LES OREILLES
Analyse des yeux : le reflet de l’âme et de l’état du KI.
Analyse des oreilles : capacité d’entendre et de comprendre. C’est ce qui conditionne l’état et le niveau du Jugement.
Les oreilles sont le reflet général de la constitution et condition physique et mentale. De plus, elles reflètent également les reins, qui sont leurs organes antagonistes et complémentaires.
- La couche intérieure de l’oreille correspond aux fonctions digestives et respiratoires. Une coloration anormale ou des capillaires dilatés de cette partie, reflètent des troubles digestifs et respiratoires.
- La couche médiane correspond au système nerveux. Une proéminence anormale de cette partie traduit une nature obstinée et qui cherche à s’imposer. Une coloration rouge est en rapport avec des troubles nerveux.
- La couche extérieure est en relation avec les systèmes circulatoire et excrétoire. Une couleur anormalement rouge, sauf à la suite d’exercices soutenus ou par temps froid, traduit des déséquilibres de la rate et de la lymphe.
- Si le petit cartilage protubérant, l’orifice du pavillon auriculaire, est bien développé et plus proéminent que la normale, c’est un signe de mentalité volontaire, tolérante, persévérante et d’une bonne résistance au niveau de la constitution mentale et physique.
- Un lobe bien développé et nettement séparé de la tête est le reflet d’un cerveau clair, de fonctions nerveuses saines et, dans le cas d’une femme, de solides organes reproductifs.
- Une teinte violacée est un signe d’affaiblissement des fonctions circulatoires par des aliments et boissons très yin.
- La partie supérieure de l’oreille trop développée est caractéristique d’une prédisposition à l’hyper ou hypoglycémie, c’est le résultat d’excès de sucre, de fruits et de produits laitiers lors de la gestation.
Il existe des zones correspondant à certains organes ou glandes, à l’intérieur des parties représentant chaque système. Ces zones sont situées depuis la partie inférieure de l’oreille jusqu’à sa partie supérieure, et correspondent inversement aux régions supérieures et inférieures du corps.
Ainsi la région du lobe de l’oreille correspond au cerveau et au visage, la région supérieure aux intestins, à la vessie, aux organes reproductifs et à la colonne vertébrale inférieure. Chaque couche de l’oreille, ainsi que sa position précise, correspondent à certains organes et fonctions corporelles.
En examinant telle zone de l’oreille, nous pouvons donc constater la condition interne de la région du corps correspondante. Ce principe est souvent utilisé dans l’acupuncture (il existe environ 200 points sur la surface de l’oreille), le massage et diverses autres thérapies.
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Absence ou petit lobe : révèle un manque de minéraux, reflétant des carences au niveau cérébral et des fonctions nerveuses, produisant un esprit étroit et instable.
Oreilles pointant vers le haut : sont en rapport avec l’abus de produits animaux et sont le reflet d’un esprit fermé et d’une attitude agressive. (oreilles de loup)
Expansion de la zone médiane: est l’indice d’excès de crudités, de jus de fruits et de fruits tropicaux. Elle révèle une tendance au scepticisme, à la nervosité et à la timidité.
Expansion supérieure : lobes et grandes oreilles sont caractéristiques d’une alimentation excessive de produits laitiers, pommes de terre et fruits.
Des oreilles épaisses complètement plaquées : collées au crâne dont les extrémités supérieures sont dans l’alignement des yeux et la limite inférieure des lobes au niveau de la bouche sont l’exemple type et rare d’une alimentation équilibrée bien cuite et céréalienne pendant la grossesse et après la naissance. Elles sont le signe d’une forte constitution et d’une condition physique et mentale saine et solide. Les personnes possédant de telles oreilles font souvent de grands leaders sociaux.
Les oreilles petites et fortement décollées : révèlent une consommation exagérée d’aliment extrêmement yin (sucre, fruits, alcool, drogues et certains médicaments). Ces personnes contrairement aux précédentes sont de constitution faible, leur comportement incline au scepticisme, au pessimisme à la suspicion et à un certain manque de volonté.
Globalement, les oreilles sont représentatives des reins.
Des sifflements, bourdonnements ou sonneries dans les oreilles sont des problèmes fréquents de nos jours. Les reins ou le foie peuvent être à l’origine de ces troubles.
