’âge (arthrose, maladies cardiovasculaires, démences, cancer, problème de vue et d’ouïe...) peuvent être ralenties ou stoppées en activant vos processus naturels de régénération.
L’espérance de vie en bonne santé en France n’est que de 63 ans.
L’espérance de vie en bonne santé, sans maladie ni handicap majeur, n’est en France que de… 63 ans pour les hommes, 64 ans pour les femmes (l’espérance de vie totale est de 81 ans).
Ce qui signifie que nous avons 26 ou 27 ans de vie actuellement sacrifiés, bêtement gaspillés.
Ce sont des années de vie qui pourraient être actives, productives, épanouissantes, que nous pourrions vivre sans maladies chroniques (cancer, maladies cardiaques, diabète, arthrose).
Alors où est le problème ?
Vos gènes ne déterminent que 10 % de votre longévité
Selon l’étude Danish Twin Study, nos gènes ne déterminent que 10 % de notre longévité.
Les 90 % restant sont déterminés par notre mode de vie.
Le problème est que lorsque vous posez la question aux gens, la confusion la plus totale règne sur ce qui est bon pour leur longévité.
Ils ont entendu dire que les graisses, la viande rouge, les charcuteries, sont mauvaises.
Qu’il faut manger cinq fruits et légumes par jour, mais aussi un produit laitier et un féculent à chaque repas.
Je suis au regret de vous dire que tout cela est au mieux inexact, au pire illusoire et
dangereux.
Et ce n’est que le début des idées fausses qui circulent sur la longévité.
Pour vivre mieux et plus longtemps :
  • Devez-vous courir le marathon… ou faire du yoga ?
  • Manger de la viande bio… ou du tofu ?
  • Faut-il prendre des compléments alimentaires, ou les fuir ?
  • Le bicarbonate de soude, le vinaigre de cidre, le citron, le miel de manuka, l’huile de coco sont-ils vraiment les produits miracles que certains racontent ?
  • Et ces histoires d’hormones, de resvératrol, de DHEA ? Ça marche ou ça ne marche pas ?
L’impact catastrophique de la presse grand public et de la télévision.
Les grands groupes de médias se sont aperçus il y a quelques années que la santé était un sujet porteur pour faire de l’audimat.
L’audimat est pour eux un facteur essentiel qui leur permet de vendre plus cher leurs espaces publicitaires.
Ils se sont donc jetés sur le sujet de la santé comme une horde de loups affamés sur un vieil os.
Des journalistes qui n’ont pas la moindre culture médicale publient des articles sur le cancer, l’Alzheimer, le diabète, sans se soucier de la fiabilité de leurs conseils.
Leur point fort : des photos éblouissantes et des titres accrocheurs qui vous laissent espérer qu’ils ont des choses incroyables à vous révéler.
Mais à l’intérieur, méfiance ! Ce ne sont souvent que de simples « copier-coller » de la propagande médico-pharmaceutique !
Les informations santé dans les grands médias sont encore plus orientées, biaisées, manipulées, que les informations politiques (c’est dire !).
Où trouver des informations fiables, vérifiées et objectives.
Le fait est que vous n’avez pas le choix. Vous êtes obligé de remonter à la source, aller vérifier vous-même les résultats de la recherche.
En ce qui concerne la longévité, une équipe de scientifiques s’est penchée très
sérieusement sur la question.
Cette équipe était constituée du Dr Thomas Perls, qui avait dirigé l’étude de Nouvelle-Angleterre sur les centenaires, de la Dre Margaret Artz, professeure de pharmacologie clinique à l’université du Minnesota, du Dr Luigi Ferrucci, directeur de l’étude sur le vieillissement de Baltimore, du Dr Jack Guralnick de l’Institut national sur le vieillissement, du Dr S. Jay Olshansky, chercheur associé au centre sur le vieillissement de l’université de Chicago, et du Dr Robert L. Kane, directeur des études sur le vieillissement et les soins de long terme à l’université du Minnesota.
Ils sont allés sur le terrain étudier quatre zones géographiques dans lesquelles les gens vivent nettement mieux et plus longtemps. Leur travail visait à déterminer rigoureusement les points communs entre ces peuples.
Ce sont des zones où :
  • les gens ont 10 fois plus de chances que nous d’atteindre 100 ans;
  • l’espérance de vie est de plus de 12 ans plus élevée que chez nous ;
  • la mortalité précoce (entre 50 et 70 ans) ne représente qu’une infime fraction de celle observée chez nous.
Elles se trouvent sur la péninsule de Nicoya, au Costa-Rica, dans les montagnes à l’ouest de la Sardaigne (province de l’Ogliastra), en Italie, dans l’archipel d’Okinawa, au Japon, dans la ville de Loma Linda, en Californie, sur l’île d’Ikaria, en Grèce et dans l’Öland, en Suède.
Les zones bleues où l’on vit sans cancer, sans arthrose, sans hypertension et sans dépression
Ces zones ont été baptisées « zones bleues » par le scientifique américain Dan Buettner, célèbre par ses études sur ces populations.
Dans ces zones bleues où l’on vit plus longtemps, les maladies graves comme le cancer, l’arthrose, l’hypertension et la dépression sont rares.
  • Sur l’île d’Ikaria, aussi baptisée « l’île où les gens oublient de mourir », l’accent est mis sur le lait de chèvre, les cornilles (ou pois à vache, une sorte de haricot), les légumes sauvages, le miel, la féta, le citron, la sauge, la marjolaine, utilisée dans le thé quotidien.
  • En Sardaigne, c’est le lait de brebis, le fenouil, les fèves, les amandes, les tomates, l’orge, le thé au chardon et le vin de grenache, très riche en polyphénols.
  • À Okinawa, au Japon, on a « l’habitude de manger un aliment venu de la terre et un aliment venu de la mer chaque jour ». Les centenaires se nourrissent de margose (une sorte de courge), de tofu, d’ail, de riz complet, de thé vert, de champignons shiitake et de poisson sauvage. Par ailleurs, ils consomment beaucoup d’infusions aux plantes médicinales.
  • À Loma Linda, en Californie, une communauté de protestants fondamentalistes a révélé une longévité exceptionnelle. Ils suivent un régime « biblique », à base d’avocat, de saumon, de noix, de haricots, de pain complet et de lait de soja. Et seulement de l’eau. Jamais un gramme de sucre raffiné ni de soda. Certains mangent également un peu de viande.
Et c’est en étudiant les points communs entre ces populations, leur régime alimentaire, leur mode de vie, que l’on peut déterminer comment vivre mieux et plus longtemps, selon Dan Buettner.
Une révolution est en cours dans la Silicon Valley, aux États-Unis.
Mais ces zones traditionnelles ne sont pas notre seule source d’information sur les moyens d’augmenter la longévité.
Dans la Silicon Valley, en Californie, la plupart des fondateurs de start-up sont impliqués aujourd’hui dans des recherches accélérées pour découvrir le secret de la longévité.
Selon eux, c’est un mélange de biotechnologie, d’intelligence artificielle, d’ingénierie génétique et d’informatique qui va permettre d’allonger radicalement la durée de vie de l’homme.
Et de fait, les recherches en génétique progressent rapidement.
Mais les généticiens tiennent aujourd’hui plusieurs pistes pour lutter contre ce phénomène.
Retrouver des cellules aussi jeunes qu’au jour de votre naissance !
On est aujourd’hui capable de fabriquer des cellules jeunes, aussi jeunes qu’au jour de votre naissance.
C’est la révolution des cellules souches. Les cellules souches sont les « mères » de toutes les autres cellules dans votre corps.
Elles sont semblables à la toute première cellule qui a été formée lors de votre conception, dans le ventre de votre mère, et qui est à l’origine de toutes les autres.
En cultivant les cellules souches en laboratoire, et en les réimplantant dans l’organisme, il pourrait être bientôt possible de rajeunir radicalement nos artères, nos organes, notre peau, nos yeux et notre cerveau.
C’est ce qui s’appelle la « médecine régénératrice », dont vous et moi pourrons peut-être profiter de notre vivant.
Tous les animaux ne vieillissent pas
Les progrès de la biologie permettent aujourd’hui de considérer d’un oeil entièrement nouveau le problème du vieillissement.
Alors qu’on estimait il y a peu que vieillir était un phénomène universel, qui concernait tous les êtres vivants, les biologistes se sont aperçus que ce n’était pas vraiment le cas pour tous les animaux.
Il existe en fait dans la nature de nombreux animaux qui ne vieillissent pas.
Les scientifiques comprennent aujourd’hui les mécanismes qui permettent au requin blanc du Groenland de vivre 400 ans, à la tortue des Seychelles 256 ans, au homard 140 ans.