Des rides prononcées devant le petit relief tout près de la cavité de l’oreille révèlent des troubles de l’intestin grêle et du cœur. Des rides ou des plis sur le lobe de l’oreille révèlent une tendance diabétique.
Le diagnostic considère les reins comme une source de nutrition pour le système reproductif. Les reins fournissent du ki aux organes sexuels, ce qui leur permet de maintenir un fonctionnement sain.
Pareillement, les reins fournissent le ki nourrissant l’ossature du corps. On considère tous les troubles osseux comme étant associés à l’état des reins.
Il est une caractéristique de notre époque qui retient l’attention : on voit de moins en moins un lobe bien dessiné, grand et large. Au contraire, on observe une tendance à ce qu’il s’amenuise; chez certaines personnes, il est inexistant. C’est le symptôme d’une carence en minéraux pendant la période de gestation. Dans ce cas, l’ossature est souvent fragile.
L’oreille reflétant une bonne vitalité du corps, est rose. Lorsqu’elle devient rouge on peut présumer une fatigue et un mauvais fonctionnement des reins, voire une infection. Quand il y a excès de nourriture, le corps a tendance à s’engorger et l’oreille s’empourpre.
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L´IMPLANTATION
Fig.1 — l’oreille normale.
L’oreille normalement implantée se situe entre deux parallèles : l’une correspond au niveau de la commissure externe de l’œil, l’autre à la commissure des lèvres. On constate souvent que l’oreille est déplacée, soit vers le haut, soit vers le bas.
Fig. 2 — l’oreille déportée vers le bas.
Elle concerne des ptôses dans l’organisme, surtout si la consistance du lobe est molle. On remarque chez les épicuriens (jouisseurs) en particulier que le lobe est gonflé comme une outre, remplie d’un sang rouge sombre, parfois violet. Ce signe est souvent associé à l’obésité et à un tempérament plutôt congestionné.
Le lobe développé harmonieusement, grand et large, épanoui jusqu’au niveau de l’angle de la mâchoire est souvent l’apanage des musiciens et des sages.
Fig. 3 — l’oreille hexagonale.
C’est peut-être la plus proche de l’oreille harmonieuse, équilibrée. Mais lorsqu’elle s’allonge vers l’arrière du crâne, elle indique un déséquilibre fonctionnel de l’organisme, occasionné par l’abus des végétaux et en particulier des fruits absorbés hors saisons et au-delà de leurs lieux de culture habituels.
Fig. 4 — L’oreille pointue déportée vers le haut.
Elle rappelle l’animal : chien, loup, elle apparaît chez les gros mangeurs de viande et de plus en plus dans la civilisation actuelle. Ce type correspond à un tempérament plutôt violent, brusque, critique, caustique.
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LES YEUX
Les yeux dans leurs ensembles sont en relation avec les reins, la condition des ovaires ou des testicules.
Le globe oculaire.
Un globe oculaire est composé de trois parties :
1°) Le blanc de l’œil.
2°) L’iris.
3°) La pupille.
Les globes oculaires :
Le globe oculaire fait partie du système nerveux, mais reflète également très bien la condition physique et mentale.
Humides et larmoyant avec capillaires rouges dans le blanc de l’œil : Signe de glaucome lié d’un abus de liquide.
L’iris :
Chaque zone et en corrélation avec un organe ou une partie du corps. La coloration dépend de l’alimentation traditionnelle liée à un climat donné : Clair et bleu = Nordique peu ensoleillé — Marron clair = 4 saisons tempérées – marron foncé = tropicales, ensoleillées. Vert = climat tempéré avec une nourriture à base d’œufs.
Les 4 niveaux de l’iris
- Normal
- Sanpaku supérieur yin.
- Sanpaku inférieur yang.
- Sanpaku extrême yin.
La pupille :
La pupille reflète les fonctions du système nerveux autonome para et orthosympathiques. Une bonne rapidité de contraction et de dilatation à la lumière révèle un système nerveux sain et efficace.
• Les « borderlines » doivent être nets et bien marqués. Trop sombre, c’est un signe de sclérose dû à un excès de sel. Poissons conservés au sel (morues, anchois) et viande rôtie au four.
La dimension des globes oculaires est modifiée par les variations alimentaires ainsi que par l’âge. Pendant l’enfance et l’adolescence, ils sont relativement petits, puis ils grandissent rapidement. En général, depuis la puberté jusqu’à la ménopause leur taille demeure constante avec de petites fluctuations relatives aux changements de la nutrition. Vers la fin de la vie, après la ménopause, ils ont tendance à se contracter et habituellement la vue se modifie en même temps.