Leur taille, leur force et leurs capacités de reproduction augmentent avec l’âge.
Plus les années passent, plus ils gagnent en taille et en vigueur. Un jour, ils meurent
soudainement, mais ce n’est pas à la suite d’un long et pénible déclin.
Leur secret : ils sécrètent de grandes quantités de télomérase, l’enzyme qui protège les chromosomes et évite que vos cellules ne s’usent et vieillissent à chaque division cellulaire.
La révolution des télomères
Les scientifiques ont observé le lien entre vieillissement cellulaire et télomères. Les télomères sont des capuchons de protection, qui se trouvent au bout de nos chromosomes.
À chaque division cellulaire, ces capuchons rétrécissent, ce qui fait vieillir nos cellules plus vite.
À l’âge de 20 ans, les télomères comprennent environ 10 000 paires de base (les paires de base sont les « briques » qui constituent nos chromosomes).
On en perd ensuite entre 15 et 60 paires par an, provoquant :
  • Une réduction de l’espérance de vie ;
  • Un risque plus élevé de surpoids et de diabète ;
  • Un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires ;
  • Un risque plus élevé de cancer, de maladies auto-immunes, d’Alzheimer, de démence, d’arthrose/ostéoporose et de mortalité par infection !
Mais de tout nouveaux produits ont été développés pour ralentir ou inverser ce phénomène. Inspirés de la biologie de ces animaux qui « ne vieillissent pas », on les appelle les inhibiteurs de la télomérase, et on peut déjà s’en procurer auprès de certains fabricants.
Je vous en dis plus dans un instant.
Mais avant, voici un phénomène biologique encore plus extraordinaire.
Des animaux capables de ressusciter.
Il existe dans la nature des animaux encore plus incroyables que les homards, les alligators, les tortues ou le requin du Groenland.
Ce sont les tardigrades.
Les tardigrades sont des organismes capables d’arrêter de vivre lorsqu’ils sont soumis à des stress extrêmes : radiation, glaciation, sécheresse, vide de l’espace.
Les scientifiques appellent cela la cryptobiose : ces organismes sont en état de mort
clinique.
Ils peuvent rester dans cet état de non-vie pendant des centaines d’années… avant de ressusciter si les conditions sont à nouveau propices.
Ils peuvent résister au froid absolu (– 272,8 °C) et à une température de 150 °C.
Les études sur les animaux ultra-résistants et vivant très longtemps ont également fait beaucoup de progrès – des progrès que l’on peut désormais envisager d’appliquer à l’être humain.
Car des êtres vivants simples comme les bactéries ou les archées, ont une capacité de survie encore plus forte que les tardigrades.
Des organismes tels que Deinoccoccus radiodurans ou Kineococcus radiotolerans résistent aux radiations ionisantes de la bombe atomique, aux substances chimiques toxiques, à l’acide, au peroxyde d’hydrogène, aux plus extrêmes conditions de froid, de chaud, de dessèchement.
Cette capacité de résistance est due à leur système très perfectionné de réparation de l’ADN, qui leur permet de « ressusciter » eux aussi des millions d’années après leur mort !
C’est l’expérience qui a été menée par Russel Wreeland et ses collègues de l’université de Chester, qui ont ressuscité une bactérie emprisonnée dans des cristaux depuis 240 millions d’années.
Ces découvertes pourraient avoir une signification extraordinaire pour l’être humain.
Selon le Dr Jean-Paul Curtay :
« Nous sommes constitués de cellules, anciennes bactéries, ce qui permet de ne pas exclure que nous puissions acquérir un jour une partie de telles capacités de résistance à de nombreux type d’agression. »
Réparer les erreurs de votre ADN.
D’incroyables percées sont faites actuellement pour corriger les erreurs qui pourraient exister dans votre code génétique, et vous prédisposer à des maladies graves (cancer).
La nouvelle technologie CRISPR, en particulier, est déjà en usage dans certains hôpitaux très avancés en Chine.
C’est un dossier à suivre absolument, dont très peu de cancérologues en Europe parlent à leurs patients (nous restons, ici, totalement soumis à l’industrie archaïque de la leurs patients (nous restons, ici, totalement soumis à l’industrie archaïque de la chimiothérapie).
La première expérience vient d’être menée dans la lutte contre le cancer du poumon (incurable avec les thérapies classiques) et a été publiée le 15 novembre 2016 dans la revue scientifique Nature.
  • Les recherches progressent aussi dans le domaine des super-antioxydants, des substances qui protègent mieux les cellules contre les agressions (pollution, oxydation, radiation) ;
  • Une nouvelle étude publiée dans le journal Nature vient de mettre au jour un nouveau nutriment naturel qui augmente la longévité et protège le système cardiovasculaire : le polyamine spermidine ; 
Derrière de nombreuses « maladies » du vieillissement, un déséquilibre hormonal que l’on peut corriger.
D’autres avancées s’opèrent actuellement dans le domaine de l’endocrinologie.
L’endocrinologie est l’étude des glandes endocrines, qui fabriquent les substances qui régulent nos réactions physiologiques : cortisol, hormones thyroïdiennes, adrénaline, testostérone, aldostérone, oestradiol, etc.
Notre environnement est de plus en plus chargé en perturbateurs endocriniens, des substances qui miment l’effet de nos hormones naturelles, et peuvent provoquer de graves déséquilibres (dans certains lacs et rivières, on observe même des poissons qui changent de sexe).
C’est un phénomène nouveau qu’on ne peut plus ignorer. D’autant plus que le phénomène se cumule avec les années, et qu’il va en s’aggravant. Il peut provoquer de nombreuses maladies, mais aussi des changements d’humeur, la perturbation du sommeil, la dépression et même des troubles de la personnalité.
En revanche, des médecins compétents peuvent aujourd’hui vous conseiller précisément sur la façon de protéger vos glandes endocrines, votre équilibre hormonal, et ainsi d’éviter de vous fracasser, 15 ou 20 ans trop tôt, contre le mur du vieillissement prématuré :
  • Si vous souffrez par exemple de fatigue chronique, de dépression, de difficulté à perdre du poids ou de crampes, il est capital de vérifier le fonctionnement de votre thyroïde. Les maladies graves de la thyroïde sont rares, mais il est fréquent de souffrir de dysfonctionnements thyroïdiens mineurs, notamment sous l’effet d’un stress prolongé.
  • Si vous peinez à vous endormir le soir, ou si votre sommeil n’est pas réparateur, vous souffrez peut-être tout simplement d’un déficit en mélatonine, l’hormone du sommeil. La mélatonine est un des traitements naturels les plus efficaces et les plus sûrs qui soient : aucune dose dangereuse n’a été constatée pour cette hormone, qui a de plus un effet anti-vieillissement sur les cellules ;
  • Si vous souffrez d’obésité, de diabète, de problèmes cardiaques, ne vous lancez pas tête baissée dans des régimes restrictifs, des programmes de sport, ou des traitements médicamenteux qui pourraient vous faire plus de mal que de bien. Vos problèmes pourraient tout simplement être dus à une déficience en oestrogènes et en progestérone chez la femme ou en testostérone chez l’homme ou dans les deux sexes en hormone de croissance, une hormone produite par votre glande hypophyse dans le cerveau. Là aussi, le stress et les agressions sociales et environnementales peuvent être la cause ou les facteurs aggravants de la déficience. Et il existe des peuvent être la cause ou les facteurs aggravants de la déficience. Et il existe des moyens simples et naturels de faire augmenter le taux de ces hormones, sans risques pour votre santé ;
  • Si vous avez l’impression de vieillir de façon accélérée ; si votre peau devient sèche et peine à cicatriser ; si vos os deviennent fragiles et si vous avez facilement des fractures ; si vous perdez la mémoire ou si votre désir et votre plaisir sexuels diminuent, préoccupez-vous de votre taux de DHEA ou de celui de l’hormone de croissance.
Et, bien sûr, votre vie amoureuse peut être impactée, bouleversée, ou même détruite à cause de problèmes hormonaux : manque de testostérone, de progestérone, d’oestradiol…
Dans tous ces cas (et des centaines d’autres), retrouver un taux normal de ces hormones naturelles contribuera à fortement diminuer et même à éliminer vos symptômes sans prendre de médicaments chimiques.
Mais des informations précises sont difficiles à trouver à ce sujet, à moins de s’informer sur les progrès dans le domaine de la longévité.

Comment s’informer sur la révolution de la longévité.
Pour ne pas rater le train de la révolution de la longévité, vous devez bien sûr vous
informer.
Si vous lisez l’anglais, consultez les travaux de la Life Extension Foundation, une fondation américaine qui soutient, depuis des décennies, les travaux des pionniers dans le domaine de la médecine anti-âge.
Vous pouvez lire le livre de Sonia Arrison, désormais un classique qui explique comment vivre 150 ou même 500 ans devient théoriquement possible grâce au progrès médical et scientifique. [9] Ce livre est déjà un peu vieux (2011) et en anglais, mais c’est grâce à lui que le grand public a compris que ce qui paraissait un rêve serait peut-être un jour possible.
Vous pouvez enfin lire Le Journal de la Médecine Anti-Âge, publication francophone de référence, destinée au grand public éclairé, qui informe chaque mois la communauté des passionnés de médecine anti-âge des nouvelles découvertes dans le domaine de la longévité.
C’est la seule publication en français où vous retrouvez les informations de la Life
Extension Foundation (citée plus haut), les comptes rendus des séminaires sur la longévité en Californie, les informations de Ray Kurzweil, des conférences de l’Académie américaine de médecine anti-âge, les découvertes publiées dans les revues médicales spécialisée dans ce domaine (en langues étrangères), les travaux de Dan Buettner sur les « zones bleues », etc.