Yeux normaux bien centrés dans le globe oculaire
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LE SANPAKU
Signe majeur en diagnostic.
Quel est ce mot japonais étrange qui n’a pas d’équivalent dans aucune langue occidentale. La traduction littérale nous donne «Trois points blancs». Nous voilà bien avancés… pas de panique – je vous dévoile la signification ici :
L’axe entre la pointe du nez et les lobes d’oreille détermine le plan dans lequel la tête est horizontale et/ou l’observation est la plus correcte.
Lorsqu’on s’évanouit ou qu’on meurt, nos yeux se tournent vers le haut, on distingue alors trois parties du blanc de l’œil (la sclérotique), une à droite, une à gauche, l’autre en bas.
En Japonais on nomme cet état ;
« SANPAKU » qui signifie littéralement « trois blancs ».
Lorsqu’on s’évanouit ou qu’on meurt, nos yeux se tournent vers le haut, on distingue alors trois parties du blanc de l’œil (la sclérotique), une à droite, une à gauche, l’autre en bas.
En Japonais on nomme cet état ;
« SANPAKU » qui signifie littéralement « trois blancs ».
SAN = 3 et PAKU = blanc. Les yeux sanpaku ou sanpako.
Si l’on observe un individu normal (dans un bon état sain) regardant droit devant lui on n’aperçoit que deux parties du blanc de l’œil, à droite et à gauche. Les Occidentaux utilisent l’expression « avoir les yeux en face des trous ».
Si vous abusez de drogues, d’alcool, de médicaments, de vasodilatateurs, que vous avez subi de la chimio, que vous êtes de nature dépressive ou colérique vous pouvez précocement (avant 70 ans) développer un sanpaku, de tels yeux, sont le signe d’une dilatation mortelle, «Yin» en excès.
Plus haut est votre iris, plus proche est votre fin.
Car l’œil mesure comment l’âme est incarnée dans le corps et l’état de vitalité de notre KI, TCHI, ou PRANA en indien. Si en mourant nos yeux sont toujours révulsés, en naissant, au contraire, nos iris sont en bas = c’est le sanpako inférieur.
Car l’œil mesure comment l’âme est incarnée dans le corps et l’état de vitalité de notre KI, TCHI, ou PRANA en indien. Si en mourant nos yeux sont toujours révulsés, en naissant, au contraire, nos iris sont en bas = c’est le sanpako inférieur.
Le sanpaku devient général à notre époque, il est causé par une surconsommation d’aliments yin. (Alcool, additifs chimiques, jus de fruits artificiels, Ko-ka !, drogues, médicaments, etc.)
Ah... oui, encore une chose, des méditations intenses et prolongées provoquent un sanpaku yin important et permanent.
L’âme se désincarne…!!
Cette condition est symptomatique d’une dilatation des cellules nerveuses du cerveau, ce qui provoque des pensées et un comportement aberrant pouvant mener à une fin brutale.
Il dénote un affaiblissement du système nerveux central.
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2° – L’HOMME AUX YEUX SANPAKU
- Il attire les catastrophes.
- Il est en danger de mort.
- Il finit toujours tragiquement.
Robert Desnos est un poète français, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort le 8 juin 1945 (à 44 ans) au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie.
Mozart ? |
Sans connaissance de base sur ce qu’est le KI et les lois du Yin et du Yang on pourrait vite faire l’amalgame avec ce que l’on appelle de la divination ou de la voyance.
Mais la théorie du Sanpaku n’a rien à voir avec de la fantasmagorie, le mécanisme est bien plus réaliste et sans faire un jeu de mots ou un clin d’œil : «cela saute aux yeux».
Dans la tradition, un samouraï ne peut mourir d’un accident ou par assassinat ce qui revient au même. L’homme Zen ne peut se mettre en colère. (perdre le contrôle de la réalité)
Analyse du Ki. Le KI et ses relations dans :
La santé mentale – Le pressentiment – l’intuition – la causalité – le libre arbitre – La santé physique – le pronostic vital.
Le Sanpaku n’est pas incurable, mais il faut se guérir sois même, c’est d’abord, sur un plan psychologique, devenir conscient, vivre dans le présent. Modifier ses habitudes YIN.