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4 choses que les Suisses peuvent nous enseigner pour vivre plus longtemps en bonne santé.

Selon le rapport 2014 de l’Organisation mondiale de la santé, la Suisse fait partie des pays qui ont la plus grande longévité dans le monde (n° 2 pour les hommes et n° 3 pour les femmes).
L’explication est incroyablement simple :
  • Les Suisses vivent dans de petites villes, villages ou vallées, où existent de forts liens entre les personnes. Très peu de Suisses souffrent de solitude ou d’isolement ; 96 % affirment avoir quelqu’un sur qui ils peuvent compter à tout moment en cas de besoin, selon une étude de l’OCDE [10] ;
  • Ils ont un excellent équilibre entre leur vie et leur travail : seuls 7 % des Suisses disent travailler énormément. Ils ont moins de vacances, ce qui leur permet d’avoir des horaires plus réguliers pendant l’année. La plupart s’arrêtent longuement dès midi pour manger tranquillement, et quittent le travail à 17 heures. Les magasins ferment le samedi soir à 18 heures au plus tard, sont fermés le dimanche, les obligeant à faire une vraie pause dominicale ;
  • Partout, ils marchent ou font du vélo : la plupart des villes de Suisse sont entièrement étudiées pour faciliter les déplacements à pied ou à vélo. Des chemins relient toutes les villes de Suisse, et la randonnée en montagne, à ski l’hiver, est le sport national ;
  • Ils mangent du chocolat : les Suisses ont la plus grosse consommation du monde de chocolat. Le chocolat noir (plus de 70 % de cacao) contient de la théobromine euphorisante, de la phényléthylamine (précurseur de la sérotonine, molécule du bonheur) et des flavonoïdes qui protègent la peau des coups de soleil et du vieillissement.
  • Incroyablement simples », notez toutefois que les trois premiers points sont difficiles à mettre en oeuvre dans la vie si vous n’êtes pas organisé pour ça : un rythme de travail sain, des relations sociales intenses, beaucoup de marche à pied et de vélo, la plupart d’entre nous ont l’impression que c’est impossible ou difficile pour eux. »

À votre santé !
Jean-Marc Dupuis







7 décembre 2016









samedi 26 novembre 2016

LES ASSASSINS DU MICROBIOTE



Congélation — Stérilisation —Pasteurisation — Upérisation — Irradiation.




Vous avez bien lu l’article précédent sur l’importance du microbiote intestinal et de l’importance capitale de sa préservation afin d’éviter l’apparition des maladies cognitives de dégénération neuronale.  





Actuellement la totalité de l'alimentation produite et vendue dans les commerces spécialisés, et une alimentation MORTE, ne contenant plus aucune molécule vivante. (enzymes, bactéries, vitamines, etc.)

Mon conseil: 
Évitez absolument toutes nourritures industrielles préemballées. Votre santé n'intéresse pas les industriels de l'alimentaire. Ils doivent avant tout, se protéger  contre un éventuel accident bactérien pouvant entraîner de grosses pertes financières.
Dans la mesure du possible, préparez vos repas à partie de produits frais régionaux.

Ne pelez pas les fruits et légumes bio. Brossez-les.

TOUS LES PRODUITS INDUSTRIELS SONT UN POISON POUR VOTRE CORPS.

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Conservation des aliments
La conservation des aliments est un ensemble de procédés de traitement permettant de conserver les propriétés gustatives et nutritives, les caractéristiques de texture et de couleur des denrées alimentaires. Et aussi leur comestibilité, par la prévention des éventuelles intoxications alimentaires.
La conservation des denrées alimentaires concerne donc tous les facteurs biotiques (micro-organismes, animaux, germination végétale, etc.) et abiotiques (lumière, oxygène, chaleur, irradiation, UV, etc.) qui peuvent détériorer la qualité de la denrée stockée. L’emballage et les conditions d’entreposage des aliments sont aussi essentiels.
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Histoire.
Dès ses origines, l’humanité a ressenti la nécessité de conserver les aliments pour assurer sa subsistance : stocker les aliments en période d’abondance pour faire face à la disette et à la famine des périodes moins fastes (fin d’hiver, année à faible production...).
Pendant des siècles, les procédés de conservations ont relevé de l’artisanat, que ce soit au foyer familial ou dans les conserveries : en fonction du climat des régions, la première méthode utilisée est le séchage, le fumage ou la congélation. Des agents conservateurs provenant de sources naturelles ou artisanales sont également utilisés depuis longtemps pour la salaison et le saumurage, le fumage et l’enfouissage dans la graisse, l’huile, le miel ou le sucre. 
La plupart des aliments nécessitent, pour être conservés efficacement, une étape de contrôle de leurs biochimies, cela concerne autant les viandes que les poissons, les fruits et légumes que les laitages : il s’agit d’empêcher le développement des bactéries, champignons et autres micro-organismes, et de retarder leurs rancissements et autolyse.

Pour vivre et proliférer, les micro-organismes ont besoin :
de nourriture (carbone, azote, soufre, vitamines, sels minéraux, etc.),
d’eau sous forme libre : activité de l’eau qui ne représente pas la teneur en eau (ou humidité) mais bien la disponibilité de cette eau,
de chaleur,
et d’oxygène (sauf pour les bactéries anaérobies).
Toutes les techniques de conservation qu’elles soient naturelles ou artificielles ont pour but de les priver de l’accès à un de ces éléments. Une fois la privation réalisée, le maintien dans cet état empêche le processus de dégradation de reprendre, cela s’applique par des règles d’hygiène alimentaire et par un emballage protecteur.

***
Conservation par déshydratation.
Ces modes de conservation privent les micro-organismes d’eau par la déshydratation des aliments, et leur développement trouve ainsi gêné. Les différentes techniques utilisées sont :
Séchage, au soleil ou dans un four. 
Il réduit l’action de l’eau. Les fruits par exemple peuvent être coupés en lamelles et séchés, ou séchés en l’état (pruneaux, abricots, figues, dattes..) et éventuellement traités avec une huile alimentaire pour limiter l’oxydation.
Fumage : Il introduit des composés chimiques inhibant les micro-organismes.