Le dérèglement physiologique est facteur du milieu et de la nourriture depuis la période embryologique jusqu’à notre fin ultime. C’est cela qu’il faut contrôler parfaitement afin d’éviter des fins tragiques telles que Hitler, Lincoln, Napoléon, Marie-Antoinette, Al Capone, Vivekananda, qui étaient tous « Sanpaku « .
Le choix est entre nos mains. La santé est une certaine qualité de l’âme.
Celui qui s’est guéri lui-même de son « Sanpaku » est plus heureux que celui qui ne l’a jamais été. Il a vaincu la mort, il est en quelque sorte un rescapé.
Exemple, Pablo Picasso dans sa jeunesse.
Nous pouvons observer à l’occasion d’un diagnostic, un sanpaku provisoire ou chronique.
Après une nuit bien arrosée, un sanpaku apparait au matin, et disparait en cour de journée si vous redressez le déséquilibre causé par l’excès de yin ou si vous possédez un puissant KI.
Dans le cas contraire, si jour après jour vous persistez dans la débauche ou dans des erreurs alimentaires un sanpaku permanent s’installe, votre jugement s’altère et va mettre votre vie et celle des autres en danger.
Les 4 niveaux de l’iris
1. Normal
2. Sanpaku supérieur yin.
3. Sanpaku inférieur yang.
4. Sanpaku extrême yin.
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3° – Le sanpaku yang inférieur.
Condition yang normale chez les bébés jusqu’à 6 mois. Toutefois si cet état persiste ou s’il apparaît chez l’adolescent ou l’adulte, cela reflète un comportement agressif, violent et incontrôlable.
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4° – SANPAKU EXTRÊME
Afin de diagnostiquer correctement une condition de sanpaku, demander à la personne de se placer en face de vous le visage à la même hauteur que le vôtre et de fixer le haut de votre front (angle de 45°). Si le blanc de l’œil apparaît en dessous de l’iris, c’est déjà un signe de sanpaku inférieur yin, si au contraire le blanc se situe au-dessus cela dénote une condition trop yang pour un adulte.
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POCHES SOUS LES YEUX
Signe avant-coureur d’une déficience des reins.
À l’âge adulte, et maintenant de plus en plus parmi les jeunes, beaucoup de personnes développent des poches sous les paupières inférieures. Malgré une apparente analogie, ces poches enflées peuvent avoir deux origines différentes :
1° une accumulation de liquides.
2° une accumulation de mucosités. La première paraît aqueuse et gonflée, la seconde plus graisseuse et enflée.
Ces deux types de dilatation reflètent des troubles au niveau des reins, vessie, et fonctions excrétoires.
Le premier exemple révèle des tissus rénaux dilatés, de fréquentes mictions et il est lié à une surconsommation de liquides en général (diverses boissons, fruits, jus de fruits, etc.). Le deuxième est plutôt un problème de mucosités et de graisses dans les tissus rénaux, mais pas nécessairement avec un besoin d’uriner fréquemment. Cette condition est aggravée si des petits boutons ou taches foncées apparaissent sur ces poches. C’est alors le signe que les mucosités et les graisses accumulées dans les tissus se transforment en calculs rénaux. Des gonflements chroniques sous les paupières sont liés à l’accumulation de mucosités dans l’urètre, les parois de la vessie, les ovaires, les trompes de Fallope et l’utérus, ainsi qu’autour des glandes prostatiques, et créent un milieu favorable à l’activité bactérienne, à l’inflammation, aux démangeaisons, aux pertes blanches, aux kystes ovariens et, par la suite, aux croissances tumorales et cancéreuses dans cette zone.
Ces deux exemples sont symptomatiques d’une dégradation de la vitalité physique et mentale et ont pour conséquence fatigue, surmenage des principaux systèmes du corps, lassitude, paresse, oubli, indécision, manque de jugement clair.
L’excès de liquides peut être facilement corrigé par une réduction des boissons et des aliments aqueux, mais l’accumulation des graisses prend beaucoup plus de temps que le premier cas et se résorbe par la suppression de toute nourriture créant des mucosités, y compris les produits laitiers, viandes grasses, volailles, sucres, farines raffinées, huiles diverses.
L’état des reins affecte notre santé dans son ensemble.