****
Conservation par le froid.
Le traitement par le froid permet de ralentir, voire d’arrêter, la prolifération et l’action des micro-organismes, et ainsi conserve l’aliment pendant une période plus ou moins longue.
Il faut discerner 3 sortes de froid : 
1) la sur-congélation rapide au dioxyde de carbone = -56 °C
2) le congelé = -18 °C
3) le frigorifié = + 4 à +8 °C
La plus utilisée en alimentation et la simple congélation, chaîne du froid et casier à congélation des frigos.
Cette forme de conservation, est la seule qui peut poser problème dans l’alimentation macrobiotique. La plupart des molécules sont éclatées par le froid. Cette nourriture est morte énergétiquement, de temps en temps, c’est pas trop dangereux pour la santé, mais pour des personnes malades, cancer ou leucémie c’est grave.
Ce genre d’aliment inerte peut-être très dangereux, particulièrement lorsqu’il est réchauffé au micro-ondes, ce qui est le cas dans la majorité du temps. Il devient alors très difficile à digérer, dilate l’estomac et rend les pensées confuses et agitées.
Facile à vérifier, manger un aliment congelé, réchauffé au m-o, le soir, et voir l’effet sur le sommeil et les rêves.
À par ça, manger trop froid, ralenti le transit des aliments, calcifie les mucus et favorise le développement de calculs et des kystes.

****
Réfrigération. 
L’abaissement de la température (entre 4 et 8 °C) diminue l’action des bactéries et des enzymes présentes dans les aliments. Elle permet une conservation de quatre à dix jours.
Congélation. 
Technique qui consiste à abaisser la température de l’aliment et à la maintenir en dessous de la température de fusion de la glace (0 °C), en pratique (dans les congélateurs) entre 0 et −18 °C. Si la vitesse de refroidissement est rapide, peu de cristaux de glace se développent et les tissus cellulaires sont maintenus. Elle permet de consommer les aliments plusieurs années après le début de leur congélation si celle-ci est ininterrompue.
Surgélation :
Technique de refroidissement brutal (-35/-196 °C) puis congélation à −15/-18 °C.

****
Conservation par ajout d’un agent conservateur.

Des produits conservateurs traditionnels sont utilisés comme le sel, le salpêtre, les sulfites, le sucre, le miel, la graisse, l’huile, la saumure, le vinaigre, l’alcool, l’eau de chaux ou les particules issues de l’action combinée de fumage.
Des additifs alimentaires issus de l’industrie agroalimentaire sont aussi utilisés : bicarbonate de diméthyle utilisé surtout pour les boissons, antibiotiques dans les fromages, antimicrobiens, antioxydants et certains acides.
L’ajout d’hydroxyde de sodium (soude) rend le milieu trop alcalin pour la croissance bactérienne. Il provoque aussi la saponification des graisses, ce qui modifie le goût et la texture de l’aliment. 

Fermentation.
La fermentation est un principe ancien utilisé par exemple dans les boissons alcoolisées, la choucroute, le yaourt, le fromage ainsi que pour les aubergines.

Conservation par la chaleur.
La pasteurisation, utilisée pour le lait, la bière, les semi-conserves, est une technique qui consiste à soumettre les aliments à une température comprise entre 65 et 100 °C et à les refroidir brutalement.

Stérilisation : températures supérieures à 100 ° C3.
L’appertisation, consiste en la stérilisation (chauffage entre 115 et 121 °C) puis la mise en conserve étanche des denrées périssables. L’inventeur Nicolas Appert l’a mise au point en 1795 : elle permet la conservation et l’entreposage des aliments pendant une longue période sans condition particulière, notamment de température.
L’upérisation consiste à chauffer les aliments par un courant de vapeur d’eau à 140 °C pendant quelques secondes puis homogénéiser.

Enrobage.
Les aliments sont isolés des micro-organismes ce qui empêche leur pénétration.
Silicate de soude ou eau de chaux ;
Vaseline, cire
Vernis constitué d’une solution de gomme arabique ou de dextrine, ou d’un vernis alcoolique au benjoin ou encore d’un mélange d’huile de lin et de colophane ;
Par placement en caisse dans des matières sèches comme rognures de papier, balles de céréales, son, charbon de bois, etc.

Conservation en atmosphère contrôlée.
Conservation sous vide ou sous atmosphère protectrice d’azote, dioxyde de carbone ou dioxyde de soufre. La mise sous vide réduit la quantité d’air donc l’action de l’oxygène.

Pasteurisation.
Les températures de pasteurisation varient entre 62 °C et 88 °C. Si cette température est dépassée, on attaque l’intégrité chimique de certains éléments du produit, le rendant inapte à porter le qualificatif administratif de « frais ». À des températures supérieures (plus de 100 °C), on applique plutôt des techniques de stérilisation (aucun germe ne subsiste dans le produit). Dans le cas des conserves, on parle d’appertisation, typiquement réalisée à 121 °C.
La pasteurisation réduit de manière significative (habituellement d’un facteur de 100 000 pour le lait) le nombre de micro-organismes dans le produit pasteurisé, mais certaines formes résistent comme les spores. Lors de la pasteurisation, le seuil de thermorésistance des bactéries pathogènes et de celles qui causent la détérioration des aliments est dépassé. Cette thermorésistance dépend du milieu dans lequel la pasteurisation est pratiquée. Plus le milieu est acide, moins la résistance à la chaleur est élevée. Pour un micro-organisme donné, on connaît le couple temps-température qui assure une diminution par 10 de la population initiale. 
Par exemple, ce temps de réduction décimale de Clostridium botulinum est de 0,21 minute à 121,1 °C. Pour chaque aliment, on peut estimer le facteur de réduction de l’ensemble de la contamination microbienne, ou, se concentrer sur le micro-organisme pathogène le plus résistant, souvent Clostridium botulinum en conserverie, Mycobacterium en laiterie, Enteroccocus et Streptococcus pour les fruits et légumes. On peut aussi considérer les micro-organismes les plus pathogènes, dans ce cas on étudie Salmonella, Listeria monocytogenes et Escherichia coli.
Après la pasteurisation, pour le lait en particulier, il est important de réfrigérer les aliments pasteurisés autour de 3 à 4 °C afin de prévenir la multiplication des bactéries qui n’auraient pas été détruites. Cependant, même à cette température, certains germes peuvent se développer.
Les températures atteintes pendant la pasteurisation sont relativement peu élevées et modifient peu les qualités gustatives et organoleptiques des produits, en sachant que tout processus a des conséquences sur cette qualité. Selon l’aliment traité, on a le choix technique d’une pasteurisation haute (vers 75 °C) ou basse (vers 65 °C). Actuellement le lait pasteurisé est typiquement traité à 72 °C pendant 15 secondes (procédé dénommé HTST), refroidi puis conditionné.
Le principal effet nutritionnel de la pasteurisation est la dénaturation d’une partie des protéines, en particulier des protéines solubles. Les vitamines sont aussi affectées en fonction de leur nature. Une surcuisson du lait entraîne des réactions de Maillard (par interaction du lactose avec la lacto-globuline surtout), un goût de cuit et une couleur brune. Il faut noter que ces inconvénients sont limités par un refroidissement rapide après traitement. La plupart des enzymes sont détruites.
Le lait pasteurisé peut se conserver au réfrigérateur jusqu’à la DLC (Date Limite de Consommation), soit environ 14 jours après le conditionnement (7 jours au minimum) et même au-delà, avec des équipements de réfrigération à 1–2 °C par exemple. 
La durée de conservation est plus courte si le conditionnement a été ouvert. La dégradation du lait pasteurisé est liée à l’augmentation inéluctable de la population microbienne dans le produit, conduisant à une acidification par conversion du lactose en acide lactique. Le caillé peut se produire spontanément ou lors du chauffage.

Stérilisation à la chaleur sèche.
Le processus de stérilisation à la chaleur sèche est accompli par conduction. En effet, la chaleur est absorbée par la surface extérieure du dispositif que l’on veut stériliser. Ensuite la chaleur diffuse dans la couche suivante. Finalement, la totalité de l’élément atteint la bonne température nécessaire pour obtenir la stérilisation. Le temps et la température idéaux pour la stérilisation à la chaleur sèche sont de 160 °C (160 °C) pendant 2 heures ou 170 °C (171,1 °C) pendant 1 heure. Le dispositif doit être sec avant la stérilisation, car l’eau pourrait interférer avec le processus. La chaleur sèche détruit les micro-organismes en provoquant une coagulation des protéines. Ce mode de stérilisation aujourd’hui proscrit a été utilisé en milieu hospitalier depuis la fin du 19è siècle. Il s’effectuait dans un four appelé four Pasteur et il s’agit d’une stérilisation physique qui résulte de l’oxydation des protéines.
La stérilisation par la chaleur humide donne de meilleurs résultats (en particulier c’est la seule utilisable pour détruire les prions de façon fiable). Ce procédé est conseillé et le seul légalement autorisé pour stériliser les objets utilisés en thérapeutique (instruments chirurgicaux, pansements...).
L’efficacité de tous les procédés de stérilisation dépend de la propreté initiale de l’objet à stériliser, donc de sa préparation.

Stérilisation à la vapeur.
Le dispositif contaminé est mis à tremper dans une solution de détergent désinfectant puis rincé. Ensuite, la stérilisation à la chaleur humide est effectuée au moyen de vapeur saturée et sous pression (pour atteindre la température nécessaire). Comme dit précédemment, ce procédé de stérilisation, le plus fiable et le plus facile à contrôler, représente donc le premier choix pour le matériel qui résiste aux températures de 120 à 134 ° C et à l’humidité.

Principe.
Le matériel à stériliser sont placés sur des grilles ou dans des conteneurs perméables à la vapeur puis exposés à l’action de la vapeur d’eau saturée et sous pression avec des paramètres temps/température déterminés.
Les températures à atteindre sont en principe de 121 ° C pendant 20 minutes pour détruire les bactéries et de 134 ° C pendant 20 minutes pour les prions.
Aucune bactérie végétative ne résiste à cette température. Seules quelques spores bactériennes pourront survivre à 116 ° C mais elles sont exceptionnelles.