Si on se sent faible ou souvent fatigué, on a intérêt à se reposer et à soigner ses reins.
Nous pouvons endommager nos reins de quatre manières différentes.
1° – En premier lieu, nous pouvons vivre en opposition aux rythmes de la nature. Les personnes qui travaillent la nuit et dorment la journée font cela, ainsi que celles qui voyagent beaucoup, surtout à des destinations à plus d’un fuseau horaire de distance.
2° – Le deuxième moyen d’affaiblir nos reins est de nous vider de notre énergie. C’est le cas de ceux qui travaillent trop dur, d’autant plus dans des emplois qu’ils n’apprécient pas. Un autre moyen de dépenser trop d’énergie est de se laisser aller à un excès d’activité sexuelle.
3° – Le troisième moyen de se faire de détériorer les reins, c’est d’avoir une mauvaise alimentation, et surtout de consommer des aliments au mauvais moment, hors saison, par exemple des pastèques en plein hiver, ou en mangeant des nourritures extrêmement raffinées ou riches en additifs chimiques.
4° – Par un excès de liquide. C’est la grande mode, boire trop et trop souvent, ce qui est le cas des sportifs et des jeunes qui se promènent en permanence avec une bouteille d’eau ou de coca à la main.
Vivre en contradiction avec la nature
Comme les reins sont responsables de la circulation du ki dans le corps, il faut les protéger pour s’assurer une bonne santé générale. De sévères modifications de l’emploi du temps, comme le fait de travailler aux heures où le corps a pris l’habitude de se reposer, et de se reposer aux heures où nous avons l’habitude de travailler, perturbent les cycles corporels. Ces derniers n’ont pas été établis de notre vivant, mais font partie de l’évolution humaine générale. Depuis l’apparition des êtres humains sur la planète, nous et nos ancêtres nous sommes levés en même temps que le soleil, dormant sous les étoiles. Nous avons été conditionnés à suivre ce même rythme depuis notre naissance. Des systèmes biologiques se sont développés en rapport avec ces cycles, comme le métabolisme de la vitamine D avec le soleil. Lorsque nous vivons en contradiction avec ces cycles naturels, nous épuisons et finissons par endommager les reins.
La zone sous les yeux, ou poches oculaires, s’assombrissent à chaque fois que nous épuisons nos réserves naturelles de ki dans les reins comme les personnes travaillant de nuit et dormant la journée.
Le personnel navigant des compagnies aériennes, ou les personnes qui prennent souvent l’avion, par exemple pour des voyages d’affaires, transgressent également les cycles naturels et endommagent leurs reins. Les décalages horaires perturbent les rythmes naturels du corps. Le jour et la nuit commencent à se confondre ; les cycles de veille et de sommeil sont perturbés. En plus, les longs vols vers d’autres climats affectent le métabolisme et les habitudes alimentaires quotidiennes. C’est le cas par exemple si nous prenons l’avion de New York en plein hiver, avec le froid qui y règne en cette période, pour se rendre en Californie du Sud, en à peine quelques heures de vol. Le corps doit alors s’ajuster à ce brusque changement de température. Au cours d’un voyage de ce genre, il arrive aussi fréquemment que nous modifions notre alimentation, en consommant par exemple des plats tropicaux ou certains fruits et une cuisine peu cuite. Tout ceci a un impact considérable sur le métabolisme, en particulier sur les reins et sur les glandes produisant l’adrénaline.
Il est essentiel de protéger ses reins pendant un voyage, et de prendre les mesures suivantes, par précaution :
1° – Aussi souvent que vous le pouvez, voyagez avec le soleil. Cela n’est pas toujours possible, bien sûr, mais il est beaucoup plus facile pour le corps d’aller dans le sens de la nature que contre lui. Le fait de voyager contre le soleil nous fait traverser plus rapidement les fuseaux horaires, ce qui a pour effet de raccourcir la journée. Pour chaque fuseau horaire franchi, le corps a besoin d’au moins une journée pour se rétablir. Un changement de deux heures exige deux journées pour permettre au corps de s’adapter et retrouver un rythme harmonieux.
2° – Amenez votre propre nourriture, de préférence des aliments naturels, comme du riz complet, ou une autre céréale, ou l’aliment auquel votre corps est le plus habitué. Cela facilite la digestion. Si ce n’est pas possible, choisissez alors de préférence des aliments qui poussent naturellement dans votre région d’origine. Ainsi vous exercerez moins de pressions inutiles sur votre corps à un moment où il doit s’adapter à un nouvel environnement.
Efforcez-vous de consommer les aliments les plus faciles à digérer, comme des céréales complètes, des légumes frais, des haricots et du poisson. Évitez les aliments difficiles à digérer, comme les viandes rouges, les fromages durs et les aliments cuits au four, évitez également les aliments excessivement raffinés contenant de grosses quantités de sucre blanc, ou l’alcool.
3° – Ne buvez pas de boissons alcoolisées, ni avant de partir, ni à bord de l’avion. À cause de l’altitude, l’alcool a en effet trois fois plus d’effet sur le corps qu’au niveau du sol : une bière à 12000 mètres d’altitude vaut trois bières consommées au niveau de la surface de la mer. L’alcool pénètre plus rapidement dans le sang et a des effets presque instantanés sur la chimie du cerveau.
4° – Tâchez autant que possible de rester à l’heure de chez vous. Lorsque vous changez de fuseau horaire, votre corps doit effectuer deux ajustements importants : un à l’aller et l’autre au retour. Si vous devez changer de fuseau horaire, endormez-vous et réveillez-vous autant que possible aux mêmes heures que d’habitude.
À chaque fois que vous buvez trop de liquides, la zone sous vos yeux a tendance à gonfler. Trop boire entraîne un surmenage des reins, et leur fatigue assombrit le pourtour des yeux. C’est de cette manière que le système manifeste sa fatigue. Les reins ont alors besoin de repos.
De nombreuses autorités en matière de santé recommandent de boire jusqu’à huit verres d’eau par jour. Selon moi, c’est une erreur. Ce besoin excessif est en lui-même une conséquence de notre alimentation moderne souvent déséquilibrée. Les reins (et l’organisme dans son ensemble) n’auraient pas ainsi besoin d’être « lavés, à grande eau », si au départ nous n’avions pas consommé autant de produits chimiques toxiques, d’aliments trop raffinés, de graisses et de cholestérol. Un régime composé de céréales complètes, de légumes frais, de haricots, de légumes de mers (comme les nori, le wakame, et le kombu) et du poisson frais sauvage, bref, ce que les êtres humains ont consommé tout au long de l’évolution de leur espèce, sont une alimentation optimale à tous points de vue, dépourvus des toxines chimiques et de l’excès de graisses, que l’organisme est forcé d’éliminer ensuite.
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Parties internes des paupières.
Cette région reflète surtout la condition circulatoire.
Les variations de couleurs traduisent les différents états de cette condition, comme suit :
- Une couleur rose pâle et une surface lisse sont le signe d’une condition circulatoire saine et normale.
- Une couleur rouge et des capillaires dilatés reflètent un état de déséquilibre excrétoire produit par un excès d’aliments yin, surtout de liquides, alcools, fruits et jus de fruits, sucres. C’est aussi un indice d’inflammation du système circulatoire.
- Une couleur blanchâtre est un signe de condition anémique liée à une nourriture très yin. Cependant, un abus d’aliments yang, de sel, de produits farineux grillés ou cuits au four, peut aussi provoquer cette coloration. Cette teinte est souvent liée à une condition leucémique et à un manque d’hémoglobine.
- Une couleur rouge jaunâtre est produite par une nutrition excessivement yang (produits animaux, volaille, œufs et produits laitiers) et une stagnation des graisses et de mucosités. Mais également par l’excès d’aliments yin, comme le sucre, les fruits, etc. Cette coloration est l’indice de troubles fonctionnels hépatiques et pancréatiques, de déséquilibres du système circulatoire ainsi que cardiaque.
- Des petites protubérances comme des boutons : Une surabondance de protéine animale et de graisses saturées présente dans la viande, les œufs, les crustacés, provoquent ce type d’élimination. S’ils deviennent rouges et enflammés, c’est un symptôme du trachome.
Personne présentant plusieurs signes de grave maladie. |
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Prochain article N° 5 du manuel de diagnostic :
Les cheveux — Le front — La langue.
http://alertevotrecorpsvousparle.blogspot.ch/2015/08/les-cheveux-le-front-la-langue_31.html
Les cheveux — Le front — La langue.
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Gérard Le Wenk — Août 2015 — 1315 - CH