Ionisation et irradiation.
L’ionisation est un procédé relativement récent qui consiste à utiliser des radiations ionisantes pour détruire tout ou partie des micro-organismes présents dans l’aliment ou à sa surface, sans ouvrir l’emballage. Pour ce faire, les denrées sont exposées aux émissions ionisantes produites par un canon à électrons ou une source radioactive telle que le cobalt 60 ou le césium 137. On utilise aussi l’accélérateur de particules qui produit également des radiations ionisantes(rayons X et Gamma) l’accélérateur ne contient pas de substances radioactives en tant que telles lorsqu’il est neuf.
Cette technique est utilisée en Belgique, France, aux Pays-Bas, en Italie et au Royaume Uni.
La liste des aliments potentiellement soumis à la radurisation, la radicidation, la radappertisation est la suivante :
Les fraises, les oignons, l’ail, l’échalote, les flocons et germes de céréales pour produits laitiers, les légumes et fruits secs, la farine de riz, la gomme arabique, la viande de volaille et les abats de volailles séparées mécaniquement ou pas, les cuisses de grenouilles congelées, le sang séché, les plasmas, les coagulas, les crevettes congelées décortiquées ou étêtées, le blanc d’œuf liquide (déshydraté ou congelé), la caséine et les caséinates, les camemberts au lait cru, les épices, aromates secs et herbes aromatiques surgelées, les aliments composés pour animaux de laboratoire, le colostrum bovin pour l’alimentation des veaux.
L’ionisation des aliments est aujourd’hui complètement passée dans les mœurs. En Europe on s’en méfie un peu mais la plupart des grands pays producteurs de denrées alimentaires ne voient pas d’autre moyen que l’irradiation des aliments pour commercer sans risque sanitaire, avec les autres pays du monde. Sauf que le risque sanitaire existe bel et bien et quelques expériences inquiétantes indiquent qu’il faudrait être un peu plus scrupuleux. En France ou en Europe, les autorités ont été alertées sur ce sujet, mais comme on ne voit pas d’autre solution, le débat ne progresse pas. Pendant ce temps, nous avalons des fruits et légumes sans vitamines et des nouvelles molécules qui se créent ici ou là et dont nous ne savons pas grand-chose.
Depuis un bon nombre d’années, on pratique la méthode de l’ionisation afin de détruire les micro-organismes et insectes dans les fruits et légumes, entre autres. Cette technique consiste à passer les fruits et légumes aux rayons gamma d’une source radioactive, (cobalt 60 ou césium 137, ou rayons X ou faisceaux d’électrons à très haute énergie). Ce procédé a par ailleurs pour effet de ralentir le mûrissement, inhiber la germination et, mieux, donner aux aliments une apparence de fraîcheur éternelle... Une aubaine pour les transports longues distances et le stockage de longue durée.

Irradiation par rayons gamma.
Ce rayonnement est obtenu à l’aide de radio-isotopes, généralement du cobalt 60, et plus rarement du césium 137. C’est la technologie la plus efficace en termes de coûts, car la pénétration des rayons gamma permet le traitement de palettes entières, ce qui diminue fortement la manutention. Une palette est typiquement exposée au rayonnement pendant plusieurs minutes, selon la dose que l’on veut obtenir. La radioprotection prend la forme de boucliers en béton. La plupart des installations prévoient que la source radioactive puisse être immergée pour permettre la maintenance, l’eau absorbant tous les rayons. D’autres installations comprennent des boucliers mobiles. Il existe une conception qui maintient le cobalt 60 constamment immergé, et les produits à irradier sont placés sous des cloches hermétiques pour leur traitement.
Par contre, l’irradiation « explose » pratiquement toutes les vitamines (A, B1, B6, B12, C, E, K, PP et acide folique….) et elle altère le goût en raison des transformations chimiques par radiolyse, jusqu’à quelquefois un léger goût de rance caractéristique. 

Avez-vous déjà acheté des abricots secs ?
Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi ces derniers sont toujours aussi orange alors qu’ils sont supposés être… secs ? C’est l’irradiation ou bien un traitement au soufre qui a permis à l’abricot de conserver sa couleur orangée, là où un abricot sec bio a viré carrément au brun… tout en restant délicieux.

Quels risques pour l’homme ?
Même si l’irradiation des aliments ne les rend pas radioactifs, de nombreux scientifiques s’interrogent sur de possibles risques de cancérogenèse et de mutagenèse. En effet l’ionisation des aliments peut faire apparaître dans ceux-ci des composés appelés cyclobutanones, qu’on ne trouve jamais dans les aliments non ionisés. De très nombreuses études scientifiques ont montré que chez l’homme ces composés créent des dommages aux cellules et aux gènes.
Enfin, après exposition aux rayons gamma on obtient d’autres composés dits de radiolyse tels que des radicaux libres, du benzène ou du toluène : ces composés sont connus pour favoriser l’apparition de cancers, et de maladies cardio-vasculaires… Les radicaux libres, quant à eux, sont très réactifs et cherchent naturellement à se recombiner. Soit ils se recombinent de manière à reconstituer la molécule originelle, soit de manière aléatoire, formant ainsi des produits néoformés (cancérogènes).


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Gérard Wenker - novembre 2016 - Avril 2017